Aujourd’hui dans Le télégramme, un exemple des conséquences fâcheuses de la création d’un conseil de l’Ordre
Ordre des kinés. Menacés de poursuites, ils manifestent
À l’appel des syndicats CGT, CFDT et Sud - Santé et du collectif des kinésithérapeutes, un rassemblement est prévu mardi, à 16 h, devant la préfecture, à Quimper, pour protester contre un cas unique en France.
L’Ordre départemental des masseurs-kinésithérapeutes, présidé par François Maignien, est, en effet, le seul à avoir déposé plainte auprès du tribunal de Quimper pour exercice illégal de la profession à l’encontre de 168 kinés salariés et onze libéraux du Finistère. Ces derniers n’ont pas acquitté leur cotisation, mais ils sont poursuivis uniquement en raison de leur non-inscription au tableau de l’Ordre. Les professionnels estiment que l’Ordre, créé il y a deux ans, fait double emploi avec leurs instances. ë Du jour au lendemain, alors qu’ils exercent depuis des années, on leur demande de s’inscrire à l’Ordre et, parce qu’ils refusent, ils sont traités comme des délinquants  », souligne Françoise Guiriec, de la CGT au centre hospitalier de Cornouaille. Selon le code de la Santé publique, l’exercice illégal est, en effet, passible d’une peine de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 € d’amende. ë Pour nous, le problème n’est pas judiciaire, mais politique. Les organisations syndicales demandent, au niveau national, l’abrogation de cette loi qui crée des lobbys  », poursuit Jean-Paul Sénéchal, de Sud-Santé. Et de souligner que la question risque de se reposer pour les infirmiers avec la récente élection d’un conseil de l’Ordre.
Le télégramme, samedi 17 mai 2008
Aujourd’hui dans Le télégramme, un exemple des conséquences fâcheuses de la création d’un conseil de l’Ordre
Ordre des kinés. Menacés de poursuites, ils manifestent
À l’appel des syndicats CGT, CFDT et Sud - Santé et du collectif des kinésithérapeutes, un rassemblement est prévu mardi, à 16 h, devant la préfecture, à Quimper, pour protester contre un cas unique en France.
L’Ordre départemental des masseurs-kinésithérapeutes, présidé par François Maignien, est, en effet, le seul à avoir déposé plainte auprès du tribunal de Quimper pour exercice illégal de la profession à l’encontre de 168 kinés salariés et onze libéraux du Finistère. Ces derniers n’ont pas acquitté leur cotisation, mais ils sont poursuivis uniquement en raison de leur non-inscription au tableau de l’Ordre. Les professionnels estiment que l’Ordre, créé il y a deux ans, fait double emploi avec leurs instances. ë Du jour au lendemain, alors qu’ils exercent depuis des années, on leur demande de s’inscrire à l’Ordre et, parce qu’ils refusent, ils sont traités comme des délinquants  », souligne Françoise Guiriec, de la CGT au centre hospitalier de Cornouaille. Selon le code de la Santé publique, l’exercice illégal est, en effet, passible d’une peine de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 € d’amende. ë Pour nous, le problème n’est pas judiciaire, mais politique. Les organisations syndicales demandent, au niveau national, l’abrogation de cette loi qui crée des lobbys  », poursuit Jean-Paul Sénéchal, de Sud-Santé. Et de souligner que la question risque de se reposer pour les infirmiers avec la récente élection d’un conseil de l’Ordre.
Le télégramme, samedi 17 mai 2008