Aucune ONG antispéciste n’a reçu d’agrément pour intervenir en milieu scolaire par contre plusieurs associations spécistes ont, quant à elles, leur agrément. La fédération de chasse, le syndicat du lait ou le centre d’information des viandes sont toutes des associations qui promeuvent le spécisme en milieu scolaire grâce au consentement d’une minorité de personnels enseignants et au laxisme d’une majorité. Cette article devrait permettre de réveiller les consciences de ceux qui ne se sont pas encore posés la question sous cette angle.
Merci de cet article qui apporte enfin une caution aux enseignants qui luttent contre toutes les formes de discriminations.
Vous pointez une grave lacune de notre école : il n’ y a pas ou si peu d’ intervenants de protecteurs de la Nature et des Animaux pour venir éveiller et enrichir l’ attrait des enfants envers les animaux.
C’ est aberrant et l’ Education Nationale gagnerait à pallier ce manque ; mais un des freins reste que pour beaucoup d’ humains, s’ intéresser humblement aux animaux s’ est s’ abaisser.
Nous qui avons empathie, compassion et souvent connivence avec les animaux nous savons que c’ est juste l’ inverse !
L’ exemple de La Hulotte et du CPN est une exception, réalisée par un instituteur génial.
Que font nos voisins européens à ce sujet ?
Merci à l’AFPEN pour avoir mis en ligne cet article innovant.
En France, même si les données scientifiques ont rendu évidente la continuité entre l’homme et les autres espèces, notamment les vertébrés, la vision purement discontinuiste reste ancrée dans nos attitudes, dès lors que l’on quitte le domaine des chiens et des chats de compagnie.
Bien sûr, certaines dispositions de l’être humain dépassent de loin celles des autres espèces (le langage, la culture, la technique…)
Mais réfléchir à l’impact de notre relation aux autres animaux sur la construction du sens moral et sur les violences entre humains ne peut qu’ouvrir d’enrichissantes perspectives.
JP Richier (psychiatre)