Voilà qu’à Nice
Des psys scolaires se réunissent…
Mais du Congrès bien des prémices,
Selon une lettre accusatrice de cinq offices,
Seraient à jeter aux immondices
Ne valant pas un maravédis.
De qui sont ces paroles accusatrices ?
Qui sont ces prosélytes qui s’immiscent
Lourdement dans les coulisses ?
Ils vouent aux gémonies et maudissent
Tout ce qui limite leur hégémonie séductrice.
ë La psychanalyse, de profundis ! Â »
ë Les héritiers de Freud sous la cilice ! Â »
Pour eux voilà d’où viennent les préjudices.
Car l’enfant, affirment leurs esquisses dévastatrices
N’est que le portefaix de troubles et de malices,
De gênes neuroniques dont les caprices
Ankylosent les visées éducatrices
Et angoissent les institutrices.
C’est une sorte ë d’échec au porteur  », dirait-on en appendice.
Non, messieurs, vos démonstrations sont réductrices
Vos argumentations sur les facteurs souvent factices.
Des neurosciences les matrices
Ne contredisent point de Freud l’édifice.
Vos neuves certitudes, il faudrait qu’elles se métissent, se matissent
Comme on dit à Nice,
Qu’elles respectent mutatis mutandis
Des affects les visibles prémisses
Et de la souffrance psychique les indices.
Des psys scolaires la complexité de l’exercice
Aurait donc demandé de la part des cinq offices
Moins d’entrisme et plus de modestie bienfaitrice.
Charlety Michel