EDITO POUR Echanges n° 72
Janvier 2006.
Le dossier est sur la table ....
Il n’y a nulle certitude dans les choses du monde, encore moins en ce qui concerne les choses professionnelles qui nous touchent.
La mise en place des nouvelles lois, les nouvelles demandes du ministère concernant notre travail et nos actions journalières, la définition de nos responsabilités, le positionnement de nos lieux d’exercices sont autant de sujets qui nous entrainent dans une zone de turbulences et d’incertitudes.
De plusieurs départements montent des avis d’inquiétudes. Il est parfois décrit des abus de pouvoir, il est souvent exigé sans contrepartie (surtout pas financière) des tâches supplémentaires. Beaucoup de nos collègues confrontés à des problématiques, locales certes, mais inquiétantes, tentent de réagir. Ils multiplient les rencontres avec l’administration par exemple ce qui est en soi une bonne chose. Ils tentent aussi de se rassembler, de ne pas réagir seul, ce qui est encore mieux.
L’AFPS fait le maximum dans ce contexte : au plan local la plupart des actions sont pilotées par les délégués départementaux qui font un travail remarquable d’informations et d’actions réfléchies. Qu’ils soient ici remerciés.
Au plan national, nous multiplions les rencontres, nous demandons des explications. Nous avons par exemple, ces dernières semaines, obtenu -seuls - la reconnaissance de notre titre de psychologue sur les listes Adéli.
Le CA a mis en place une commission « déontologie » qui vous communiquera dans quelques semaines des points importants concernant notre professionnalisation.
Le CA s’est aussi doté d’un « groupe de lecture et d’analyse des textes ». Ce groupe vous fournit dans ces pages des éléments explicatifs sur tous les décrets qui viennent de paraître.
Le site internet se modifie et s’enrichit jour après jour d’informations nouvelles.
Un forum d’échanges est désormais en place dans la rubrique adhérents du site et nous espérons beaucoup y trouver vos problématiques, vos explications, vos solutions ..... la confrontation des différents avis en reste l’objectif.
Par ailleurs, le ministère a mis en place un groupe de travail portant sur les besoins de l’Education Nationale en matière de psychologie scolaire, c’est-à-dire un groupe d’expertise qui doit réfléchir autant sur les statuts que sur les missions des psychologues scolaires de la maternelle au baccalauréat.(Vous avez bien lu, « statuts » et « maternelle au baccalauréat ») L’AFPS, en la personne de son président a été invitée à participer à ces débats. Elle est la seule organisation à y être représentée, le reste des membres étant des institutionnels choisis pour leurs connaissances sur le sujet. Cette place dans ce groupe est, à mes yeux, une grande reconnaissance de notre représentativité, une réponse à nos multiples demandes de participation à la construction d’une psychologie à l’école dont les missions seraient remplies par des psychologues reconnus. A l’heure où j’écris ces lignes, le travail ne fait que commencer, la première réunion a eu lieu.
Tout ceci m’amène, moi, à vous donner ici une certitude : le dossier - notre dossier- est sur la table ! S’il doit y avoir du changement, c’est dans les mois (semaines ?) qui suivent que cela va se faire. Bien sûr c’est la teneur de ces changements qu’il nous reste à découvrir et à tenter d’y glisser nos désidératas.
L’AFPS va rester vigilante et se positionnera comme toujours pour la défense et la promotion des psychologues à l’école.
Ah au fait , j’allais oublier ! Bonne année à tous !