Bonjour,
Le dossier de demande de compensation demande que soit fourni un certain nombre de documents dont seulement trois sont obligatoires. Le CR du psychologue n’en fait pas partie. C’est au psychologue de décider de la pertinence de réaliser un examen et de la façon dont il va renseigner la situation de l’enfant pour que la MDPH réponde au mieux à la demande de compensation.
Chaque MDPH a ses règles ou directives malgré le fait que les textes fondateurs de 2005 cadrent les fonctionnements. L’avis du psychologue est toujours le bienvenu, même une note (le psy a le choix de ses outils ...).
Les pièces requises et obligatoires dans tous dossiers MDPH concernent les éléments d’identité, les certificats médicaux - et le GEVASCO pour des compensations scolaires. La liste des autres pièces nécessaires permettant l’étude d’un dossier par les EPE est établie par les MDPH et peut être variable afin de permettre aux EPE d’évaluer au mieux les besoins de l’enfant.
Dans les nouvelles modalisations des parcours MDPH une convergence des pièces semblent se dessiner, dont un bilan psy nécessaire pour toutes demandes d’orientation et maintien en maternelle (CR psy d’où qu’il provienne, école, institution, libéral, hôpital....), pas de consensus par contre pour les demandes d’AESH... où le bilan psy n’est pas toujours requis.
Il arrive aussi de plus en plus souvent qu’un simple avis psy ou bilan psychométrique non suffisamment détaillé dans les chiffres, soit retoqué par la MDPH.
Dans le 13 et pour être sûr qu’il y ait au moins un bilan, les feuillets psy EN ë de synthèse  » sont obligatoires pour les demandes d’orientation. Par exemple s’il y a un compte rendu neurologique fait en libéral ou par un service de soins, le psy EN fournit quand même un feuillet psy qui éclaire le parcours scolaire et rend compte de tout ce qui a été fait avec l’enfant.
Pour certaines décisions, comme les orientations ou les demandes de SESSAD...s’il n’y a pas de bilan psy, la décision ne sera pas prise faute d’éléments et risque d’être différée au détriment de l’enfant.
Sur le terrain, les référents disent aux parents et aux professionnels quelles pièces sont nécessaires en fonction des enjeux.
Les directives MDPH ont changé depuis deux ans : c’est la MDPH qui dans la loi de 2005 est chargée d’évaluer les besoins de compensations de l’enfant. C’est elle qui est chargée de rédiger le PPS.
Elle n’est pas seulement là pour valider les demandes d’une équipe ou des parents comme c’était majoritairement le cas jusqu’alors.
C’est pourquoi elle doit fournir un projet principal qui résulte de l’étude du dossier (que les parents sont en droit de refuser) et au moins un projet alternatif.
Dans un objectif de facilitation des parcours, la MDPH peut désormais notifier des orientations en IME SESSAD, ULIS, sans même que la famille n’en fasse la demande, ni même que cela soit notifié dans le Gevasco et ce en toute légalité, dans les nouveaux parcours MDPH.
En cas de désaccord la famille peut faire appel, dans les délais impartis.
C’est pourquoi, il est utile de fournir des éléments chiffrés, analysés et commentés, mis en perspectives avec d’autres éléments systémiques et psychoaffectifs, scolaires, comportementaux, relationnels, médicaux...de façon à ce que la décision soit la plus ë éclairée  » possible...
Florence, Gaby, Patricia, Moti, Nathalie, Daniel
Pour l’AFPEN,
Membres du conseil d’administration
Bonjour,
La rentrée est derrière nous depuis une semaine mais déjà je suis confrontée à un problème. J’accueille, dans la classe de 3e dont je suis PP, un élève qui a laissé un très mauvais souvenir aux collègues, à l’équipe educative et administrative l’an dernier. Cet élève a 14 ans, il est en attente d’une place en ITEP, il a un traitement lourd (atarax....), il peut se montrer violent (pour l’instant envers lui-même mais nous ne savons comment évoluera la situation : il tape dans les murs avec ses poings, ses mains en sont marquées), il voit un psychiatre du CMP, il rencontre également un éducateur qui s’occupe de la relation père-fils mais en cours, il reste difficilement gérable. Il intervient de manière intempestive, réfléchit à voix haute, commente l’allure des collègues, gêne les autres et finalement cristallise toute notre énergie. Nous craignons qu’il ne se braque et devienne violent. J’aurais souhaité proposer à cet élève et à son papa un aménagement de la scolarité afin que l’on puisse associer les apprentissages et un suivi psy approprié et assidû. Le dispositif Démission Impossible sera trop léger et ne propose pas d’appui psy. Les places en ITEP sont trop longues à obtenir et je ne connais pas d’autres formes d’accueil qui pourraient lui correspondre (MECS ? AEMO ?), J’ai lu un article que la FSEF mais j’ignore si l’élève correspond aux critères d’admission et s’il serait d’accord. Pourriez-vous me donner des conseils s’il vous plait ?
Merci
Bonjour
Ma fille a rencontrer de nombreux problèmes de harcèlement , elle a été vu par la psychologue scolaire le courant n est pas passé .Ma fille préfère se confier à notre médecin traitant, a son kiné ou a un membre de notre famille. L école me reproche de ne pas l avoir fait voir a un psychiatre .( J ai depuis pris un rdv mais ma fille refuse d y aller) . Est ce que légalement parlant je suis obligé de dire à l école si ma fille est suivie a l extérieur ou pas ?
Merci
Bonjour,
Je suis PSY EN EDA et je souhaite vous exposer une situation à laquelle j’ai été confrontée. Une mère me contacte pour reprendre le suivi de son fils par la précédente psy sur le poste l’année dernière. Je la reçois en entretien, elle me parle de difficultés relationnelles avec son fils et des crises de colère importantes. Je lui propose de rencontrer son fils en individuel. Elle me parle également de la séparation conflictuelle et récente avec le père. Je rencontre donc l’enfant en individuel qui lors de l’entretien me parle de la situation familiale mal vécue.
Je décide donc d’entrer en contact avec le père pour lui proposer une rencontre et l’entretien téléphonique devient très tendu, le père étant furieux que j’ai rencontré l’enfant sans son accord. Les propos sont irrespectueux, remettant en doute mes pratiques et ma déontologie et également avec des menaces d’écrire au rectorat. Apres un long entretien téléphonique, nous convenons d’une date pour se rencontrer et échanger.
Ma question est la suivante : dans quelle mesure je dois informer les deux parents d’un entretien avec l’enfant quand les parents sont séparés ? Pour les bilans, je fais signer l’autorisation parentale aux deux parents mais pour les entretiens, je reste en contact avec le parent qui m’a sollicité. Dans cette situation, il s’agissait d’une démarche personnelle de la mère. La mère n’a pas communiquer ses démarches auprès du psychologue de l’école au père.
L’entretient psychologique ponctuel est considéré comme un acte usuel et par conséquent ne requiert pas l’accord des deux autorisations parentales, me semble-t-il.
Je peux comprendre qu’en tant que parent, il aurait préférer être au courant de ce qui se passe, mais légalement devrais je systématiquement, avant de rencontrer un enfant, avoir l’accord des deux parents séparés, même si la démarche vient d’un parent seul ?
Je vous remercie pour vos éclairages,
Emma
Bonjour
Je viens vers vous car j’ai un soucis mon fils a de gros problème a l’école
Il était convenu depuis l’année dernière que la psychologue scolaire lui fasse faire un bilan cognitif...
Il y a deux jours je rappel a la maîtresse que l’orthophoniste par qui mon fils est suivi doit faire son bilan au plus vite afin que l’orthophoniste puisse conclure son diagnostic
Et la la maîtresse me dit que la psychologue scolaire refuse de prendre mon fils et qu’elle à même dit que je n’ai qu’à aller faire le bilan chez un privé...
Maes questions sont les suivantes
1 ce n’est pas dans ses fonctions ?
2 quel mesure puis je prendre ?
Merci pour vos futur réponses
Bonjour
Mon fils de 11 ans est rentré du collège ce jour et nous a annoncé qu’il avait rencontré une psy scolaire ce jour. Nous avons été surpris car on nous a pas du tout demander notre accord et surtout que le collège s’est très bien qu’il est suivi par une psy en dehors . Je voudrais savoir si ils ont droit de faire voir notre enfant a une psy scolaire sans notre accord ?
Cordialement
Bonjour,
Je viens vers vous afin d obtenir plus de renseignements concernant le cadre légal encadrant les rendez vous psyen avec un élève. En effet, mon enfant, scolarisé en collège, 12 ans, a été appelé en entretien avec la psychologue scolaire de l établissement à la demande de la proviseur adjoint sans que je n’en sois informée au préalable car il lui est reproché d être trop effacé en classe mais n est pas en échec scolaire. A aucun moment il n y a eu d échange avec les parents. La psychologue scolaire a dit à mon enfant qu elle souhaitait le revoir à la rentrée mais ne m’a en aucun cas informée. Est ce que l établissement est en droit de solliciter de tes rendez vous sans informer au préalablement les parents ?
De plus, l enfant a été appelé à cet entretien en plein milieu d un cours devant tous les élèves de sa classe. J’ai signalé à l établissement mon mécontentement mais la parole de mon enfant a été remis en cause en disant que le professeur démentait cette information alors que mon enfant l a mal vécu. Quels sont mes droits dans une telle situation ? Suis je en droit de m opposer à ces entretiens qui sont mal vécus par mon enfant ?
Bonjour,
J’ai un enfant, un garçon, qui vient de fêter ses 5 ans le 24 décembre 2020. Son entrée à l’école en sept. est un peu compliquée, il est sociable et très attachant mais a des difficultés de s’intégrer dans un groupe, il ne sait pas comment aborder d’autres enfants pour se faire des amis . il a besoin d’être cadré et avoir une surveillance continue pour rester tranquille. Voici quelques exemples de son comportement qui pose problème à l’école :
Parfois, il semble ne pas écouter ce qu’on lui dit
Devient facile à exciter et réagit vite
Parfois, il semble ne pas écouter ce qu’on lui dit et a tendance à ne pas respecter les règles (les consignes). il faut souvent luzi répéter les consignes.
il lui est arrivé de déranger les autres enfants, les pousse, crier.. des gestes parfois violents, gratuits, mais il dit qu’il jouait !
Sur conseil de l’école, nous avons demandé l’aide d’une psychologue pour aider notre enfant.
(sa maîtresse dit qu’il fait des efforts, qu’il y a une amélioration depuis le début 2021). Nous, parents, lui avons beaucoup parlé pendant les fêtes et aidé dans ses exercices d’apprentissage (écriture, coloriage, bricolage, histoires, ..).
Deux jours avant Noël, le Directeur de l’école nous a demandé de le garder à la maison afin d’essayer d’apaiser la situation et qu’il pourra regagner l’école après Nouvel-An (2021). Mais, à notre grande surprise, nous avons reçu un courrier de renvoi "Mesure d’éloignement" exceptionnelle. L’enfant n’avait pas encore 5 ans ! Une copie du courrier a été envoyée, entre autres, à la psychologue avant même qu’elle ne rende son rapport d’évaluation (que je viens de recevoir hier, le 25.01.21).
J’ai vu le Directeur de l’école (qui dit vouloir aider l’enfant) et lui ai exprimé ma désapprobation de l’envoi d’une copie de son courrier à la Psychologue, car je pense que ce rapport d’évaluation va être influencé !
Aujourd’hui je pense que le directeur de l’école est en train de constituer un dossier. Il me demande de lui transmettre une copie du Bilan cognitif WPPSI-IV et du rapport médico-psychologique établi par la psychologue.
Ma question :
Est-ce que je suis obligé de lui transmettre une copie des rapports que je viens de recevoir ?? Est-ce que c’est dans l’intérêt de mon enfant de transmettre ces rapports ?? Est-ce que quelqu’un peut m’aider à prendre la bonne décision ?
Je remercie infiniment toute personne peut qui me conseiller.
Bonne journée.
Bonjour, voilà, la maîtresse de mon fils de 6 ans (grande section), nous "menace" de faire des démarches afin qu’il soit vu par un pédopsychiatre. En a t-elle le droit ? Notre fils n’a eu aucune remarque depuis sa rentrée (septembre 2020), et soi disant en quelques jours il serait insolent .... (Nous sommes en train de se séparer avec le papa). Je pense que la situation de séparation en ai la cause.
L’école peut elle nous imposer cela ? Faire les démarches sans notre consentement ?
En vous remerciant par avance de votre réponse, veuillez accepter de recevoir mes salutations distinguées.
Bonjour,
Je suis adhérente Afpen. J’ai contacté la FFPP qui m’a conseillé de vous contacter également.
J’ai une question au sujet du code déontologie.
J’ai rédigé un compte rendu d’un bilan psychologique pour un enfant TSA âgé de 8 ans et 10 mois.
Lors d’une ESS , la mère est venue avec un document écrit par un Monsieur "psy quelque chose ?" ( psychologue je ne sais pas car il n’a pas de numéro ADELI) qui a remis à tous les membres de l’ESS ( 6 personnes) un document intitulé " commentaires du compte-rendu d’examen psychologique de Mme XXXX. Dans ce document il se permet de réfuter et de commenter plusieurs points de mon compte-rendu écrit.
Je suis choquée de cette façon de procéder de la part d’un collègue.
Je voulais avoir votre avis au niveau déontologique. Que me conseillez-vous ?
Je vous remercie.
Cordialement
—
Message anonymé par l’AFPEN
Psychologue de l’Education Nationale -RASED
Bonjour,
J’ai une connaissance exerçant en tant que PSY EN (contractuel, missions courtes) qui se pose une question.
La question est la suivante : ayant transmis quelques informations (par voie électronique) sur des élèves, suite à des entretiens effectués, à la direction de l’établissement (qui les a sollicitées), j’aurai souhaité savoir dans quelle mesure un PSY scolaire peut transmettre ces informations à la direction de l’établissement (par exemple) par rapport aux entretiens effectués avec les élèves en établissement (notamment pour ce qui peut relever de problèmes anxieux ou d’autres situations difficiles vécues par les élèves, ainsi dans le milieu privé) ?
J’aimerais savoir si une telle transmission peut avoir un impact sur le plan JURIDIQUE, car cette connaissance, débutant dans le métier et étant de nature anxieuse, angoisse à ce sujet. Je tiens à préciser que cette transmission restait dans le cadre interne de l’établissement afin d’assurer un suivi de l’élève dans ses difficultés scolaires et parascolaires.
Est ce que le partage de telles informations avec le personnel éducatif est il puni par la loi (le PSY EN est il soumis au secret professionnel lors de ces entretiens) ? Est ce que ma connaissance risque-t-elle des poursuites ?
Je ne trouve aucun texte de loi la dessus.
Merci d’avance pour le retour !
Cordialement, S.
Bonjour,
J’aurai besoin d’un avis à propos des exigences de la MDPH de mon département, sur des compte-rendus de test intellectuels.
Le médecin de la MDPH qui a vu un dossier en commission restreinte (c’est à dire juste elle et une enseignante de la MDPH) demande "un bilan chiffré de la psychologue scolaire avec tous les indices et chiffres intermédiaires."
Or les parents ont fourni un compte rendu de la neuropsychologue. Celui-ci est détaillé. Il ne donne pas les chiffres mais décrit à chaque fois les résultats par rapport à la moyenne (moyen/ moyen faible / faible...), explique quand un indice n’est pas valide, apporte un éclairage précis sur les capacités et difficultés de l’enfant.
Je ne suis pas d’accord pour refaire un bilan qui est encore valable simplement parce que les chiffres n’apparaissent pas dans le compte rendu. Et pour les enfants et pour nous cela n’a pas de sens.
Voilà les questions que je me pose :
est-ce obligatoire de donner les chiffres à la MDPH, tous les chiffres ? dès l’instant où l’enfant est situé par rapport à la moyenne de son âge et qu’il y a une description et analyse cliniques.
est-ce normal que ce soit le médecin qui ait quelque chose à dire, à demander sur le bilan psychologique ?
sur quoi s’appuyer pour défendre de donner une analyse clinique plutôt que simplement des chiffres ?
Je vais échanger avec mes collègues sur ce point mais j’aimerai également avoir votre éclairage qui pourrait nous aider à prendre position.
Je vous remercie d’avance pour votre réponse.
Bien cordialement
Bonjour,
Je suis la directrice d’un petit CIO et, avec les collègues psyEN edco, nous nous posons de nombreuses questions déontologiques. Les chefs d’établissements nous interpellent également sur ces aspects.
J’avoue avoir tenté de trouver des réponses précises par moi même mais je m’y perds.
J’ai déjà interrogé la cellule juridique du Rectorat mais certaines réponses demeurent floues.
Voici nos questions :
Un psyEN peut il recevoir en entretien individuel un élève mineur sans autorisation des parents
a) s’il s’agit d’une démarche de l’élève lui même ?
b) s’il est "poussé" par l’équipe éducative ou le psyEN alors qu’il n’est pas demandeur ?
Un psyEN peut il recevoir un élève mineur en entretien individuel, dans le cadre d’un suivi composé de plusieurs entretiens, sans autorisation des parents
a) s’il s’agit d’une démarche de l’élève lui même ?
b) s’il est "poussé" par l’équipe éducative ou le psyEN lui même alors qu’il n’est pas demandeur ?
Un exemple : un psyEN qui intervient en LP peut être amené à convoquer (à la demande de l’équipe éducative), un élève mineur en voie de décrochage scolaire, sachant que ce jeune ne viendrait pas de lui même, faut il une autorisation parentale ?
A partir de quand parle-t-on de suivi ? 2, 3, 4...entretiens ??
Peut on faire passer en collectif, un questionnaire d’intérêt à des mineurs sans autorisation parentale ?
Même question pour une passation individuelle dans le cadre d’un entretien.
WISC : pour un bilan psychométrique comme un WISC, faut il l’autorisation des 2 parents dans le cas où les parents sont séparés ?
LYCAM
a) En vue de la passation d’un test mesurant le risque de décrochage scolaire (à travers différentes dimensions comme la confiance en soi, le soutien reçu de la famille, l’absentéisme....), est il nécessaire de demander une autorisation parentale écrite individuelle ?
ou
b) peut on informer simplement par courrier (carnet de liaison ou autre) les parents de cette action en les invitant à se manifester en cas d’opposition ?
Ex :
Madame, Monsieur,
Comme chaque année nous organisons la passation d’un test LYCAM en vue d’évaluer l’adaptation scolaire de votre enfant au LP
En cas de désaccord, veuillez le signaler en cochant la case suivante et en apposant votre signature
¤ je ne souhaite pas que mon enfant participe à cette séance
Ceci est il suffisant où faut il une signature "d’accord" de chaque famille ?
J’espère votre aide pour répondre à ces nombreuses questions que nous attendrons avec impatience !
Bien cordialement
Bonjour,
J’ai besoin d’exprimer quelles sont les conditions de travail lors des CDO à la MDPH depuis la numérisation des documents.
On nous sollicite régulièrement afin qu’il y ait au moins une PsyEN lors des CDO à la MDPH.
En mars dernier, je me suis retrouvée avec les membres de l’équipe de la CDO dans une salle équipée d’écrans d’ordinateurs si grands qu’il était impossible de se voir en se parlant.
Il n’y avait pas de médecin scolaire, la psychologue référente académique n’était pas là non plus.
Mais ce qui m’a le plus inquiétée, c’est l’accès possible de tous les membres aux documents confidentiels y compris CR médicaux et l’absence de compte-rendu de psychologue lors de l’analyse de certaines situations d’orientation lourde d’enjeu pour l’avenir d’enfants.
J’ai même l’impression que de plus en plus des dossiers GEVA-Sco peuvent arriver et être traités sans nécessité de compte-rendu de la psychologue EN puisque ce sont les parents qui déposent eux-mêmes le dossier et qu’il arrive que notre compte-rendu ne pouvant être remis en main propre à la famille étant donné le nombre croissant d’enfants avec notification MDPH, il est souvent difficile de le rédiger rapidement, face à la quantité à traiter et au temps dont nous disposons.
On m’a en revanche réclamé une fois un test psychométrique pour un enfant de 3 ans, autiste et en 1ère année de Maternelle...
Je m’inquiète d’autant plus pour le respect de la confidentialité qu’il m’a déjà été demandé de transmettre mon compte-rendu par email à la MDPH ou à l’ERSEH...J’ai toujours résisté jusqu’à maintenant mais...
Quand on voit ce qu’il advient de notre enveloppe confidentielle...
cordialement,
Pascale
Bonjour,
J’aurais besoin d’un avis concernant une situation.
Dans l’une des écoles de mon secteur, un élève de CM2 à fait part à une employée municipale d’un vécu de maltraitance chez elle.
Les éléments rapportés suffisent, je pense, à déclencher une Information Préoccupante.
La directrice de l’école me demande de rencontrer l’enfant pour qu’il puisse se confier davantage.
Cette demande m’embarrasse, je ne suis pas sûre, sur le plan légal, de pouvoir y donner suite.
Serait-il possible d’avoir un éclairage concernant le positionnement à adopter face à ce type de demande ?
En vous remerciant par avance.
La semaine dernière, au cours d’une formation à destination des PsyEN EDA du département où j’exerce (gironde), les IEN ASH et IEN présents ont affirmé en séance plénière et au cours des ateliers qu’ils ouvraient les enveloppes cachetées des comptes rendus des examens psychologiques en invoquant le "secret partagé". Sauf, qu’on ne nous a rien demandé ...
Depuis quelque temps, nous avions un doute, concernant les IEN de circonscription.
En effet, ceux-ci doivent donner un avis pour certaines orientations : Segpa, maintien en maternelle, etc. C’est dans ce cadre, qu’ils ouvrent nos enveloppes pour émettre un avis. Or, nous pensions que ces enveloppes cachetées étaient adressées à des psychologues siégeant en commission (MDPH, CDOEA)...
Qu’en pensez-vous ? Quelle conduite adopter pour respecter le code de déontologie ?
Bonjour,
Une éducatrice mandatée par le juge des enfants vient demain dans une école rencontrer toute une équipe car une petite fille (que je connais très bien) a été placée en foyer temporairement suite à ses plaintes pour mauvais traitements pendant les vacances. Les parents disent ne pas comprendre . Il n’y a aucune preuve contre eux / pas de constat de traces.... la petite fille est changeante dans ses dires.
il se trouve que je l’ai rencontrée régulièrement à sa demande pendant 18 mois ; seule sa maman était au courant, elle était terrifiée à l’idée que son père soit au courant de nos rendez-vous. J’ai alerté la directrice et la maîtresse qui après avoir parlé plusieurs fois avec les parents ont hésité et remis en question les confidences de l’enfant. Les parents surtout le papa étaient très convaincants. De plus cette enfant me disait qu’il fallait croire ses parents et pas elle.
Avant les vacances, je lui ai dit que si elle se sentait en danger (m’avait demandé si elle pouvait mourir en cas de coups) il fallait qu’elle aille tout raconter à la police. ( ce qu’elle a fait)
Il se trouve qu’elle avait trouvé une manière de me raconter des choses en écrivant des petits mots cachés dans les livres que je lui prêtais ; elle m’a fait promettre de ne jamais les montrer même si je parlais de ses plaintes à l’extérieur. Je pense que ces mots pourraient interpeller le juge quand à sa décision. Mais ils ont un caractère intime et je ne veux pas qu’ils soient exposés, ni évoqués aux parents comme des indices de leur culpabilité.
Je serais plus pour les montrer uniquement à l’éducatrice mais je crains qu’elle me demande de les prendre ou de les photographier. je n’ai dit à personne leur contenu. la directrice de l’école sait qu’elle m’écrivait
Qu’en pensez-vous ?
Bonjour,
En tant que psychologues scolaires nous sommes amenées à rédiger des compte-rendu d’observations ou de bilan psychologique à destination de la MDPH en vue du projet de scolarisation d’un enfant. Pouvez-vous me préciser la législation concernant ces écrits ? Un parent peut-il s’opposer à ce que l’on envoie un écrit ? Peut-on lui refuser une lecture préalable à l’envoi ?
Merci de m’éclairer sur ces points.
Bonjour,
Je m’interroge sur la possibilité au sein de l’éducation nationale de pratiquer avec des enfants en tant que psychologue de l’éducation Nationale, par l’intermédiaire d’un outil thérapeutique : l’hypnose ? pensez-vous que cela puisse être possible par rapport au cadre de déontologie du métier de psychologue EN ?
Cordialement
Bonjour,
De très nombreuses demandes de bilans psys émanent des centres référents, hopitaux, psys libéraux (sic !), CMPP.... pleuvent en ce moment
Ma liste d’attente s’allonge à vue d’oeil
avec impression d’être utilisé en sous traitant car gratuité...
avec chantage pour faire avancer la date de RDV pour l’enfant...
Est-on obligé de répondre favorablement ?
Les questions de la demande et du protocole restent primordiales
Merci pour votre réponse
bonjour, je suis confronté à un problème déontologique. j’ai été convoqué par mon IEN qui a parlé de faute professionnelle me concernant. j’ai refusé de m’occuper personnellement d’une demande de bilan psychologique pour un élève d’une de mes écoles. Cet élève est le fils d’une collègue psychologue scolaire de ma circonscription. Cette collègue n’accepte pas ce refus. Mon Ien me rétorque que je dois m’en occuper et que le code de déontologie n’est pas une loi et que seule la loi de l’éducation nationale s’applique. elle s’est étayée du document suivant durant l’entretien pour démontrer que ma pratique s’apparentait plus à celle d’un psychologue libéral que de l’éducation nationale. voici le lien : psyedunat.free.fr/publications. j’aimerais savoir ce qu’en pensent la commission juridique de l’afpen et ses adhérents. Je dois reconnaitre que je suis déstabilisé par cette remise en question professionnelle.