Le mot du Président
Echanges n° 63/64 : Septembre 2003
Le coup passa si près
Il n’est pas trop tard pour revenir sur les mouvements sociaux que nous avons connus en mai et juin. Soyons clairs ; si nous n’avons pas fait partie de la charrette des décentralisations prévues par le Ministère, c’est que paradoxalement notre absence de statut nous a protégé. En même temps, nous sommes sans doute passés très près du donnant-donnant : le statut contre le départ vers les collectivités territoriales. Cela veut-il dire que nous devons plus revendiquer un statut ? Sûrement pas. Les missions des psychologues dans l’école ne peuvent relever que de l’autorité de l’Etat, et ne doivent en aucune façon être confiées à des élus locaux, quelles que soient leurs compétences et leurs projets. Ce serait à plus ou moins long terme la disparition de l’égalité de la prise en charge psychologique des enfants et de leur famille dans le système éducatif. Si la décision concernant nos collègues Copsy a été annulée, soyons certains qu’elle n’est ni enterrée, ni oubliée ; et le prochain projet nous concernera tous. Alors, il nous reste peu de temps pour faire valoir notre rôle auprès de tous les acteurs de l’école. C’est le sens du projet d’orientation qui a été soumis et voté par les AG départementales.
Dans quelques jours, ce sera l’ouverture de notre 18ème congrès. Tous les congrès sont importants, mais celui-là peut-être plus qu’un autre en raison des questions qui seront débattues le jeudi 9 au cours de l’Assemblée Générale : place et rôle de l’AFPS dans une organisation professionnelle, statut et décentralisation.
Plus nous serons nombreux, plus le prochain CA se sentira fort et mobilisé dans sa mission de défense de la profession.
A chacune et à chacun, je dis donc, à bientôt, à Marseille.
Alain BRABAN
Président de I’AFPS