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  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par REDONDO Richard |  16 mars 2009

    On ne peut dans le cadre de forums ouverts répondre à des problématiques personnelles sans poser un certain nombre de problèmes éthiques et déontologiques.
    Pour répondre tout de même à votre cas particulier, il est possible qu’un psychologue scolaire puisse "observer" un cas particulier dans le cadre général de la classe et justement avoir besoin pour comprendre et éclairer le problème de rencontrer les parents pour pouvoir entamer un entretien ou une évaluation psychologique là avec l’accord des parents. Que la maitresse ne soit pas alertée peut être tout aussi plausible.
    si tel est le cas vous voyez bien que le psychologue scolaire fait son travail de dépistage, dans le cadre de son secret professionnel et que l’on est loin d’un examen psychologique fait sans l’accord des parents.
    Pour finir de vous répondre j’accepterai la rencontre avec ce professionnel et je poserai toutes les questions y compris celle que vous soulevez ici .
    Cordialement

    • Les missions du psychologue scolaire  
      | par dtsara |  5 novembre 2011

      donc la psy scolaire peut rencontrer notre enfant sans notre accord préalable ?
      mais la maitresse a-t-elle le droit de demander à la psy scolaire de rencontrer notre enfant sans en avoir avisé les parents ????

      • Les missions du psychologue scolaire  
        6 novembre 2011

        bonjour,

        Le psychologue respecte et fait respecter le code de déontologie de sa profession :
        "Article 10
        Le psychologue peut recevoir, à leur demande, des mineurs ou des majeurs protégés par la loi. Son intervention auprès d’eux tient compte de leur statut, de leur situation et des dispositions légales en vigueur. Lorsque la consultation pour des mineurs ou des majeurs protégés par la loi est demandée par un tiers, le psychologue requiert leur consentement éclairé, ainsi que celui des détenteurs de l’autorité parentale ou de la tutelle."

        Cordialement,
        DT/BN/AFPEN


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  • heures supplémentaires  
    | par akila m |  16 octobre 2021

     

    Bonjour,
    nous nous trouvons dans l’obligation de travailler en plus le mercredi pour assurer les bilans d’orientation d’élèves du secteur d’une collègue partie en retraite et non remplacée et pourtant nous cherchons ! ( rencontres avec les familles, rdv avec les enfants sans prendre en compte les temps de rédactions, les déplacements et les échanges avec l’école). Il n’est pas question de sacrifier les suivis de nos secteurs respectifs pour ne devenir que des
    "wisqueuses". Personne ne sait nous dire si nous pouvons être rémunérées en heure supplémentaires (comme le sont les professeurs au collège ou bénéficier de RTT). A qui devons nous nous adresser ? notre IEN ne sait pas. Comment expliquez-vous qu’il y ait autant d’étudiants en master de psycho et aucun candidat sur un poste en région parisienne ? Pourtant des efforts ont été faits pour la rémunération des contractuels notamment en rep !
    cordialement AKILA M


  • Renseignements  
    | par Kermabon |  13 juin 2021

     

    Bonjour mon enfant 12 ans et en ulis en ald suivi peut on m obliger à faire un sessad alors que je l à fait suivre dans le privé, tocs sévères et anxiété merci


  • refus de bilan demande de conseils  
    12 juin 2021

     

    Bonjour,
    Tout d’abord merci pour cet espace de discussion.

    Mon fils a été testé en CP, par la psy scolaire de son école. Le bilan a montré un profil HP hétérogène.
    Nous sommes maintenant au collège.
    J’ai demandé à la psy scolaire d’orientation de le réactualiser ( ça a été un combat déjà pour mettre en place un PPRE entre le CM2 et la 6ème et le Covid n’a pas arrangé les choses...)

    Elle refuse , mon fils n’a rien à voir avec "l’échantillon" dont elle s’occupe.
    SI elle me dit oui," elle aura trop de demandes".
    Oui à l’école les apprentissages se passent bien sauf ennui mortel en maths et une grosse difficulté à faire preuve d’empathie en classe ce qui génère des tensions.

    La prise en charge CMP s’arrête on aimerait savoir comment son profil a évolué pour revoir si nécessaire le PPRE.

    A-t-elle le droit de refuser ?
    A qui pouvons nous nous adresser pour dénouer la situation "pacifiquement" ?
    Sur textes législatifs pouvons nous nous appuyer pour infléchir sa décision ?

    Merci pour votre réponse .

    • refus de bilan demande de conseils  
      16 juin 2021

      Bonjour

      Chaque enfant est unique ; c’est pourquoi la psychologue s’inquiète à l’idée que chaque parent pourrait demander un bilan afin de déterminer au mieux les adaptations nécessaires au bien-être de son enfant dans le contexte scolaire.
      Il existe une commission spéciale concernant les enfants à haut potentiel dans chaque département, dans les services de l’inspection académique.
      Par ailleurs, chaque département dispose d’un service spécifique « Ecole inclusive » afin qu’aucune situation ne reste sans réponse.
      Je vous conseille de vous adresser à ces services locaux afin d’obtenir la possibilité d’évaluer les besoins scolaires de votre enfant.
      Auparavant, il serait aussi bienvenu, si la psychologue de l’EN est submergée de demandes comme nous le sommes souvent, de faire établir un nouveau bilan cognitif auprès d’un neuropsychologue en libéral. De cette façon, une partie de travail serait déjà engagée concernant la mise en place des adaptations éventuelles.
      Par ailleurs, le CMP pourrait également vous fournir un compte-rendu du suivi qui sera très utile dans le traitement du dossier et de l’évaluation de l’enfant au niveau émotionnel et relationnel.

      Dans l’espoir que ces pistes vous aideront.
      Bien cordialement

      Patricia Garouste
      Psychologue EN EDA


  • Intervention  
    | par laetitia |  5 juin 2021

     

    Bonjour

    Je souhaiterai savoir si une maîtresse de moyenne section a le droit de faire intervenir un pédopsychiatre en classe pour mon fils sans nous demander notre accord ou mémé nous avertir ?
    Nous avons été informé directement lors d’une réunion éducative
    Cordialement

    • observation en classe  
      12 juin 2021

      Bonjour Madame,

      Les psychologues de l’éducation nationale sont, comme tous les personnels appartenant à cette institution, missionnés au service des enfants et des enseignants fonctionnant sur le temps scolaire.

      Ils sont donc habilités à entrer dans les classes à la demande des enseignants, des directeurs, et dans le cadre de tous les partenariats ou des demandes de la hiérarchie. 

      Seul le bilan cognitif est soumis à la stricte autorisation des parents.
      L’enseignante peut avertir la famille de la venue de ce professionnel qui fait partie de l’équipe enseignante et qui siège en conseil des maitres ou en équipe éducative.

      Les observations effectuées en classe par les psychologues ont pour objectif d’apporter un regard différent et complémentaire à celui de l’enseignant.

      Au cours d’une réunion de l’équipe éducative, l’objectif est que l’ensemble des regards croisés, dont celui de chacun des parents, participe à la représentation la plus juste possible du fonctionnement de l’enfant et contribue à la définition de ses besoins dans le cadre de la vie en collectivité.
      Nous espérons que cette meilleure compréhension de la place, du rôle et des apports des psychologues pourra vous rassurer et vous éclairer quant au bénéfice concernant votre enfant.

      L’AFPEN reste à votre disposition
      Cordialement
      PG & DT psychologues EN


  • Demande de consultation de l’équipe éducative.  
    | par Stéphane |  8 mai 2021

     

    Bonjour,
    Suite à plusieurs réunions de l’équipe éducative, celle-ci nous demande une consultation de mon enfant auprès d’un pédo-psychiatre afin d’avoir un bilan pour diverses causes et trouver des solutions.

    Sachant qu’elle le demande, l’école ne doit-elle pas nous fournir un document signé/tamponné à présenter au spécialiste ?
    Cela devrait être intégralement pris en charge je suppose.

    Par avance merci.

    Cordialement.


  • Etudiante en psychologie  
    | par Salma ElSharkawy |  5 mai 2021

     

    Est-ce qu’un master de PAP : "Psychologie de l’éducation et de la formation | parcours Psychologie de l’Accompagnement Professionnel : approches cliniques et sociales" qui donne accès au titre d’un psychologue, permet de devenir psychologue clinicien en libéral aussi qu’un responsable de RH etc..?

    • master PAP  
      14 mai 2021

      Bonjour

      Avec une licence de psychologie et un M2 dans les filières de psychologie, vous accédez au titre protégé de psychologue.
      Les postes auxquels vous pouvez prétendre ensuite dépendent, en plus de votre titre, de vos compétences, et s’évaluent sur le marché du travail et dans l’entretien préalable à l’embauche si votre CV intéresse un employeur.
      Le M2 que vous mentionnez semble correspondre effectivement à des postes concernant l’orientation professionnelle et les approches psycho-sociales en entreprise, au plus près des besoins des individus.

      Pour s’installer en libéral, le titre de psychologue est important mais non nécessaire. Par exemple les psychothérapeutes disposent d’outils thérapeutiques mais pas forcément d’un titre qui valide la fin d’études universitaires.
      Dans le rapport à la patientèle là encore ce sont vos compétences et vos outils qui font la différence dans l’aide que vous pouvez apporter aux personnes qui s’adressent à vous.

      Des expérimentations sont actuellement en cours pour que les séances de psychothérapie soient remboursées par la sécurité sociale sur prescription médicale.
      Si vous souhaitez rentrer dans ce dispositif, alors le titre de psychologue est effectivement indispensable.

      Bonne chance pour vos études et votre carrière
      Cordialement

      Patricia Garouste
      Psychologue EN EDA


      Bonjour,
      Tous les masters 2 professionnel de psycho n’ouvrent pas automatiquement au titre de psychologue.
      Il faut bien vérifier les conditions à l’inscription au master que l’on choisit, si c’est clairement spécifié .
      Certain master 2 de psycho prépare a des carrières professionnelles annexes.
      Pour accéder à un poste de RH, c’est un diplôme et parcours spécifique autre que « psy », la formation psy peut quelque fois être un plus ou l’inverse selon les attentes et le profil de poste de l’entreprise convoitée.
      Cordialement
      Gaby Keiser Weber
      psychologue EN


  • Bilan psychométrique sur demande de la maitresse  
    | par Diane |  4 mai 2021

     

    Bonjour.
    Notre fils 4 ans en moyenne section (né en décembre) a un décalage de quelques mois (l’équivalent d’un trimestre je dirai) sur les apprentissages. Il a eu un début de vie compliqué avec un trouble de l’oralité entraînant und hypersensibilité sensorielle et 2 rdv de suivi/semaine qui ont continué en petite section. Nous venons de passer à 1rdv/semaine. Petite section en résumé : confinement archi bénéfique il est sur la bonne voie on pogresse ! Moyenne section : début d’année il est en retard mais on y croit. Convocation en mars : la maîtresse seule nous demande de monter un dossier MDPH avec demande d’avs avec en motif : semble ne pas écouter quand elle parle car il regarde par la fenêtre (nous répète tout le soir les histoires etc) et a du mal en graphisme (écritures en miroir, certains mots difficiles) et ne terminé pas une activité si un adulte ne le stimule pas. Elle nous demande pas ma même occasion de lui faire passer divers bilans pour voir ...
    Les spécialistes qui le suivent notent tous le progrès et ne comprennent pas. Pour moi coup de massue..

    J’ai demandé à lui faire passer (sur demande de spécialistes) tour d’abord un bilan psychométrique avec psy EN pour éventuellement la grande section. Et la réponse de l’ecole en gros : ça nous arrange pas. Voyez avec la pmi comme il est en moyenne section. Réponse de la pmi : on est en avril le temps d’avancer rdv il sera en grande section et en gros l’alerte vient uniquement de l’école pas des pros qui le suivent donc l’école n’a qu’à assumer ....

    Que faire ?

    On sort de tout un tas de bilans et suivis médicaux . Le petit en à ras le bol ...
    Consulter / payer évidemment pour éventuellement rien sauf faire plaisir à la maîtresse ?
    Insister lourdement auprès de l’école ?

    Nous sommes perdus ....

    • bilan demandé par la maîtresse  
      7 mai 2021

      Bonjour Madame

      Nous vous remercions de la confiance envers notre association professionnelle et espérons vous aider au plus près de vos besoins.

      En résumé, votre jeune enfant avec un dossier médical fourni et des spécificités de fonctionnement est très correctement accompagné et pris en charge par diverses rééducations pluridisciplinaires.
      En fin de MS l’enseignante se plaint de son écart à la moyenne de la classe plus qu’elle ne s’appuie sur les progrès de l’enfant qui sont manifestes et constatés par l’ensemble des intervenants et par vous même.
      Vous renvoyez vers une demande d’évaluation interne à l’EN qui semble se défausser.
      Pourquoi dans ce cas ne pas solliciter une réunion de l’équipe éducative en présence de l’équipe médico-psycho-pédagogique de l’école et des soignants rééducateurs qui accompagnent votre enfant ? De cette façon l’information s’échangera en direct, avec la complémentarité des regards croisés et un projet de scolarité coordonné avec les soins comme le préconise la Haute Autorité de Santé pour ce qui concerne les enfants fragiles.
      Par ailleurs, les temps de bilans sont variables selon les besoins. A quoi servirait aujourd’hui un bilan cognitif ? Il vaut mieux s’appuyer sur des observations fines de ce que votre enfant réussit à faire seul en toute autonomie, ce qu’il réussit en étant aidé, et ce qui reste pour l’instant hors de sa portée même avec de l’aide.
      Dans cette mesure le GEVASco (rempli par l’enseignante) peut être utile pour évaluer la nécessité de constituer ou non un dossier MDPH.

      Le dossier MDPH est une procédure administrative d’aide et de demande de compensation. Ne restez pas heurtée par le terme « Handicap » (facile à dire....les conseilleurs ne sont pas les payeurs et nous savons les douleurs des familles d’enfant fragiles pour une raison ou une autre)
      Il est constitué par les familles qui le souhaitent.
      Vous conservez votre libre arbitre, le mieux étant bien sûr d’être accompagnée par l’ensemble d’une équipe coordonnée.

      Bien cordialement, en vous souhaitant d’aborder sereinement la situation et de poursuivre paisiblement dans l’accompagnement des progrès de votre fils.

      Patricia Garouste
      Psychologue EN EDA


  • WISC-V contesté  
    | par Catherine |  14 janvier 2021

     

    Bonjour,

    Suite à des plaintes de l’école quant au comportement de ma fille en classe, elle a passé en fin d’année scolaire de CP le test WISC-V chez un psychologue libéral, concluant à une précocité intellectuelle, au profil hétérogène.

    Cette année en CE1, l’enseignante se trouve en difficulté avec ma fille (refus de travailler, énervement), et veut donc faire une demande d’AESH auprès de la MDPH. Comte tenu du bilan de ma fille j’ai demandé à la direction de saisir le référent académique EIP, ce qui a été refusé.

    Dans ce cadre la psychologue scolaire s’est entretenue 3 fois avec ma fille, une fois avec moi. Seulement, lors de la réunion d’équipe éducative, elle a contesté la précocité détectée par le bilan psychométrique effectué en libéral (sans présenter d’argument) et refuse de me fournir son compte-rendu. De plus, à ma grande surprise, lors de cette réunion plusieurs aspects de ma vie privée ont été évoqués (sans mon accord, et sans qu’elle l’ait évoqué en entretien) et injustement critiqués.

    Cette attitude prive ma fille des adaptations pédagogiques auxquelles elle pourrait avoir droit et laisse l’enseignante en difficulté, sans ressource. Le dialogue avec la direction est difficile.

    Pourquoi la psychologue scolaire conteste ce bilan, et que faire ?
    Puis-je contacter quelqu’un de l’EN pour une aide ?

    • WISC V et EIP  
      16 janvier 2021

      Bonjour

      Votre message aborde plusieurs points :
      - le fonctionnement des enfants à haut potentiel, leurs spécificités individuelles -au delà du haut potentiel- et leur droit à être accompagnés dans leur scolarité si nécessaire
      - le diagnostic de douance (fait à l’extérieur de l’école) et les perspectives possibles
      - les relations problématiques au sein du système (famille / école et enfant / enseignante)
      - la posture de la psychologue de l’EN (vis à vis de vous, de l’équipe éducative, du bilan)
      - les recours possibles

      Le diagnostic de haut potentiel est effectivement posé grâce au test psychométrique.
      Un WISC 5 est valable pour l’ensemble des partenaires. Ses résultats doivent être éclairés par les commentaires et l’analyse du psychologue qui a procédé à la passation car la dimension clinique est importante.
      En effet, la dimension « statistique » du haut potentiel peut être hétérogène, ce qui est visiblement le cas de votre fille et peut expliquer pour partie certains de ses problèmes
      Mais le bilan ne suffit pas à lui-seul à rendre compte de certaines difficultés (difficultés d’apprentissages, mauvaise gestion des émotions...) C’est pourquoi l’enfant doit être compris dans une dimension plus globale, incluant la dimension familiale, psycho-affective et la dimension scolaire et motivationnelle (relation avec son enseignante, relations avec les autres élèves...)

      La réunion de l’équipe éducative propose un temps de regards croisés dans le seul objectif de parvenir à cette compréhension globale et systémique.
      Dans un deuxième temps, l’objectif de cette réunion est de trouver des solutions valables pour l’école, pour la famille et pour l’enfant lui-même.
      Le dossier MDPH est constitué par la famille seule, qui apporte toutes les pièces nécessaires au dossier.
      Pour une demande qui touche les compensations scolaires, l’enseignante doit fournir un GEVASco.

      En cas de dissensions importantes, l’inspecteur de l’éducation nationale de la circonscription peut être contacté par les familles. Il est le supérieur hiérarchique des enseignants et des psychologues du 1er degré.
      Il existe également une commission EIP dans certains départements que vous pouvez contacter par l’Inspection académique ou la possibilité de contacter directement le chargé de mission EIP qui apportera un complément de guidance pour l’accompagnement de votre enfant à l’école.

      Les textes de référence sur lesquels vous appuyer sont ici
      https://eduscol.education.fr/1144/le-service-public-de-l-ecole-inclusive

      La co-éducation est le levier le plus important pour que l’enfant s’empare du sens à donner à la situation scolaire

      Bon courage pour résoudre cette situation tendue.
      Cordialement

      Patricia Garouste
      Psychologue EN
      administratrice AFPEN

      • Test psychologue scolaire  
        | par duhem |  7 février 2021

        Bonjour

        A t on le droit de demander à ce que sa fille soit testée par la psychologue scolaire car le directeur de l école refuse et veut qu elle aille voir orthophoniste pour manque de concentration
        Les orthophonistes ont des listes d attentes assez longues
        Et peut être qu une avs serait bénéfique

        Merci pour la réponse que vous apporterez

        • comment obtenir une aide  
          8 février 2021

          Bonjour

          Face aux difficultés diverses des élèves, les professionnels se trouvent souvent dans une démarche de repérage / dépistage / diagnostic pour une prise en charge ciblée.
          Les parents sont donc sollicités quand les enseignants repèrent un type de problème ou un autre en classe, de façon à accompagner cette démarche grâce à différents professionnels, dans et hors de l’école.
          En fonction des personnels et des habitudes de travail qui existent sur un secteur, les enseignants peuvent se tourner vers les membres des RASED (enseignants spécialisés et psychologues) avant d’envoyer vers des bilans complémentaires extra-scolaires.
          Dans les textes, les psychologues de l’EN sont à disposition de TOUS les élèves. Dans la réalité, évidemment, l’explosion du nombre de demandes rend sur le terrain les choses un peu plus compliquées.
          Quelques fois, il n’y a plus de RASED, ou les postes de psychologues ne sont pas pourvus ou les demandes sont trop nombreuses et les enseignants envoient directement vers des bilans en libéral.

          Dans tous les cas, vous devriez pouvoir vous entretenir du problème avec la psychologue elle-même pour avoir au moins un conseil. Les numéros de téléphone figurent normalement sur les sites des circonscription.

          Par ailleurs, la demande d’AVS est lourde et complexe et nécessite que cette démarche de dépistage / diagnostic soit effectivement complétée. Le diagnostic des difficultés attentionnelles passe par la passation de tests spécifiques et une consultation spécialisée auprès d’un neuropédiatre.

          Vous pouvez aussi demander qu’une réunion de l’équipe éducative (directeur / enseignant / psy EN si possible / médecin EN si possible et vous ) vous éclaire sur la conduite à tenir pour que votre enfant puisse bénéficier de l’aide dont elle a besoin sur son parcours de scolarité.

          Bon courage pour ces démarches qui sont effectivement longues et dépassent souvent le seul cadre de l’année scolaire.
          Cordialement 

          Patricia Garouste
          Psychologue EN

          • obtenir de l’aide  
            10 février 2021

            Madame,

            Vous avez bien entendu le droit de rencontrer la psychologue qui travaille dans l’école où est scolarisée votre fille. Le plus simple est de lui téléphoner de façon à ce qu’elle vous propose un rendez-vous. C’est au cours de cette rencontre qu’elle pourra déjà apprécier la situation et vous expliquer comment elle voit son intervention qui peut ,en effet être une proposition de bilan psychologique.
            Cordialement
            Monique Colasse psychologue


  • saut de classe  
    10 janvier 2021

     

    Bonjour,

    Mon fils Paul est en moyenne section et sa maitresse suggère vivement qu’il intègre la classe des grandes sections dès à présent pour ensuite passer en CP dès l’année prochaine.

    Sa maîtresse dit que Paul semblait ravi de ce passage chez les plus grands mais après lui avoir dit qu’il pouvait se confier à moi si il le souhaitait par rapport à tout ça, il m’a dit de dire à sa maîtresse qu’il ne souhaite pas aller en grande section, et ne m’en dit pas plus. A savoir que tout changement dans la vie de mon fils semble l’inquiéter (je suis pareil)...

    Je n’ai pas insisté sur le sujet de peur du blocage... mais pensez vous que cette décision devrait être prise par moi ? Est ce que je devrais avoir une vraie discussion avec lui en lui parlant des points positifs de ce changement et des négatifs ? Ou dois je laisser la maîtresse faire son intégration sans en discuter avec lui davantage ?
    Merci pour votre aide.

     

    • saut de classe  
      10 janvier 2021

      Bonjour

      La question du saut de classe revêt différents aspects (entre autres…)
      - l’aspect cognitif : la capacité de l’enfant de disposer d’outils de pensée très performants pour son âge 
      - l’aspect scolaire : le repérage par les enseignants d’enfants qui travaillent très bien et rapidement et qui peuvent éventuellement s’ennuyer s’ils ne sont pas assez stimulés dans leur groupe d’âge
      - l’aspect social : la relation aux pairs et la qualité des amitiés engagées
      - l’aspect affectif et émotionnel : la sensibilité de l’enfant et sa perméabilité aux aspects potentiellement anxiogènes de l’environnement

      Quand les enseignants proposent un raccourcissement de cycle, c’est qu’en général ils observent que l’enfant en question a les moyens « scolaires » de franchir ce cap. Cependant sur le plan administratif, cette décision doit s’accompagner d’une réunion de l’équipe éducative et se prendre en collaboration avec la famille. Sans aucun doute d’un côté ou de l’autre et si l’enfant est enthousiaste face à cette perspective, la décision n’est qu’une formalité.

      Si la famille est inquiète de la proposition de l’enseignante, les parents peuvent faire appel au psychologue scolaire pour faire le point de façon objective avec l’enfant, non seulement afin d’évaluer ses compétences et ses possibilités au delà des outils scolaires, mais aussi pour que l’enfant puisse être sollicité dans son désir personnel. 

      Par exemple, j’ai suivi récemment une situation pour laquelle les parents ont refusé cette proposition faite en MS. Actuellement en CE1, la petite fille s’ennuie désormais beaucoup trop à l’école, et depuis trop longtemps.

      Toute la question est donc de pouvoir réfléchir de façon collégiale mais aussi avec l’enfant lui-même pour l’accompagner dans l’une ou l’autre de ses décisions actuelles (rester dans la même classe avec ses copains ; changer de classe, voir ses copains à la récréation, et « donner plus à manger à son cerveau"), tout en sachant que si le raccourcissement de cycle n’est pas fait aujourd’hui, il y a de fortes chances pour qu’il soit reproposé à un moment ou à un autre de la scolarité de votre enfant. Vous avez donc et les ressources pour vous aider (l’équipe pédagogique et le psychologue), et le temps pour réfléchir sans vous bousculer ni bousculer votre enfant.

      Bon courage et bonne année !

      Patricia Garouste
      Psychologue EDA

      • saut de classe  
        10 janvier 2021

        Bonjour,

        Cette décision, après avis de l’équipe éducative, revient au final aux parents.
        Chaque situation est toujours singulière et ne « prédit » d’aucune évolution quelle que soit la décision prise, dans un sens comme dans un autre. L’important est de prendre cette décision en confiance et au bon moment.
        Le raccourcissement de cycle peut être accordé une seule fois tout au long des cycles 1,2 et 3 de l’école primaire (maternelle et élémentaire).
        Lorsque l’école le propose, ce projet s’inscrit habituellement positivement.

        Au-delà de la question scolaire, c’est aussi un choix éducatif : soutenir en toute confiance un enfant dans ce passage vers la grande école et les exigences qu’elle comporte en faisant tout autant confiance à l’école, ou bien soutenir en toute confiance le fait de lui laisser un encore un peu de temps pour s’épanouir autrement en GS. Le raccourcissement de cycle pourra alors aussi se faire au cours du cycle 2, voire du cycle 3, selon évolution.
        La décision quelle qu’elle soit, devra s’accompagner de quelques aménagements afin que l’enfant puisse continuer à progresser à son niveau dans le cours retenu (GS ou CP).
        Dans le doute, vous pouvez prendre avis auprès du psychologue de l’école.

        Mme Gaby Keiser-Weber
        psychologue


  • Demande d’informations et de contacts  
    14 décembre 2020

     

    Bonjour

    Suite à des événements nous avons fait passer le WISC-IV à notre enfant pour aider la maîtresse à accompagner notre fille. Le psychologue scolaire refuse d’utiliser ses résultats probants (ces tests ont été faits chez une praticienne reconnue et spécialisée).
    Le refus du psychologue entraîne une non connaissance des adultes encadrants et pose notre enfant en proie et en victime des adultes encadrants (elle va chez son thérapeute à 5 ans et demie une fois par semaine).

    Quoi faire et comment solliciter une autre personne pour accompagner l équipe pédagogique ? En maternelle il y a aussi des enfants précoces et Très Haut Potentiel.
    Merci de nous avoir lu

    • demande d’informations et de contacts  
      14 décembre 2020

      Bonjour,

      Loin de nous le fait de remettre en question vos choix de parents, cependant le WISC 5 est sorti depuis 5 ans et devrait désormais être utilisé par l’ensemble des psychologues.
      Les deux éditions WISC 4 et WISC 5 ont une réelle incidence sur le diagnostic de cette population d’enfants dit à haut potentiel.
      Comme toutes les spécificités de fonctionnement des enfants à besoins éducatifs spécifiques, la douance doit effectivement être prise en compte.

      En ce qui concerne le travail avec l’équipe d’école et le psychologue EN, vous pouvez solliciter un entretien auprès de la direction et demander une réunion de l’équipe éducative de façon à faire circuler la parole et sortir de cette situation de blocage. En se centrant sur les besoins et sur la volonté d’une co-élaboration on parvient souvent à dépasser les solutions toutes faites qui sont apportées par les uns ou les autres à l’exclusion des autres regards.
      Bon courage pour ce travail en confiance et en co-éducation dans notre école inclusive au service de tous les enfants.

      Cordialement

      Patricia Garouste
      Psychologue EN EDA


  • accord parental  
    | par Obsidienne |  18 novembre 2020

     

    Bonjour
    Un rendez vous pour mon fils a été pris par une personne du collège (mais nous ne savons pas qui, le cpe non plus.) au près de la psychologue du collège. Nous n’en avons pas été informé. Seul mon fils a reçu un petit billet lui disant qu il avait rendez vous. Est-ce une pratique possible au collège ? Il me semble qu en élémentaire , l accord des parents est nécessaire.
    Merci pour votre réponse

    • Quelle est la réponse ?  
      | par Jazz17 |  11 mars 2021

      Bonjour,
      Avez-vous eu une réponse à votre question ?
      Moi aussi je me demande s’il est possible de faire une consultation d’un enfant (école primaire) sans même avertir les parents ??

      • bilan psy et autorisation  
        12 mars 2021

        Bonjour

        Les pratiques sont souvent différentes entre le 1er et le 2nd degré. Nous n’avons pas le droit, dans les écoles, de rencontrer individuellement un enfant à plusieurs reprises ou de faire un bilan sans l’autorisation de ses parents.
        Cordialement
        DT/BN-AFPEN


  • Orientation Ulis lycée  
    | par carine Martinelli |  4 octobre 2020

     

    Bonjour,
    Je souhaite demander une orientation Ulis lycée pro pour mon fils qui est en 3eme Ulis collège (pps valable jusqu’en août 2022). Dois-je attendre la réunion d’équipe éducative prévue début novembre pour faire ma demande auprès de la Mdph ? Est-ce qu’un compte-rendu de la psychologue scolaire est obligatoire pour le dossier (j’ai le certificat médical du neurologue, un compte rendu de la neuropsychologue, de l’orthophoniste et un Wisc mais qui date de 2016). Dois-je demander le gevasco à l’enseignante referente ou est-ce que le PPS en cours suffit ?
    Merci pour votre aide

    • Orientation Ulis Lycée  
      6 octobre 2020

      Bonjour Madame,

      Rassurez-vous, le PPS est valable jusqu’en 2022, l’orientation ulis sera donc valable aussi pour l’année 2021-2022, donc il n’y a pas nécessité, normalement, de refaire des bilans... Nous vous conseillons de vous rapprocher de l’enseignante-référente du secteur ou du psychologue de l’Education nationale du collège pour savoir comment si besoin anticiper ou se préparer à la réunion de novembre. Vous aurez toutes les informations nécessaires à ce moment là.

      Bien cordialement,
      DT/BN-AFPEN


  • Rôle du psychologue scolaire dans le GEVASco  
    | par Fischler |  1er octobre 2020

     

    Bonjour

    je suis en train de faire un dossier MDPH pour que mon fils bénéficie d’un ordinateur en classe (pour une dysgraphie).

    L’école doit remplir le Gevasco.

    Quel est le rôle de la psychologue scolaire : doit elle recevoir mon fils ? lui faire passer un bilan ? ou seulement participer à l’équipe éducative ?

    Merci d’avance

    N. Fischler

    • rôle du psyEN  
      | par Patricia G |  2 octobre 2020

      Bonjour

      Dans le cas d’une demande de matériel adapté, le psychologue EN n’est pas sollicité en règle générale.
      En revanche, ce sont tous les bilans complémentaires au certificat médical (bilan en psychomotricité et ou graphothérapie, et en ergothérapie) qui seront précieux pour éclairer la décision de l’équipe technique de la MDPH
      Une évaluation et des observations fines au niveau scolaire sont indispensables, de même que des copies des productions de l’enfant que vous joindrez au dossier.

      Bien à vous
      Patricia Garouste
      Psychologue EN
      administratrice AFPEN


  • Dossier MDPH et psychologue scolaire  
    | par Melanie Joppin |  27 septembre 2020

     

    Bonjour,

    Je suis en train de faire le dossier mdph de mon fils.Le directeur de l’école me dit qu’il doit être vu par la psychologue scolaire.Or, je ne fais pas du tout confiance à cette personne (désolée...La précédente psy scolaire était une perle par contre) qui a des informations tout à fait superficielles sur le TDAH (or mon fils est Tdah).Il est suivi en consultation neurologique et a refait recemment un WISC et un TEACCH..Dois je quand même passer par la psy scolaire pour finaliser le dossier ? Si oui, puis-je assister à l’entretien ?

    Merci d’avance pour vos réponses

    Mél

    • dossier MDPH  
      | par Patricia |  29 septembre 2020

      Le dossier MDPH est constitué sous la responsabilité des parents.
      Seuls quatre documents sont obligatoires :
      - le dossier administratif
      - les justificatifs d’identité et de domicile`
      - le certificat médical (mieux vaut qu’il soit rempli par un médecin spécialiste)
      - le GevaSco

      Tous les autres documents sont facultatifs, même s’ils aident à la compréhension de la situation.

      Dans le cas de votre fils, diagnostiqué TDAH, joignez tous les bilans et évaluations effectués, en particulier ceux sur lesquels le diagnostic s’appuie.
      La rencontre individuelle avec la psychologue de l’école ne semble pas du tout indispensable ici puisque tous les tests ont déjà été conduits par ailleurs.
      Si le Gevasco a été rédigé au cours d’une équipe éducative, la psychologue aura peut-être pu donner son avis dans ce cadre.

      Cordialement

      Patricia GAROUSTE
      Psychologue EN
      Membre du conseil d’administration de l’AFPEN


  • demande de bilans hors secteur  
    13 juin 2020

     

    Psychologue Education Nationale, ma hiérarchie me demande de réaliser des bilans hors de mon secteur sur une autre circonscription. Il n’arrête de me relancer.
    Il y a une absence de texte de loi concernant les secteurs des psychologues.
    L’administration peut elle obligée un psychologue d’effectuer des bilans même si c’est dans la démesure ? Un psychologue En est il en position de refuser de faire passer ces bilans puisque ils sont hors secteur ?
    Ma hiérarchie n’arrête pas de me relancer et d’ajouter de nouveaux bilans à réaliser !

    • demande de bilans hors secteur  
      13 juin 2020

      Bonjour,

      Vous pointez une situation que vivent de nombreux collègues partout dans le territoire national.
      La pénurie de psychologues s’accompagne d’une augmentation de travail pour les collègues en postes et souvent d’ injonctions hiérarchiques insistantes, dont certaines entraînent des conflits entre les psychologues et les IEN.

      L’AFPEN ne manque jamais de soulever la question des postes vacants, du nombre de places au concours et du recrutement de contractuels à chacune de ses représentations.

      Non, il n’y a pas de textes officiels concernant les secteurs de psychologues.

      Cependant depuis 2017, le rattachement administratif est prononcé sur une circonscription et non plus sur une école avec un secteur.
      C’est donc l’IEN qui gère les moyens et répartit les personnels en fonction des besoins (c’est ce qu’on appelle le pilotage du RASED)
      Par ailleurs, il existe depuis 2015 une structure de Pôle ressources de circonscription qui se trouve sous sa responsabilité et qui vise à traiter les demandes de la circonscription quand le RASED d’un secteur n’y suffit pas.

      Cependant à l’impossible nul n’est tenu.
      Dans nos 24h de service, nous avons déjà du mal à entendre toutes les plaintes, à travailler et à répondre aux demandes une fois qu’elles sont correctement formulées et qu’elles peuvent se traduire par des interventions ciblées, avec des objectifs précis.

      Une des façons de vous protéger consiste à mettre en évidence votre travail : fournissez régulièrement votre bilan d’activité.

      Un second élément indispensable consiste à penser une procédure : les enseignants doivent faire leur demande par écrit, ce qui leur impose de réfléchir à ce qu’ils ont déjà mis en place, aux points de fragilité mais aussi aux points d’appui de l’enfant.

      Cette fiche de demande d’aide peut soit vous être transmise, soit être transmise au pôle ressource ; dans tous les cas les demandes doivent être analysées et réparties. Le psychologue a le choix de ses outils et de ses modalités d’intervention. Il peut se contenter d’une observation et d’un avis.

      Une stratégie complémentaire est bien sûr d’expliquer aux directeurs (ceux de votre secteur et ceux du secteur non pourvu) que vous ne pouvez pas répondre à l’ensemble des demandes, et que les équipes doivent elles-même trier pour ne faire remonter que les urgences. Par ailleurs, le calendrier institutionnel est exigeant et le travail doit être réparti sur l’année scolaire en fonction des différentes commissions.

      Dernier point ; la crise sanitaire que nous traversons nous demande de travailler de façon beaucoup plus systémique, en regardant tous ensemble quels sont les leviers pour que les enseignants cessent de considérer que c’est l’enfant qui a un problème avec l’école. N’est-ce pas plutôt l’école qui a un problème avec l’enfant ? (de très nombreux enfants ont beaucoup progressé pendant le confinement, dont certains repérés comme étant en difficulté, et d’autres pour lesquels les équipes pensaient à une orientation !....)
      Et dans ce cas que fait l’école pour ne plus avoir de problème ?...

      En dernier recours et en cas de conflit, vous pouvez solliciter les syndicats pour vous accompagner à un entretien avec votre IEN.

      Bon courage
      Bien cordialement

      Patricia Garouste
      Psychologue de l’Education Nationale

      • demande de bilans hors secteur  
        13 juin 2020

        Bonjour,

        D’abord une simple remarque , un peu décalée par rapport à votre question.
        L’IEN peut vous demander de rencontrer une famille et/ou vous solliciter à propos d’une situation mais il ne peut vous demander des bilans ; vous seul.e pouvez décider de la façon dont vous allez aborder la situation.

        Pour répondre le plus simple serait que les enseignant.e.s et/ou les parents concernés prennent contact avec vous et vous pourrez ainsi juger de la pertinence d’une intervention.

        Ce qui est certain : globalement le nombre d’enfants que vous pouvez voir n’est pas extensible !
        Cordialement,
        Monique Colasse , psychologue, ex-administratrice de l’afpen

      • demande de "bilans" hors secteur  
        | par Norma  |  9 septembre 2020

        Psychologue Education Nationale, je me retrouve dans votre témoignage. Je vis aussi la même chose. C’est fatiguant car quoique nous fassions comme rédiger un compte rendu d’activité de fin d’année scolaire qualitatif et quantitatif étayé, les demandes de bilans en dehors de notre secteurs continuent ! Il y a un vide juridique concernant nos zones géographiques ce qui permet de nous rendre corvéable.
        De plus, même si nous avons le choix de nos outils et dès lors que nous rencontrons les parents en demande d’aide, nous nous engageons moralement. Bien souvent, une simple observation ne suffit pas pour qu’un enfant obtienne des aides !
        Donc, pourquoi l’AFPEN n’a t’elle pas veillée à la question de nos zones d’intervention lors de la création du corps des Psychologues EN ? Je ne comprends pas ! Nous avons tellement perdu !


  • AVS et sessad  
    | par guerini |  11 juin 2020

     

    Bonjour
    J ai un gros problème avec la directrice de l école avec mon enfant de 7 ans Après une convocation elle me demande de prendre rendez vous avec la psychologue de l école où le cmpp car elle me dit que mon enfant à besoin d une avs et du sessad car il ne sait pas lire ni écrire ni compter donc j appelle la psychologue de l école et le CMPP concernant la psychologue de l école cela fait 9 mois que j ai laissé un message sans réponse le CMPP me rappelle pour un rendez-vous. Je vais au rendez-vous avec mon conjoint et mon enfant après 3 séances le psychologue me dit que mon enfant va bien qu il n a pas besoin d avs ni du sessad. La directrice me donne un autre rendez-vous je lui explique Ceux que le psychologue m a dit et la elle me répond qu elle ne travaille pas avec lui et que c est qui décide si mon enfant avait besoin du sessad ou d une avs elle l a signalé au assistante sociale protection des enfants que je refusais avs et le sessad pour mon enfant
    J ai pris aussi rendez vous à un neurologue pour un bilan est que l avis d un psychologue est plus important que son avis et quelles sont mes recours
    Merci beaucoup

    • AVS et SESSAD  
      13 juin 2020

      Bonjour,

      Le point de vue des équipes d’écoles, celui des soignants extérieurs et celui des familles sont complémentaires.
      Les familles portent la responsabilité de leurs choix concernant leur enfant.
      Cependant les constats effectués par l’école sont importants en termes de besoins de l’enfant au sein de la communauté scolaire.

      Pourquoi ne pas insister pour que la directrice contacte elle-même la psychologue de l’Education nationale avec laquelle elle travaille sans doute ?
      Pourquoi ne pas solliciter la réunion d’une équipe éducative en présence de tous les partenaires ?
      Si la psychologue du CMPP ne peut pas se déplacer, peut-être pourriez-vous lui demander un compte rendu de ses observations, ou de se mettre en lien avec la psychologue de l’école ?

      Dans tous les cas, c’est un travail de partenariat dans lequel chacun doit prendre sa part.

      Bon courage à vous pour cette situation.

      Ne vous inquiétez pas trop de cette « menace » de la protection de l’enfance, d’autant que les démarches diagnostiques sont faites et que vous les poursuivez. Demandez des compte-rendus écrits à tous les professionnels.

      Bien cordialement

      Patricia Garouste
      Psychologue de l’Education Nationale


  • Les différents tests et le psy EN  
    | par GROSSMANN |  4 avril 2020

     

    Bonjour,
    Actuellement psychologue de l’éducation nationale stagiaire, j’aurais aimé savoir, au regard d’enfants atteints d’autisme, si des tests spécifiques et standardisés tels que l’ADOS ou autre, évaluateurs, étaient possiblement administrables par un psy EN (formé et en possession de ces tests) ? A-t-il le droit d’administrer d’autres tests que le WISC, WIPPSI, etc. ?

    Merci de vos réponses,
    Cordialement,

    • tests autisme  
      5 avril 2020

      Le psychologue a le libre choix de ses outils.

      Pourquoi y aurait-il des restrictions ?

      Dans la démarche Repérage / Dépistage / Diagnostic le psychologue peut se positionner à différents endroits selon qu’il participe à une observation, qu’il utilise un test ou un autre en fonction de ses hypothèses et de ses compétences et qu’il s’inscrit dans une démarche nécessairement pluridisciplinaire.

      C’est ensuite dans la relation à la famille et aux autres soignants que se pose la question du partage d’information : si avec l’ADOS c’est le psy EN qui participe au diagnostic de l’autisme de l’enfant, il faut nécessairement que ce soit repris en amont et en aval par une équipe élargie et que ça débouche sur des soins que l’école ne peut pas assurer…

      On est donc là, à mon avis, sur une question qui concerne plus la façon globale de travailler en partenariat que sur la question de l’utilisation de l’outil.
      Bien cordialement,
      Patricia Garouste
      Psychologue de l’Education Nationale

      • Merci  
        | par GROSSMANN |  6 avril 2020

        Merci beaucoup pour votre retour avec lequel je suis tout à fait d’accord, bonne continuation à vous,


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par Leah |  10 mars 2020

     

    Bonjour,

    Merci pour ce forum très intéressant, j’espère que vous aurez également un conseil à nous donner.

    Nos filles sont entrée en maternelle à deux ans sur proposition de la directrice. Nous avons accepté qu’elles y aille car tous les amis qu’elles avaient depuis leur entrée en crèche à trois mois étaient dans l’année de leurs trois ans et quittaient la crèche (certains d’entre eux ont à peine 15 jours de plus qu’elles). Elles ont fait leur rentrée en septembre en même temps qu’eux sans aucun aménagement spécifique et sont très épanouies dans leur scolarité. La directrice qui est aussi leur enseignante nous a même à plusieurs reprises déclaré que nos filles étaient verbalement en avance sur le reste de la classe.
    Bref tout allait au mieux jusqu’à ce qu’elle nous annonce que nos filles ne suivraient pas leur camarades en MS. Elle nous a expliqué que c’était la loi, chose que nous ingnorions. Il n’avait jamais été question de cela quand elle a proposé de scolariser les filles, nous n’avons eu aucun détail de ce type dans aucun document qu’elle nous aie communiqué jusqu’en février dernier.

    Nous pensons que cet état de fait n’est pas profitable au bien être de nos enfants et a leur épanouissement scolaire, d’une part car la sécurité affective de deux ans de liens avec leur camarades est manifestement une grande source de bien-être à l’école pour elles, mais aussi car si l’une des jumelles paraît déjà légèrement en avance, si ce n’est au moins au même niveau que ceux passant en MS en termes d’acquis scolaires , (compte jusqu’à 5, reconnaît certaines lettres, récite l’abc et construit des phrases plutôt correctes avec sujet verbe et complément, mémorise des chansons et fait des blagues ), l’autre l’est très nettement (compte sans difficulté jusqu’à 12, fait des synthèses orales sur beaucoup de sujets employant des phrases complexes généralement grammaticalement correctes même au conditionnel ou au passé et commence à lire et écrire certaines lettres), ce sans compter qu’elles sont bilingues français-portugais à la maison. Nous avons demandé un raccourcissement de leur cycle à la directrice et c’est l’inspectrice qui vient de nous répondre qu’elle ne considèrera notre demande que l’an prochain.

    Nous trouvons cette situation injuste et préjudiciable pour elles deux (c’est inexplicable au regard de ce qu’elles ont eu largement le même parcours que leurs copains et vraiment à mínima les mêmes aptitudes. Ainsi, outre que nous ayons peur qu’elles s’ennuient nous avons surtout la crainte qu’elles vivent cela très mal alors que cela pourrait être évité (les MS ont des droits que les PS n’ont pas et elles vont être coupées d’un groupe dans lequel elles ont toujours évolué jusqu’à présent avec qui elles ont tissé près de trois ans de liens) , sans autre réel motif qu’une date de naissance différente de 15 jours et au détriment de ce qui serait probablement plus dans leur intérêt. Nous ne savons pas vraiment quoi faire pour prévenir cela vu les réponses actuelles de la directrice et du Dasen.

    Notre généraliste a demandé à ce qu’elles puissent rencontrer le médecin de la PMI, nous allons les faire rencontrer un psychologue en externe et passer des test WPPSI, mais faudrait il demander à rencontrer le psychologue scolaire, le médiateur académique ou demander à ce le conseil départemental tranche après le conseil des maîtres ou encore saisir le défenseur des droits ou la justice, bref quoi et dans quel ordre ?

    Si nous leur demandions leur avis, elles refuseraient de rester avec ceux de leur classe arrivés en cours d’année, en horaires aménagés qui n’ont pas eu le même parcours n’en sont pas au même et qu’elles évoquent, parfois, quand on les entend jouer, comme étant "des petits" alors qu’elles ne parlent pas de leurs copains comme de grands...

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      | par TRAMONI Daniel |  12 mars 2020

      Bonjour,
      Nous ne doutons pas de la justesse de vos propos au sujet de vos filles et de leur capacité cognitive, mais l’institution du système scolaire français fonctionne en année civile de naissance pour le passage des classes.
      Comment mettre un peu de souplesse et décider au ë cas par cas  » du cursus scolaire de chacun d’entre eux pour un développement singulier ?
      En France, le cycle 1 est composé de 3 sections avec 1 an de scolarisation pour chaque section ( PS, MS et GS ) et la Toute Petite Section est en sus . Ce qui veut dire que dans leur grande majorité les enfants font trois ans de maternelle et ceux qui sont entrés à l’âge 2 ans ( selon l’année civile de naissance) font 4 ans. A l’exception d’un tout petit nombre qui obtiennent une dérogation de ë saut de classe  ».
      Dans la plupart des écoles maternelles, certaines classes sont à ë double niveau  » PS/MS ; MS/GS … ce qui permet une souplesse. Les enfants peuvent alors s’adapter au niveau qui leur convient le mieux.
      Dans l’hypothèse où les effectifs le permettraient la directrice pourrait créer l’an prochain une classe de PS/MS, vos enfants seraient officiellement inscrites sur le logiciel ë base-élèves en PS, puis l’année suivante passeraient en MS/GS et seraient inscrites en MS. Le passage anticipé (saut de classe) se déciderait à votre demande et/ou celle de l’enseignante en fin de MS, donc l’année prochaine pour aller directement au CP. C’est le conseil des maîtres (souvent composé d’un.e professeur.e de CP) qui décide avec parfois l’appui d’un bilan psychologique demandé mais qui n’est pas obligatoire. L’IEN a un avis consultatif uniquement.
      L’important est le développement harmonieux de vos filles, cette course au ë saut de classe  » peut s’avérer parfois un mauvais choix. On s’aperçoit statistiquement qu’un manque de maturité se fait sentir au niveau de la seconde du lycée…
      Voilà quelques éléments qui peuvent vous aider à trouver les réponses les meilleures pour vos filles, en leur préservant des temps de jeux et d’activités culturelles et sportives diverses.

      Bien cordialement,
      DT/BN-AFPEN

      • Possibilités d’interventions des psychologues de l’EN  
        | par SAINTE-MARIE Laurent |  6 avril 2020

        Bonjour, merci de votre réponse et désolée de notre retour tardif.

        Du point de vu de Juliette et d’Alice, la distinction TPS/ PS n’a jamais été soulignée , elles n’a jamais été expliquée, et elles ne l’ont jamais ressentie pour elles (mais pour d’autre enfants, voire plus loin)

        Aujourd’hui nos enfants se sont assimilés à tous les enfants qui ont leur anniversaire de 3 ans pendant l’année scolaire. Avoir 3 ans est pour elles comme une étape à franchir en maternelle avec les autres enfants pour grandir. Car aujourd’hui c’est bien de cela dont il est question : grandir. Tout au long de l’année Juliette et Alice, comme tous les autres enfants, évoluent en apprenant à faire de nouvelles choses (tirer un trait au crayon, être propre, marcher sur une poutre, etc …) et chaque nouvel acquis leur montre qu’elles grandissent. Si l’année prochaine tous les autres enfants avec qui elles partagent la classe ont le droit de découvrir de nouvelles choses mais que elles doivent recommencer ce qu’elles ont déjà vu, sans raison compréhensible pour elle (la date de naissance et non le fait d’avoir 3 ans pendant l’année de maternelle) alors c’est comme si on leurs interdisait de grandir,

        Commencer leur parcours scolaire par cela nous paraît leur dire que ce n’est pas ce qu’elles font et qu’elles arrivent à assimiler qui les fait grandir mais une décision d’adulte incompréhensible.

        Comme il nous l’a été dit en début d’année, l’un des but de la première année de maternelle (et il nous a bien été dit première année de maternelle, pas pré-première année, ou TPS) c’est de faire aimer l’école aux enfants et de leur donner envie d’y aller. C’est choses faites aujourd’hui pour Alice et Juliette qui sont heureuses d’y aller car, en grande partie, elle vont retrouver des amis. Si l’année prochaine elles sont séparées de leurs amis, je ne vois pas comment elles vont continuer à aimer sereinement l’école si elles se font des amis qui peut-être seront encore séparé d’elles l’année d’après.

        Il y a pour les enfants, au sein de l’école, des différences qu’elle verbalisent en petits, grands ou bébés. Aujourd’hui Juliette et Alice savent qu’elles sont petites. Elles savent qu’il y a des plus grands qui ont le droit de faire plus de choses (d’aller sur un toboggan spécifique, faire des sorties poney ou faire du vélo dans la cour par exemple). Mais elles savent aussi qu’il y a des bébés dans leur classe (Liam et Timéo par exemple) qui n’ont pas le droit de faire les même chose qu’elles. Je ne sais pas quel est le statuts de ces enfants, quand ils sont arrivé à l’école, selon quel aménagement, etc … mais je sais, en écoutant mes filles parler de l’école, que ses enfant là n’ont pas les même droit (au sens des enfants, c’est à dire ,n’ont pas accès exactement aux mêmes choses) que la majorité des autres enfants de la classe auxquels Juliette et Alice s’assimilent. A aucun moment de l’année elles ne nous ont dit, en parlant de l’école, qu’elles n’avaient pas eu accès à quelque chose car elles sont des bébés.
        Si l’année prochaine on met Juliette et Alice avec ces enfants qu’elles appellent aujourd’hui bébé, elles ne vont pas comprendre pourquoi elles sont assimilés à des bébés, alors qu’elles ont fait ce que font les petits avant de devenir des grands. Nous pensons même qu’elles s’en sentirons peut-être humiliées.

        Elles n’ont pas fait de TPS mais une PS de la même façon que tous les enfant rentrés en septembre. A partir du moment où il n’y a pas eu de différence de traitement pour Alice et Juliette par rapport au enfants soit disant inscrit en PS c’est qu’elles sont aussi inscrite en PS. La diff PS / TPS n’existe pas à partir du moment où les enfants sont mélangés et font la même chose.

        On ne leur a pas fait suivre un programme scolaire différent des autres enfants rentrés en septembre, et par ailleurs aucun programme ne nous a été présentés en début d’année.

        Faire passer tous les enfants en MS et laisser Juliette et Alice en PS sur la seule base de leur année de naissance au regard de leur parcours specifique c’est injuste et discriminant . C’est surtout incompréhensible pour elles et dommageable psychologiquement en cassant des repaires qu’elles se sont construit : création de lien social, situation au sein d’un groupe d’individu, acquis moteur remis en question, etc ...

        La loi dit peut être qu’un enfant reste en maternelle jusqu’à ses six ans mais il n’a jamais été question de cela avec nous ni d’un quelconque doublement de section. Nous avons demandé le saut de classe comme une solution amiable et simplifiant une situation que nous jugeons discriminante pour nos filles de part la manière dont cela s’est passé et la totale absence d’encadrement ou de dialogue avec nous quant à l’accueil des enfants de moins de trois ans.

        Avez-vous une idée de nos recours possibles, et le psychologue scolaire peut il nous aider a éviter une situation injuste qui serait surement mal vécue alors que cela peut vraisemblablement être évité ?


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    12 janvier 2020

     

    Bonjour mon fils étudie dans une école privée sous contrat dans le second degré, nous aimerions savoir s’il est obligatoire d’avoir dans un telle école les heures pour psychologue de l’Education nationale ; notamment pour aider les enfants en orientation. Notre école nous a dit qu’ils ne sont pas obligés de garder un tel psychologue et suggère aux étudiants de faire un bilan avec un psychologue privé ... Je vous remercie d’avance pour votre aide.
    Cordialement, Helen

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      12 janvier 2020

      Bonjour,
      Les psychologues de l’EN exercent uniquement dans le service public,
      certaines écoles privées font appel au psychologues du diocèse.
      L’AFPEN est l’association professionnelle des psychologues de l’Education Nationale exerçant dans le 1er degré.
      Vous pouvez vous adresser à l’ANPEC, l’association des psychologues de l’enseignement catholique, qui pourra répondre à vos questions mieux que nous.
      Bien cordialement,
      pour l’AFPEN


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par akila m |  16 décembre 2019

     

    Dans le cadre d’une enquête judiciaire ( pour enfants maltraités) puis-je faire parvenir au juge ( à sa demande) les comptes rendus transmis à la MDPH pour ces enfants ? l’avocat de la maman a demandé à ce que les partenaires de soins soient entendus par le commissariat. j’ai été convoquée.
    Si oui dois-je informer les parents de cette transmission ? Je ne suis pas sûre qu’ils aient eu accès aux bilans et je n’ai pas cherché à les rencontrer après le placement de leurs enfants.

    Cordialement Akila

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      19 décembre 2019

      Bonjour,

      - Tous les documents produits appartiennent à la famille. Les bilans écrits doivent donc leur être fournis puisqu’ils ne sont pas déchus de leurs droits.
      - Dans le cadre de l’enquête judiciaire, vous êtes tenue de transmettre tous les documents institutionnels demandés par le juge d’instruction ou le procureur.
      En revanche, vos notes personnelles qui sont rangés dans votre sac et non dans l’armoire de l’école vous appartiennent.
      - Si vous rédigez une note adressée au juge, celle-ci pourra être portée à la connaissance de la famille en audience.
      - Vous avez donc intérêt à recevoir les parents pour leur expliquer le contenu de vos feuillets et bilans, votre démarche et vos devoirs dans le cadre de la protection de l’enfance.

      Cordialement

      Patricia Garouste et Daniel Tramoni
      PsyEN /CA AFPEN

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        19 décembre 2019

        Bonjour,
        Sur le plan juridique une chose est certaine : vous devez répondre à une convocation du juge ou à sa demande de transmission de documents.
        A cette audience, vous aurez à l’esprit les articles 7 et 8 du code de déontologie des psychologues.
        Vous auriez aussi intérêt à recevoir la famille (article 17 du code), de les informer de la demande qui est faite par le juge, de la transmission des documents envoyés, avec leur accord, à la MDPH.
        Si les parents sont réticents, vous pourrez toujours en discuter avec le juge ou les renvoyer vers lui.

        Associativement, bon courage et très bonnes fêtes
        Monique Colasse , psychologue
        pour le CA de l’AFPEN


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    30 novembre 2019

     

    Ma fille en CP m’a rapporté différents comportements de son enseignante qui m’ont relativement choqués.
    Ne voulant pas faire de scandale et voulant être pondérée j’ai interpellé par email les parents délégués en leur relatant toute la problématique.
    Hors sans même m’en parler ni me donner mon accord certains d’entre eux ont transmis mon email, qui leur étaient exclusivement réservé, à la responsable de l’école et l’ont rencontrée sans m’en informer ni que je sois invitée .
    Des choses très graves ont été dites sur ma fille et ma famille (qu’elle avait simulée une fièvre vérifiée par un médecin ,que nous étions une famille compliquée - propos à mon sens discriminatoire et j’en passe- ).

    Ma question est la suivante sachant que je ne suis même pas censée être au courant de cette réunion, avaient-ils le droit de faire cela, une des parents déléguées présente ayant dit aux autres que c’était la procédure ? Et que puis je faire maintenant ? Faire comme si rien n’était et laisser ma fille en souffrance qu’elle décrit clairement .
    Merci à vous de vos éclaircissements
    Cordialement,

    Emmanuelle

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      30 novembre 2019

      Bonjour

      ë Les paroles s’envolent, les écrits restent  » disait-on…
      Aujourd’hui avec internet, que deviennent nos écrits, personnels ou pas ?
      La transmission d’un écrit qui est adressé à un interlocuteur spécifique à un interlocuteur différent n’est pas éthique. Et n ’est pas correct, ni à titre professionnel ni à titre associatif, ni à titre personnel.

      Dans la situation que vous décrivez, vous faites face à une alliance de la direction de l’école et des parents d’élèves si j’ai bien compris ; au sujet de la souffrance de votre fille en situation scolaire.
      La seule façon de rompre ce rapport de forces entre deux ë camps  » (vous  contre ë les autres  ») est de faire intervenir une tierce personne.
      - puisqu’il s’agit de la souffrance de votre petite fille, vous pouvez demander à parler au psychologue de l’école ,
      - puisqu’il s’agit d’un rapport difficile entre des adultes, vous pouvez solliciter l’inspecteur de l’Education Nationale qui gère la circonscription. 
      Les coordonnées de ces deux personnes sont disponibles sur le site de votre circonscription normalement, ou sur l’affichage officiel obligatoire de l’école.

      L’un et l’autre auront des approches différentes pour évaluer la situation. Dans tous les cas, ce sont deux personnes-ressources qui pourront vous aider.

      Bon courage pour traverser ce moment complexe.
      Cordialement

      Patricia Garouste
      Psychologue de l’Education Nationale


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    30 novembre 2019

     

    Bonsoir,

    J’ai une petite question. Ma fille est en grande souffrance psychologique. Procédure de divorce avec violences et d’autres faits graves. Nous avons quitteé le domicile pour partir à plus de 100kms procédure pénale, changement de lieu de vie.

    Ma fille n’arrive pas à aller en cours : angoisses, peurs, pleure et j en passe. J’ai pris rdv avec une assistante sociale, vue le médecin scolaire et elle est prise en charge psychologiquement.

    Après consultation du médecin scolaire, elle évalue en effet un accès aux soins psychologiques. Mais en parallèle elle effectue, c est cours des devoirs à la maison chaque semaine, conclue avec médecin scolaire. Demande AEMO au juge des enfants accordée pour un an.

    Et là sous le choc je récupère les cours comme prévue de ma fille, la CPE m’ informe que si elle n’était pas là lundi et toute la journée, un signalement serai fait à l inspection académique.

    J’ informe la psychologue qui suis ma fille et parlé avec ma fille, la psychologue m’informe qu’ il serait très dangereux de remettre ma fille au vue de son état psychologique au collège...

    Il n’était pas convenue de ceci avec le médecin scolaire, j’attends son appel lundi... Nous avons fait toute la prise en charge, comment faire si la psychologue me dit que si je remets ma fille au collège, une catastrophe pourrait arriver, mais d’un autre côté la CPE me force à le faire...Je ne sais pas quoi faire...merci de votre réponse.

    Aurélie

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      30 novembre 2019

      Bonjour,

      La situation familiale que vous traversez est très anxiogène pour tous et votre fille a sa propre façon de répondre aux différents événements douloureux.
      Si vous avez déjà rencontré le médecin scolaire, l’assistante sociale, le juge des enfants, une psychologue pour un suivi, vous avez fait tout ce que vous deviez faire au mieux pour la protection et la bonne santé de votre enfant.

      En ce qui concerne les procédures de l’Education Nationale, la CPE fait son travail de personne ressource de l’administration en charge de la surveillance du respect de l’obligation scolaire.

      Mais la situation de votre fille concerne sa santé ; il faut donc que tous les acteurs puissent faire le point ensemble au sujet du projet scolaire de votre fille.
      Pour cela, vous pouvez demander la réunion d’une équipe éducative avec l’ensemble des partenaires, (téléphonez à la psychologue du collège). Adressez-vous au CPE ( ou au principal ) dès lundi matin pour leur demander une réunion rapide.
      De cette façon, le projet sera co-élaboré avec les différents intervenants et les professionnels de l’établissement pour qu’il y ait une bonne compréhension des besoins de votre fille.

      Nous espérons que la difficulté de votre fille est momentanée et que les choses rentreront progressivement dans l’ordre dans les semaines qui viennent.
      Si son absence devait se prolonger, un projet peut être mis en place avec le SAPAD (des enseignants qui viennent l’aider à domicile).

      Vous souhaitant bon courage,
      Cordialement

      Patricia Garouste
      Psychologue de l’Education Nationale


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par Benjamin  |  29 novembre 2019

     

    Bonjour,

    Ma question est d’ordre technique. Est ce qu’il faut obligatoirement un compte rendu du psychologue de l’EN pour une demande D’AESH ? et pour une orientation en ULIS ? Comment en être sûr, y a-t-il des textes à ce sujet ?

    Merci d’avance,

    Benjamin

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      30 novembre 2019

      Bonjour,

      Le dossier de demande de compensation demande que soit fourni un certain nombre de documents dont seulement trois sont obligatoires. Le CR du psychologue n’en fait pas partie. C’est au psychologue de décider de la pertinence de réaliser un examen et de la façon dont il va renseigner la situation de l’enfant pour que la MDPH réponde au mieux à la demande de compensation.

      Chaque MDPH a ses règles ou directives malgré le fait que les textes fondateurs de 2005 cadrent les fonctionnements. L’avis du psychologue est toujours le bienvenue, même une note (le psy a le choix de ses outils ...).

      Les pièces requises et obligatoires dans tous dossiers MDPH concernent les éléments d’identité, les certificats médicaux - et le GEVASCO pour des compensations scolaires. La liste des autres pièces nécessaires permettant l’étude d’un dossier par les EPE est établie par les MDPH et peut être variable afin de permettre aux EPE d’évaluer au mieux les besoins de l’enfant.

      Dans les nouvelles modalisations des parcours MDPH une convergence des pièces semblent se dessiner, dont un bilan psy nécessaire pour toutes demandes d’orientation et maintien en maternelle (CR psy d’où qu’il provienne, école, institution, libéral, hôpital....), pas de consensus par contre pour les demandes d’AESH... où le bilan psy n’est pas toujours requis.

      Il arrive aussi de plus en plus souvent qu’un simple avis psy ou bilan psychométrique non suffisamment détaillé dans les chiffres, soit retoqué par la MDPH.

      Dans le 13 et pour être sûr qu’il y ait au moins un bilan, les feuillets psy EN ë de synthèse  » sont obligatoires pour les demandes d’orientation. Par exemple s’il y a un compte rendu neurologique fait en libéral ou par un service de soins, le psy EN fournit quand même un feuillet psy qui éclaire le parcours scolaire et rend compte de tout ce qui a été fait avec l’enfant.

      Pour certaines décisions, comme les orientations ou les demandes de SESSAD...s’il n’y a pas de bilan psy, la décision ne sera pas prise faute d’éléments et risque d’être différée au détriment de l’enfant.
      Sur le terrain, les référents disent aux parents et aux professionnels quelles pièces sont nécessaires en fonction des enjeux.

      Les directives MDPH ont changé depuis deux ans : c’est la MDPH qui dans la loi de 2005 est chargée d’évaluer les besoins de compensations de l’enfant. C’est elle qui est chargée de rédiger le PPS.
      Elle n’est pas seulement là pour valider les demandes d’une équipe ou des parents comme c’était majoritairement le cas jusqu’alors.
      C’est pourquoi elle doit fournir un projet principal qui résulte de l’étude du dossier (que les parents sont en droit de refuser) et au moins un projet alternatif.

      Dans un objectif de facilitation des parcours, la MDPH peut désormais notifier des orientations en IME SESSAD, ULIS, sans même que la famille n’en fasse la demande, ni même que cela soit notifié dans le Gevasco et ce en toute légalité, dans les nouveaux parcours MDPH.
      En cas de désaccord la famille peut faire appel, dans les délais impartis.

      C’est pourquoi, il est utile de fournir des éléments chiffrés, analysés et commentés, mis en perspectives avec d’autres éléments systémiques et psychoaffectifs, scolaires, comportementaux, relationnels, médicaux...de façon à ce que la décision soit la plus ë éclairée  » possible...

      Florence, Gaby, Patricia, Moti, Nathalie, Daniel
      Pour l’AFPEN,
      Membres du conseil d’administration


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    9 septembre 2019

     

    Bonjour,
    Je suis actuellement en 3ème année de licence en psychologie.
    Je souhaite devenir conseillère d’orientation psychologue mais le problème c’est que je ne sais pas quel Master choisir ? On peut faire un Master MEEF ou un Master de psychologie ?
    Merci de votre aide.

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      9 septembre 2019

      Bonjour,
      Il vous faut un Master 2 complet avec stages de PSYCHOLOGIE + le concours de psyEN,
      cdt,

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      | par Nardone Catherine |  1er octobre 2019

      Bonjour
      Un Master en psychologie semble opportun, à la fac d’Aix Marseille ( AMU ) il est possible de préparer un master intitulé Psychologie des transitions : orientation, insertion, conseil (OIC) .
      Cordialement
      Catherine psy EN


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par Yann |  15 juin 2019

     

    Bonjour.

    Je suis psy eda, travaillant sur 4 communes.

    Mon (très maigre) matériel de test est obsolète. J’ai effectué une demande de financement pour 2 tests indispensables (2 échelles Wechsler) auprès des 4 mairies. Ma demande était, je pense sincèrement, argumentée, travaillée (budget calculé au prorata du nombre d’élèves vus sur chaque commune)...

    Une seule mairie a répondu favorablement. Les trois autres, c’est simplement silence radio, malgré plusieurs relances, téléphoniques, mails... promesses de leur part de m’apporter une réponse... mais jamais rien. Mon IEN ne m’a pour l’heure apporté qu’un soutien verbal et/ou moral, mais dans les actes rien de concret.

    Auriez-vous connaissance de textes officiels, non ambigus, sur une obligation des mairies à financer mon matériel, celui-ci servant à travailler auprès des enfants, au même titre que les fournitures de classe ? Il va falloir que je trouve d’autres arguments, visiblement seul (je n’ai vraiment pas que ça à faire), pour simplement disposer d’outils minimums indispensables...

    Merci de votre aide.

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      17 juin 2019

      Bonjour,
      Vous soulevez un problème crucial qui est à mis sur la table des entretiens avec les Rectorats et le Ministère par l’AFPEN et d’autres organisations.
      Il n’y a malheureusement aucun texte spécifique aux psychologues EDA concernant la question du budget pour l’instant.
      Nous sommes toujours considérés comme fonctionnant uniquement dans le premier degré, et à ce titre dépendant du budget des communes.

      Ce que je vous propose :
      - demandez une audience à chacun des élus aux affaires scolaires des communes dans lesquelles vous travaillez
      - présentez vous avec un exemplaire des missions et autre de votre bilan d’activité mettant en évidence le nombre d’enfants avec lesquels vous avez travaillé sur chaque commune
      - faites apparaître le nombre de dossier MDPH, de même que les injonctions à produire des bilans psychométriques
      - expliquez que l’édition précédente d’un test n’est plus valable au delà de 2 ans après la parution de la nouvelle édition, pour des questions de validité scientifique
      - Commandez un seul test à la fois
      - prévenez par ailleurs votre inspecteur que sans outils, toutes les missions concernant la loi de 2005 et celle de 2013 ne sauraient être remplies

      Personnellement, il m’a fallu 18 mois et l’accord de 4 conseils municipaux car il faut compter avec une difficulté supplémentaire : les ECPA refusent désormais les facturations fractionnées. Soit une commande unique même s’il y a plusieurs communes sur le secteur. Ce qui signifie qu’une commune doit prendre la responsabilité de la commande puis recevoir l’argent des autres communes.
      Bon courage pour cette commande
      Oui, c’est chronophage. Faites apparaître cette activité dans votre bilan professionnel
      Bien à vous,
      Patricia Garouste du conseil d’administration AFPEN
      Psychologue EN


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par Pannier Lydie |  6 juin 2019

     

    Bonjour,
    je m’interroge sur la fait que l’on puisse demander un bilan psychologique pour un instituteur..... Est ce possible ?
    Je suis personnellement inquiète pour mes enfants , dont l’ainé à subis des brimades toutes l’année, ainsi que la quasi totalité de sa classe, les privant, à tour de role de récréation. Et, cet instituteur a eu recours à l’humiliation publique. Comment faire face à ce genre de situation ? Doit on accepter que nos enfants sèrent les dents toute une année scolaire avec cet instituteur, ou y a t’il un recours simple, de type audit, mais pas par l’inspecteur (trop familier avec ses anciens collègues), plutot par un psychologue ou un haut fonctionnaire de l’éducation nationale ?
    Merci. Vous sentirez mon désarroi. Et surtout, l’incompréhension devant l’innégalité qui règne au sein de l’éducation nationale entre la parole des élèves, des parents d’élèves et celui des enseignants. Je veux bien admettre qu’une bonne partie soit bienveillante. Mais malheureusement pas tous, et quel est notre recours dans ce cas ???

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      9 juin 2019

      Bonjour,

      Vous avez raison madame, les voix des uns et des autres dans notre système éducatif n’ont pas toujours le même poids. C’est pourquoi, en cas de doute, et si votre enfant souffre réellement, vous avez plusieurs solutions :
      - faire appel au psychologue EN pour faire le point de la situation individuelle de votre enfant et l’aider dans la gestion de ses émotions
      - contacter les associations de parents qui peuvent faire le lien de plusieurs situations pour interpeller le directeur et / ou l’IEN
      - faire un courrier individuel à l’IEN et / ou au DASEN
      - interpeller le défenseur des droits de l’enfant

      Il faut cependant faire la différence entre ce qui relève d’une volonté d’accompagner votre enfant pour l’aider à dépasser ses problèmes dans ce cadre, et la volonté de rendre visibles les éventuels dysfonctionnements d’un enseignant vis à vis de l’institution.
      Je vous conseille pour le premier point de contacter le psychologue EN, et pour le second de vous rapprocher des associations de parents pour ne pas rester seule face à cette problématique

      Bon courage jusqu’à cette fin d’année toute proche.

      Patricia Garouste, administratrice AFPEN
      Psychologue de l’Education Nationale

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        9 juin 2019

        Bonjour ,
        J’ajouterai aussi si besoin à la réponse de ma collègue :

        - Si vous contestez une décision prise par un établissement (école, collège, lycée, université, etc.) ou un service relevant d’une académie (direction des services départementaux de l’éducation nationale, rectorat, Crous, etc.) ; si vous êtes en litige avec un pair ou un membre du système éducatif, vous pouvez saisir le médiateur de l’académie

        Bien cordialement,
        Françoise Millet , administratrice AFPEN
        psychologue EN

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        | par Pi |  18 juillet 2019

        Bonjour,
        mon fils, qui a de très bons résultats scolaires , qui s’ennuie en classe, n’a pas eu son saut de classe en cm1 car la directrice en a conclu qu’il risquait d’avoir des problèmes relationnelles avec les autres enfants , vu qu’il est par moment timide.
        Est ce que ceci n’est pas sensé être une décision qui doit émaner de la psychologue scolaire ou du médecin scolaire.
        Merci pour votre réponse.

        • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
          20 juillet 2019

          Bonjour,
          Le psychologue de l’EN du secteur fait partie de l’équipe, mais n’a pas la connaissance de tous les dossiers de demandes de passage anticipé, son avis n’est pas obligatoire.
          Il convient de rappeler quelques principes :
          -  la scolarité élémentaire d’un élève peut-être allongée ou raccourcie une fois seulement. Deux fois, après avis de l’IEN chargé de la circonscription,
          -  le maître est responsable de l’évaluation,
          -  le conseil des maîtres est responsable des propositions et décide du parcours de l’élève au vu des évaluations.

          Tout au long de la scolarité primaire, des aménagements appropriés sont prévus au profit des élèves intellectuellement précoces ou manifestant des aptitudes particulières qui montrent aisance et rapidité dans les acquisitions scolaires. Leur scolarité peut être accélérée en fonction de leur rythme d’apprentissage.

          Passage anticipé : La réduction de cycle peut être proposée pour répondre aux besoins spécifiques des élèves au regard de leurs compétences dûment évaluées et analysées en conseil des maîtres en tenant compte des différents paliers du socle commun de compétences à l’issue du cycle 3.

          Extraits Décret 2005-1014 du 24 Août 2005 I
          - â€œArt. 4-1 - Le maître de la classe est responsable de l’évaluation régulière des acquis des élèves. Les parents ou le représentant légal sont tenus périodiquement informés des résultats et de la situation scolaires de leur enfant. Dès que des difficultés apparaissent, un dialogue est engagé avec eux. Au terme de chaque année scolaire, le conseil des maîtres se prononce sur les conditions dans lesquelles se poursuit la scolarité de chaque élève, en recherchant les conditions optimales de continuité des apprentissages, en particulier au sein de chaque cycle. Les propositions du conseil des maîtres sont adressées aux parents ou au représentant légal pour avis ; ceux-ci font connaître leur réponse dans un délai de quinze jours. Passé ce délai, l’absence de réponse équivaut à l’acceptation de la proposition. Le conseil des maîtres arrête alors sa décision qui est notifiée aux parents ou au représentant légal. Si ceux-ci contestent la décision, ils peuvent, dans un nouveau délai de quinze jours, former un recours motivé, examiné par la commission départementale d’appel prévue à l’article 4-3.

          Bien cordialement,
          DT/BN-AFPEN

          • Problèmes relationnels saut de classe  
            | par pi |  24 juillet 2019

            Merci pour votre réponse rapide.Mais je n ai pas la réponse.Est ce que ce n est le rôle d une psychologue scolaire de conclure sur des éventuels problèmes relationnels si un saut de classe se faisait ?Merci

          • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
            | par pi |  25 juillet 2019

            Bonjour.En fait j aimerais savoir si le conseil des maîtres est qualifié pour opposer des problèmes de timidité à un saut de classe. EST CE Que ce n est pas le rôle de la psychologue scolaire ou du médecin scolaire.Merci pour vos réponses


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    1er juin 2019

     

    Mon fils de 5 ans, a vu un psy libéral (car le psy scolaire est over booké) qui l’a diagnostiqué EIP et préconise un saut de classe afin d’éviter son ennui.
    Le directeur (qui est contre les sauts de classe) me dit qu’il doit obligatoirement voir le psy scolaire. Est ce le cas ? L’ais du psy libéral ne suffit-il pas ?
    Si le psy scolaire n’a pas le même "diagnostic" que le psy libéral, comment cela se passe t’il ? (y’a t’il un texte, une loi ?)

    Merci pour vos réponses. Mon fils n’est pas heureux quand il va à l’école.

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      1er juin 2019

      Bonjour

      Votre fils a été diagnostiqué à haut potentiel suite à un bilan psychométrique effectué en libéral.
      La préconisation de saut de classe est faite par une psychologue qui ne connaît pas l’enfant dans son milieu scolaire, dans les relations qu’il entretient avec les pairs au sein de la collectivité, dans la relation qu’il a aux apprentissages. C’est pourquoi les inspecteurs qui prennent les décisions d’accélération du parcours de l’enflant (et non pas les directeurs) sollicitent souvent l’avis du psychologue de l’EN qui peut évaluer d’autres dimensions que la seule dimension cognitive.

      Vous trouverez ci dessous les textes de références concernant ces enfants dits EIP :
      https://www.education.gouv.fr/cid28645/la-scolarisation-des-eleves-intellectuellement-precoces.html#Adapter%20le%20parcours%20des%20élèves%20intellectuellement%20précoces

      Vous y verrez qu’il s’agit toujours d’un travail d’équipe qui s’attache aux besoins de l’enfant.
      En effet, le saut de classe est un raccourci un peu rapide et certainement pas l’unique réponse à envisager systématiquement quand un bilan psychométrique est un peu hors normes...
      Par ailleurs, les parents peuvent aussi solliciter l’enfant sur d’autres dimensions qui pourront nourrir son développement global, comme les dimensions sportive, musicale et culturelle entre autres.

      Ne vous inquiétez pas outre mesure, et prenez le temps d’entendre avant toute chose le point de vue de l’école, puisqu’il s’agit de la scolarité de votre enfant.

      Cordialement

      Patricia Garouste
      Psychologue de l’Education Nationale

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        1er juin 2019

        Bonjour,

        Il est nécessaire de dissocier la question scolaire, est-il capable de suivre en "sautant" une classe, de la question psychique, son mal être n’est-il dû qu’à son haut potentiel ? A aucun moment la maman ne nous donne l’avis de l’enseignant de l’enfant. C’est aussi le conseil de maîtres qui se positionne sur ces décisions. Si l’enfant n’aime pas venir à l’école, "il n’y est pas heureux" dit la maman, il faut approfondir cette question. La réponse en terme de haut-potentiel masque parfois des difficultés relationnelles, difficultés de séparation ou autre, attachement trop grand, insécurité quand on est seul dans un univers non familial. Ces problématiques resurgissent parfois violemment en boomerang dans les classes CM ou à l’adolescence.

        On sait que l’enfant a 5 ans, est-il en MS ou en GS ? Est-il de début d’année ? N’hésitez pas à contacter le psychologue de l’école. Est-ce lui qui vous a dit qu’il était surbooké ? Il travaille sur la maternelle et sur l’élémentaire et peut faire du lien. Il peut observer votre enfant, vous rencontrer, parler avec l’enseignant, échanger avec le psychologue libéral. Il pourrait être intéressant d’autre part, s’il y a dans l’école un enseignant spécialisé de faire passer des petites épreuves de fin de GS ou de CP selon le passage prévu.

        Si les avis sont divergents, prenez en compte que les enseignants aujourd’hui peuvent différencier énormément le travail au sein des classes. Un aménagement particulier peut être fait pour alimenter son appétence. La question du saut de classe peut aussi être posée une année prochaine...

        Bien cordialement,
        Françoise Millet
        Psychologue de l’EN
        Bureau national de l’AFPEN


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par Coudrault  |  21 mai 2019

     

    Bonjour,
    Ma fille a été convoquée par la psychologue de son collège soit disant au "hasard". Est ce possible ? Pourquoi n ai je pas été avertie de l entretien ? A qui fait elle le bilan de son entretien ? Puis je l’obtenir ?
    Merci pour votre retour
    Cordialement Madame Coudrault

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      23 mai 2019

      Bonjour Madame,
      La psychologue de l’établissement peut proposer un entretien - à sa demande - ou éventuellement suite à la demande de votre fille et restituer ensuite la problématique abordée aux responsables légaux si nécessaire. Pour des entretiens suivis, la psychologue demande votre accord écrit, vous reçoit et restitue ensuite un bilan oral ou écrit.
      Parlez-en avec votre fille et prenez rendez-vous avec la psychologue pour éclaircir la situation.
      Bien cordialement
      DT/BN-AFPEN

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        | par despinas |  24 mai 2019

        Bonjour, j’aurai une question ma fille a emmené son petit fils voir une psychologue femme pendant 6 mois car mon petit fils refusait de se mettre au travail par moment et pouvait être muet pour qu’on le laisse tranquille et il a tendance a abîmé ses affaires (je précise qu’il a passé des teste de QI est il est dans la norme la plus total pour son age) puis mon petit fils ne voulait plus y aller suite à cela la maîtresse de l’école lui a suggéré à ma fille de l’emmener voir un psychiatre qui a pour habitude de travailler avec l’école là encore ma fille joue le jeu mon petit fils y va quasiment une année scolaire puis mon petit fils ne veut plus y aller et le psychiatre n’ y voit pas d’objection de plus les dernières séances ne sont pas concluante car il refuse de faire les ateliers proposés. Ma fille a essayé un centre médco mais ils sont complet et ils ne comprennent même pas la démarche de l’école et depuis le mois de mars la directrice menace ma fille de faire une fiche de désagrément auprès de l’inspection académique pour non suivi psychologique car ma fille doit absolument trouvé une ou un psychologue même si c’est privé car plus de place et donc au frais de ma fille sachant qu’elle a déjà déboursé une fortune . Donc une directrice peut elle faire autant de pression pour ne pas dire du chantage sachant que mon petit fils a été vu plus d’une fois ??? que dit la loi ?

        • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
          25 mai 2019

          Bonjour,
          Ce courrier est intéressant à plus d’un titre.
          La réponse à la question n’est pas simple. La situation de ce petit garçon dont on ne connaît pas l’âge semble inquiéter l’école d’une manière importante, la famille a fait tout ce qui a été possible. Cet enfant est intelligent mais son comportement interroge les enseignants.
          On perçoit poindre un conflit entre la famille et l’école qui ne peut être que néfaste à l’enfant.
          Dans ce cas, il paraît urgent de réunir famille et enseignant en présence d’une tierce personne qui pourrait être le ou la psychologue de l’école, pourquoi pas aussi le médecin scolaire ?
          On ne sait pas si le ou la psychologue de l’école a rencontré la famille, l’enfant ? Le travail du psychologue à l’école est de faire du lien entre l’enfant, sa famille, les centres de soin.
          Si le Centre Médico-Psychologique est saturé, l’enfant peut être mis sur liste d’attente. Cela permettra de rassurer l’école, de laisser l’enfant tranquille un temps et de voir comment la situation évolue.
          Il est vivement conseillé aux parents de cet enfant de se mettre en lien avec le ou la psychologue de l’école.
          Si la situation perdure, un médiateur académique dont l’adresse est sur le site de chaque académie peut être consulté.
          Bien cordialement,
          Françoise Millet, Psychologue EN
          Bureau National de l’AFPEN

      • wisc 5 scolaire  
        | par Dallah |  24 novembre 2019

        Bonjour,

        mon enfant est en CM2 sa pédiatre à besoin de voir son wisc 5.
        La psychologue de l’école à fait passer un test en CM1 à mon fils.
        Je n’ai pas eu de bilan oral ou écrit.
        Celle-ci ne veut pas le remettre ni à ma pédiatre par mail ni à moi ( sans explication).
        Est-ce normal ? n’est ce pas une propriété de l’école ?
        Que dois-je faire pour l’obtenir ?
        Merci de votre aide

        • wisc 5 scolaire  
          26 novembre 2019

          Bonjour ,
          Le psychologue de l’EN se réfère au Code de déontologie qui réglemente l’éthique de la profession.
          Le bilan psychologique et investigations cognitives par tests ne peuvent être conduites sans l’accord des parents.
          Elles doivent normalement donner lieu à une correction, à une analyse et à une restitution.
          art 16 et 17
          http://www.codededeontologiedespsychologues.fr/LE-CODE.html

          Un document écrit peut être remis à la demande de la famille lors de la restitution orale. Ce dernier est confié et expliqué à la famille au cours de l’entretien.
          Ce document écrit appartient à la famille de l’enfant comme tous les documents rédigés autour d’un ë patient  » depuis la loi de Mars 2002.
          Il appartient à la famille de le diffuser aux différents autres professionnels concernés par l’enfant.

          Prenez contact avec la psychologue à nouveau et si la situation est complexe, adressez-vous à l’IEN du secteur ou au médiateur académique.
          Bien cordialement,
          DT/Bn-AFPEN


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par Aurélie |  11 mai 2019

     

    Bonjour
    Qui pourrait me dire combien de temps après des tests de QI ,
    effectués à la demande de l’école par une psychologue extérieure,
    doit se tenir l’équipe éducative afin de faire au mieux pour l’enfant, svp ?

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      12 mai 2019

      Bonjour,

      A la question du bilan il ne peut y avoir aucune réponse unique et définitive puisque cet acte professionnel n’est soumis à aucune réglementation ni codification.
      Sa gestion relève plutôt de la déontologie et surtout de l’éthique de chaque psychologue, dans son rapport à la famille et aux contraintes qu’il se fixe lui-même quant à la forme de la restitution.
      Bien sûr, il vaut mieux disposer d’un compte rendu écrit qui permet une meilleure circulation de l’information.
      Les psychologues en libéral ont des pratiques différentes des psychologues qui travaillent au sein d’une équipe pluridisciplinaire.

      Dans le cas présent, le mieux est de fixer la date de l’équipe éducative dans un délai raisonnable après la date prévue du bilan (3 semaines ? Un mois ?) et de s’assurer que la famille transmet bien cette information au professionnel extérieur, afin qu’il s’adapte aussi aux contraintes institutionnelles autour de cet enfant.
      Peut-être pouvez-vous aussi faire le lien avec ce psychologue vous-même si besoin...

      En espérant vous avoir été utile dans la gestion de cette situation.
      Cordialement

      Patricia Garouste
      Psychologue de l’Education Nationale


  • Demande de consultation  
    | par Claire |  2 avril 2019

     

    Bonjour,
    je souhaiterais connaître la marche à suivre pour consulter un psychologue de l’éducation nationale en tant qu’enseignant.
    Pourriez-vous me guider s’il vous plait ?
    Suite à une agression physique d’un de mes élèves sur ma personne (enceinte de 6 mois et demi) et 3 de mes collègues, j’appréhende énormément le retour de cet élève en classe. J’éprouve le besoin d’en parler.
    Merci de votre réponse.

    • Demande de consultation  
      | par Francine |  5 mai 2019

      Bonjour,

      Chaque école se trouve normalement sur un secteur d’intervention d’un RASED (composé de maîtres spécialisés et d’un psychologue scolaire) mais les fermetures successives de postes font peut-être que votre secteur est déficitaire... Adressez-vous à l’IEN de circonscription. qui pourra peut-être vous orienter vers un autre psychologue de la circonscription...
      En attendant il peut être intéressant de voir les parents et d’essayer de comprendre ce qui se passe

      Bon courage

      une psychologue EN 1er degré de Moselle


  • mission du Psy-EN en maternelle  
    | par Nicolas PErrier |  1er avril 2019

     

    Bonjour,
    Pouvez-vous me dire quels sont les missions et roles du psy EN en maternelle et ces droits vs les notres ?
    On m’explique qu’il n’ a un rôle que d’observation et ne doit pas intervenir auprès des enfants sans autorisation des parents et on me précise qu’il ne peut pas faire de suivi.
    Est-ce bien le cas ?
    Merci de votre aide
    Nicolas

    • mission du Psy-EN en maternelle  
      2 avril 2019

      Le rôle du psychologue
      Le psychologue de l’éducation nationale est un interlocuteur pour les élèves, les enseignants et les familles.
      • Il intervient à la demande des enseignants
      Il aide les enseignants des écoles maternelles et élémentaires dans l’analyse et la compréhension des difficultés de leurs élèves.
      Les parents sont systématiquement mobilisés autour du projet d’aide de leur enfant. Avec leur accord, le psychologue peut réaliser des entretiens et si besoin un examen psychologique approfondi de la situation, suivre son évolution.

      • Il peut être sollicité par les parents
      Les parents qui le souhaitent peuvent contacter directement le psychologue de l’école où est scolarisé leur enfant.

      • Il écoute et accompagne
      Dans le cadre d’entretiens ou de suivis psychologiques, il aide chacun à mettre en lien et en sens ce qui est vécu dans la difficulté. Il participe avec les professionnels de l’école à l’élaboration des aides et assure les contacts avec les partenaires extérieurs. Il est un médiateur entre les enseignants et les familles pour accompagner les différentes étapes du projet individuel et scolaire de l’enfant.

      • Il travaille en équipe

      Le psychologue est associé au fonctionnement des écoles dans lesquelles il intervient. Il contribue avec les enseignants et les autres professionnels à la réflexion et à l’organisation du cadre de l’accompagnement des élèves.
      Il apporte ses compétences à la scolarisation des élèves en situation de handicap en partenariat avec l’ensemble des personnes concernées. Il participe aux réunions de synthèse et aux dispositifs institutionnels : équipes éducatives, équipes de suivi de scolarisation des élèves en situation de handicap...
      Il peut réaliser un examen psychologique en vue d’un projet personnalisé de scolarisation ou d’une orientation.
      Il apporte sa contribution à l’ensemble de la communauté scolaire lors de situations de crise.

      Dans son travail, il respecte la déontologie des psychologues. Il garantit la confidentialité des échanges.

      En ce qui concerne la pratique, il est vrai que la plupart du temps, le psychologue de l’Education nationale n’assure pas de suivi individuel , faute de temps et lorsque l’enfant fait déjà l’objet de (nombreuses) prises en charge à l’extérieur de l’école.
      Le travail se poursuit au travers de bilans à renouveler pour l’actualisation du PPS (projet personnalisé de la scolarité : volet scolaire des compensations MDPH) ou de rencontres avec son enseignante pour aider à la mise en place d’adaptations ou une mise à distance de certaines situations problématiques. Des entretiens avec les parents sont aussi proposés.
      Toutefois, il arrive parfois de rencontrer régulièrement des enfants, en attendant un suivi thérapeutique extérieur dans le cadre d’un suivi individuel.

      Bien cordialement,
      DT/BN/AFPEN


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par AOUCI |  24 mars 2019

     

    Bonjour,

    J’aimerais savoir si un psychologue scolaire a le droit de conduire des observations en classe sur un enfant sans en aviser ses parents ? Et qu’il fasse ceci sans s’être présenté au préalable ?

    Cordialement,

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      24 mars 2019

      Bonjour,

      Concernant une observation individuelle d’un enfant en classe :
      Si l’observation en classe paraît pertinente, c’est à l’enseignant.e de proposer à la famille de prendre contact avec le/la psychologue ; c’est important pour donner du sens à la demande qui est souvent celle de l’enseignant.e.
      Ensuite à nous, psychologues, d’expliquer à la famille et de discuter avec elle des raisons qui justifient le choix que nous faisons d’aller observer leur enfant dans la classe.

      S’il s’agit d’observer un enfant il est nécessaire d’avoir un entretien avec la famille ; l’observation est "un acte" de psychologue (code de déontologie des psychologues), l’information préalable envers la famille est donc vivement recommandée.

      A noter : dans les missions attribuées au psychologue de l’EN, le conseil aux équipes revêt une place de plus en plus importante. Chaque psychologue choisit sa manière d’y répondre, c’est un choix personnel de méthode de travail selon les priorités. Être ressource envers un enseignant permet aussi d’accompagner les enfants.

      Bien cordialement,
      DT/BN-AFPEN

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        | par Rose |  17 avril 2019

        Bonjour, j’aimerais avoir des précisions sur le "observer" un élève en classe.
        La psychologue de l’école a demandé mon autorisation avant sa venue. J’ai accepté.
        Je dois maintenant m’assurer que les parents de mon élève soient au courant.
        Les précisions demandées concernent sa posture en classe, simple observatrice et pas d’intervention directe sur l’élève en classe même en cas de conflit (élève ayant des troubles du comportement avec PPS et AESH).
        En effet, nous sommes déjà deux adultes en classe et personnellement je ne souhaite pas qu’elle intervienne, je souhaite qu’elle reste "observatrice" !
        Merci de votre aide.
        En fait je cherche un moyen de lui présenter mes souhaits sans la froisser...

        • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
          | par Celia |  16 juillet 2019

          Bonjour,

          J’aimerai savoir dans quel texte de référence, il est dit qu’un psychologue n’a pas l’obligation d’avoir l’autorisation des parentales avant d’effectuer une observation

          Merci,

          • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
            20 juillet 2019

            Bonjour,
            L’article 11 du code de déontologie révisé en 2012 stipule :
            ë L’évaluation, l’observation ou le suivi au long cours auprès de mineurs… proposé par le psychologue requiert outre le consentement éclairé de la personne, ou au moins son assentiment, le consentement des détenteurs de l’autorité parentale ou des représentants légaux  ».
            Cet article du code ne dit rien sur les observations collectives.
            L’observation ë collective  » en classe est un acte qui est à l’intersection des champs psychologique et pédagogique. Dans ce cadre , le psychologue n’a pas besoin de faire une demande pour entrer dans une classe à la demande d’un enseignant .

            Concernant une observation individuelle d’un enfant en classe :
            - S’il s’agit d’observer un enfant il est nécessaire d’avoir un entretien avec la famille ; l’observation est "un acte" de psychologue (vu l’ article 11 du code cité plus haut), l’information préalable est donc absolument nécessaire.
            Si la demande d’observation émane de l’enseignant, et si elle paraît pertinente c’est à l’enseignant.e de proposer à la famille de prendre contact avec le/la psychologue.
            Ensuite à nous d’expliquer à la famille et de discuter avec elle des raisons qui justifient le choix que nous faisons d’aller observer leur enfant dans la classe.
            Bien cordialement,
            DT/BN-AFPEN

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        18 avril 2019

        Bonjour

        Le psychologue de l’EN est légitime dans sa fonction et ses missions pour observer un ou plusieurs élèves dans toute situation scolaire.
        L’autorisation de la famille est conseillée mais n’est obligatoire qu’en cas de bilan et d’investigations cognitives ou de tests projectifs pour lequel l’enfant est accueilli individuellement.

        Dans le cas d’une observation en classe, ce qui se joue entre l’enseignant et le psychologue relève des relations interpersonnelles et non du cadre légal où vous cherchez une réponse que nous ne pouvons vous fournir.
        Il me semble plus juste de faire le point en amont de l’observation avec la psychologue avec laquelle vous travaillez, de façon à ce que le cadre de cette observation soit posé entre vous, pour le mieux des enfants.
        Si vous ne souhaitez pas qu’elle intervienne, dites le lui, en lui expliquant votre point de vue de professionnelle.
        Nul doute que vous puissiez vous entendre sur ce point.

        Bien cordialement
        Patricia Garouste
        Psychologue EN

        • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
          18 avril 2019

          Bonjour,
          L’observation suppose effectivement de rester autant que possible à l’extérieur des interactions ; chaque cas étant unique, il peut arriver qu’un psychologue s’adresse à l’enfant. Si l’enseignante ne veut pas qu’elle intervienne directement, il me semble assez simple de lui formuler explicitement cette demande. Il est de la part de l’enseignante légitime de s’entendre avant l’observation sur ce travail.
          Souvent lorsque nous sommes dans les classes, les enseignants trouvent justement que ce jour là , l’enfant ne s’est pas comporté comme les autres jours, même lorsque nous restons sagement dans un coin de la classe. La neutralité de l’observation n’est donc jamais tout à fait possible.
          Cordialement,
          Françoise Millet
          Psychologue EN

          • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
            19 avril 2019

            Bonjour,
            L’observation est une" des techniques" que la psychologue a à sa disposition pour appréhender une situation et c’est d’ailleurs parce que l’observation est un acte psychologique qu’il nécessite l’accord des parents. La psychologue a probablement jugé que cette observation était nécessaire (surtout sachant qu’il y avait déjà deux adultes dans la classe). Elle a pu également répondre à une demande extérieure et donner suite à cette demande compte tenu de la situation et du suivi de cet enfant . La psychologue qui vient en observation n’est qu’observatrice mais n’hésitez pas à lui exprimer vos craintes ce qui lui permettra de vous préciser son cadre de travail.

            Cordialement
            Monique Colasse
            psychologue EN , ex-administratrice de l’AFPEN

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        | par Mg |  3 septembre 2019

        Bonjour,
        Fraîchement sortie de formation Psy-en et arrivant sur mon premier poste de psychologue En cette année, j’ai été étonnée d’apprendre par mes collègues psychogues de ma Circonscription que nous devions avoir une autorisation préalable des parents pour les observations individuelles en classe. Je m’étonne de cela car ce n’est pas du tout ce qui nous a été indiqué durant notre formation (autorisation pour bilans et entretiens individuels uniquement). J’ai lu attentivement les commentaires et réponses mais le questionnement subsiste, à qui donner raison ?! En vous remerciant pour votre réponse. Cordialement.


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par WALTER |  19 mars 2019

     

    Le parent d’un autre élève a fait intervenir l’inspection académique à l’école de mon fils. Aucun enseignant de l’école ne m’a contacté pour m’informer du soucis, l’enseignante a juste mis un mot dans son cahier et j’apprends aujourd’hui que mon enfant a été interrogé toute la journée d’hier, sans m’en informer, sans ma présence. Et alors même que j’ai eu la directrice de l’école qui ne m’a rien dit.
    ont-ils le droit de faire ça sans mon accord ?
    Que dois-je faire ?


  • Test psychologique sans accord des parents  
    | par betina |  29 janvier 2019

     

    L’enseignant de me mon enfant a demandé un bilan psychologique auquel nous n’avions eu aucune connaissance.
    On a été reçu pour un rdv dans lequel la psychologue nous a remis le compte rendu....après ce constat et l’état de l’enfant qui a été très stressé par ce test, nous avons décidé de changer d’école. Nous sommes partis dans le privé mais voilà que l’ancienne école a transférée le dossier avec la mention que l’enfant a passé devant un psychologue.
    Est ce que c’est légal ou pas ? Suis-je en mesure de refuser de donner le compte rendu à la nouvelle école ? Merci de votre réponse car mon enfant stresse de nouveau. Cordialement

    • Test psychologique sans accord des parents  
      30 janvier 2019

      Bonjour,
      Il semble logique que le dossier scolaire de votre enfant transite vers sa nouvelle école avec cette mention. Cependant, le CR ou bilan psychologique vous appartient et ne peut être diffusé à l’extérieur qu’avec votre accord explicite. Il est éventuellement destiné , si vous donnez votre accord , à un psychologue de votre choix.
      Bien cordialement,
      DT/BN-AFPEN


  • tedt D évaluation cognitive  
    | par lepoivre |  18 janvier 2019

     

    Bonjour ma question va être simple : est ce qu un psychologue scolaire peut et à le droit de faire passer un test d évaluation congnitive a un enfant sans sans l autorisation des parents , ni même qu ils soient au courant ? Merci pour votre réponse

    • test d’évaluation cognitive  
      20 janvier 2019

      Et ma réponse aussi claire :
      - un bilan cognitif ne peut être conduit sans l’autorisation des parents.
      Bien cordialement,
      DT/BN/AFPEN

      • test d’évaluation cognitive  
        | par BERTRAND |  25 novembre 2019

        pouriez vous communiquer le texte officiel qui stipule que les parents doivent donner leur autorisation ?
        merci d’avance

      • test d’évaluation cognitive  
        27 novembre 2019

        Bonjour,

        Un psychologue peut procéder aux actes suivants sans autorisation des parents :
        - observations sur le temps scolaire (classe, cour, CDI...)
        - accueil d’un élève à sa demande (ponctuel)
        - accueil d’un groupe d’élèves à leur demande (ponctuel)
        Si un ou des enseignants souhaitent que l’enfant rencontre le psychologue, il est conseillé de renvoyer l’enseignant à sa responsabilité de parler de sa place d’enseignant aux parents en leur proposant de prendre contact avec le psychologue.
        Un psychologue doit avoir l’autorisation des parents pour effectuer un bilan cognitif et tout ce qui relève d’une ë investigation  » ou d’un ë suivi  » (défini comme plusieurs entretiens programmés dans un objectif d’évaluation ou de changement).

        Quand les parents sont séparés, il vaut mieux avoir l’autorisation des deux parents, en particulier quand la situation est conflictuelle et quand le psychologue ou les actions du psychologue peuvent être instrumentalisés

        Cette question a aussi sa réponse dans le code de déontologie qui est une aide précieuse et auquel nous nous référons dans notre exercice professionnel.

        http://www.codededeontologiedespsychologues.fr/LE-CODE.html
        Chapitre 2 article 9 :
        Avant toute intervention, le psychologue s’assure du consentement libre et éclairé de ceux qui le consultent ou qui participent à une évaluation, une recherche ou une expertise. Il a donc l’obligation de les informer de façon claire et intelligible des objectifs, des modalités et des limites de son intervention, et des éventuels destinataires de ses conclusions.

        Avis n° 09- 11 de la CNCDP
        La Commission précise que le psychologue doit clairement distinguer ces activités pour lui-même et auprès des personnes qui le consultent. Moyennant cette distinction, la Commission considère qu’un psychologue doit pouvoir recevoir en consultation un mineur qui le demande, même sans autorisation préalable de ses parents. Comme nous le verrons plus loin, il incombera au psychologue d’explorer avec le mineur les possibilités de prendre contact avec ses parents.

        Rappelons que toute intervention ou traitement nécessite, de par la loi, l’accord et l’autorisation des détenteurs de l’autorité parentale.

        Bien cordialement,
        DT/BN-AFPEN


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par ziggiotti |  6 janvier 2019

     

    Bonjour, j’ai eu un nouveau poste de psy-en edco en remplacement en Décembre et j’ai été envoyé aussitôt dans les établissements sans formation préalable . Des questions restent en suspens :
    - j’ai des rdv notés la semaine pro avec des élèves de 6ème, sous la demande du PP, et sans la présence des parents : ne dois je pas en informer les parents avant ? qu’attendent de moi les PP de ce rdv alors que malheureusement je ne connais pas les enfants (en parenthèse m’est noté "orientation segpa" pour l’un et "difficultés générales" pour l’autre) ?
    je vais passer un bilan la semaine prochaine et dans l’éducation nationale je ne saisis pas bien le lien entre les différents acteurs pour la mise en place d’un gevasco . J’informe en premier lieu les parents, cela je le conçois mais ensuite ? Est ce à moi de transmettre les CR (avec accord parental) et de motiver une réunion éducative, dois je m’adresser aux PP, ou est ce aux parents de se saisir de ce document et de mettre en route la procédure ?
    Sur un CR ESS , il est noté "Bilan à prévoir" : est ce à moi de solliciter la famille, l’enfant ?
    Merci d’avance pour votre retour, et pour ses éclairages qui m’aideront bien dans ma pratique
    cordialement,

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      7 janvier 2019

      Bonjour,

      Vos questions sont légitimes et pertinentes.
      L’AFPEN réunit essentiellement les psychologues de la spécialité EDA qui exercent dans le premier degré. Il semble préférable, pour ces questions concernant la spécialité EDCO, de voir ce qu’en pense le Directeur de CIO auquel vous êtes rattaché administrativement .

      Le cas échéant, pensez à contacter l’APSYEN - ex-ACOP-F- association des ex -conseillers d’orientation-psychologues, qui serait à ce jour "la plus outillée" pour le second degré et pourrait conseiller sur les pratiques en cours sur votre secteur.

      Bien cordialement,
      DT/BN-AFPEN

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        8 janvier 2019

        Bonjour,

        Vous prenez votre poste dans le second degré en faisant suite à un collègue qui a déjà pris des engagements et vous vous interrogez sur votre posture et votre déontologie de psychologue.
        Vous intervenez à la demande des Professeurs Principaux en vous questionnant sur leurs attentes.
        Vous interrogez le fait de rencontrer les enfants sans avoir fait auparavant le point avec les familles.

        Dans le cadre du travail en CIO, votre Directeur de CIO et vos collègues sont votre première ressource car le travail en équipe est précieux.
        Tous les textes et ressources dont vous avez besoin se trouvent sur le site Eduscol. Le code de déontologie des psychologues doit être un outil très présent dans votre pratique.

        Pour autant, voici quelques pistes de réflexions possibles, de notre place de psychologues EDA.

        Concernant les orientations SEGPA, un contact préalable avec les parents d’une part, et le psychologue EDA du secteur d’autre part pourrait vous éclairer sur le parcours élémentaire, les difficultés repérées et les propositions et bilans déjà effectués. En effet, quelques fois les orientations sont proposées en CM1 (selon les textes) puis renouvelées en CM2, mais refusées par la famille.
        Concernant le GEVASco, il est normalement rempli par le ou les enseignants et complété au cours de l’ESS par le référent de scolarité.
        Votre feuillet de psychologue EN est indépendant du GEVASco et doit rendre compte de vos propres observations, cliniques et psychométriques.
        Votre compte rendu appartient à la famille (qui est libre de le joindre au dossier MDPH ou pas).
        Concernant les orientations SEGPA, votre compte rendu s’adresse à la CDO. Il est obligatoire pour l’institution et comprend nécessairement un bilan psychométrique.
        Il est préférable de le fournir aux parents (à qui tout compte rendu appartient de droit) en même temps que vous le remettez sous pli cacheté à votre DCIO à destination de la CDO.
        Concernant les attentes des professeurs, un bilan donne lieu à une restitution différente selon qu’elle s’adresse à l’enfant, à ses parents ou aux enseignants.
        Dans tous les cas cependant, la question soulevée est celle des compétences et des points d’appui de l’enfant en regard de ses difficultés, son échec éventuel et sa souffrance.

        Les enseignants attendent souvent de comprendre les spécificités de fonctionnement de l’élève, et d’avoir des pistes concernant les aménagements pédagogiques qu’ils peuvent mettre en place.

        Les réunions de suivi de scolarité se tiennent sous la responsabilité du référent qui convoque et anime ces rencontres. Elles se tiennent une fois par an en présence de l’ensemble des partenaires concernés par l’enfant.
        Les équipes éducatives en revanche se tiennent sous la responsabilité du chef d’établissement. Chaque membre peut solliciter une réunion, donc vous aussi si vous estimez que la situation est suffisamment problématique pour un élève et qu’elle nécessite que chacun puisse s’exprimer autour de l’enfant et de ses besoins.
        Mais votre place de psychologue est suffisamment complexe pour que vous laissiez à chacun son rôle et sa place sans trop vous inquiéter. L’organisation n’est pas de votre responsabilité.

        Bon courage et bonne continuation
        Bien à vous,

        Patricia Garouste
        Psychologue de l’Education Nationale


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par Marie  |  19 décembre 2018

     

    Bonjour,

    Je suis bénévole dans une association d’aide aux familles d’enfants porteurs de handicap. Hier j’ai reçu une maman dont le fils, actuellement en ulis école, a été testé par la psychologue de l’éducation nationale sans que la maman ait été prévenue, ni sans que l’enfant ait été prévenu. A la sortie du test, la psychologue a annoncé à l’enfant qu’il avait mal réussi et qu’il irait en IME. (Le reste de l’équipe éducative, notamment la maîtresse, souhaitent une ulis).

    Ma question est, les nouvelles missions des psychologues de l’éducation nationale leur permettent-elles de faire passer des tests aux enfants sans l’accord des parents ? Et sans prévenir ? Et pouvez-vous m’indiquer la référence du texte qui précise ce point ?

    Merci pour votre retour.

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      21 décembre 2018

      Bonsoir

      Les nouvelles missions des psychologues de l’EN ne modifient en rien le code de déontologie et nous n’avons pas le droit d’effectuer de quelconques investigations sans l’autorisation des parents.

      Dans le cadre d’une scolarisation en ULIS école, l’enfant est connu de la MDPH, il y a donc déjà eu des rencontres entre la famille et les professionnels de l’EN, et sans aucun doute avec cette psychologue.
      Le calendrier institutionnel étant terriblement chargé et de plus en plus précis concernant les dates limites pour le dépôt des dossier d’orientation à la MDPH, le bilan psychométrique est indispensable dans le courant du 1er trimestre.
      Ceci a du -ou aurait du- être rendu explicite au cours de la dernière ESS. Quelques fois la demande de bilan cognitif est même spécifiée dans les attentes de la MDPH.
      Dans cette mesure, la psychologue EN remplit ses missions.
      Le fait qu’elle n’ait pas prévenu de la date de la passation du WISC est (on peut effectivement le regretter) une pratique courante, car nos emplois du temps sont de plus en plus chargés mais aussi susceptibles de modifications de dernières minutes en fonction des urgences.

      La psychologue ne peut prendre aucune décision.
      Son rôle est d’éclairer la famille, l’équipe et l’enfant lui-même sur ce qu’elle constate et analyse à partir de l’utilisation de son outil psychométrique entre autres.
      La décision revient dans tous les cas à la famille, quelque soit ce qui est proposé.
      L’évaluation consiste à observer de très près les processus de pensée et de fonctionnement cognitif d’un enfant envisagé dans ses spécificités, en aucun cas de juger la personne.
      Les propositions d’orientation sont à comprendre comme des réponses aux besoins de l’enfant, ceux ci s’exprimant quelques fois différemment selon les personnes et les contextes. C’est pourquoi les résultats d’un bilan cognitif s’expriment dans un ë intervalle de confiance  » qui encadre les données chiffrées.
      C’est pourquoi aussi les moments d’ESS sont si importants : ce temps institutionnel de regards croisés vise à décrire au plus près un enfant dans toute sa globalité et sa complexité afin d’élaborer pour lui (et quelques fois avec lui) un plan de compensation qui s’ajuste au mieux à ses besoins. L’orientation se construit et s’élabore ensemble, et sans doute pas les uns contre les autres. Car ce n’est pas seulement un projet scolaire, c’est aussi un projet de vie.
      J’espère que les ë maladresses" que vous décrivez seront vite oubliées dans la perspective d’un travail en collaboration et co-élaboration au service de l’enfant.

      Cordialement, en vous remerciant de la confiance que vous faites à notre association et de votre engagement auprès des familles.

      Patricia Garouste
      Psychologue de l’Education Nationale
      membre du conseil D’administration de l’AFPEN


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par Laurence |  12 décembre 2018

     

    Bonjour,
    J’ai eu un coup de téléphone du psychologue du lycée de ma fille et il m’a dit qu’il avait vu ma fille la semaine dernière et qu’il aimerait échanger avec moi à propos de l’entretien qu’il a eu avec elle. Apparemment ce serait la prof principale qui aurait demandé cet entretien avec le psychologue. Ont-ils le droit de faire cela sans que je sois au courant et sans mon autorisation ????

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      15 décembre 2018

      Madame,

      Il était impossible au psychologue de refuser de rencontrer votre fille si votre fille le souhaitait. La possibilité d’un entretien avait été suggéré, certes, par un professeur mais votre fille s’en était semble- t-il saisie.
      Le psychologue a pu peut être prendre le temps de lui expliquer le cadre dans lequel les entretiens peuvent se faire ou non.

      Après cet entretien le psychologue, vous a immédiatement proposé de vous rencontrer. Sa démarche a respecté les règles qui régissent notre profession. En effet des entretiens au long cours ne pouvant se faire sans votre information.

      Je suppose que vous allez pouvoir discuter avec lui de tout ça et voir ce qui a pu inquiéter l’enseignant qui a fait cette proposition d’entretien à votre fille.

      Bien cordialement,
      MC ex- administratrice de l’AFPEN


  • Les outils du psychologue de l’Education nationale  
    | par MOISSET |  8 novembre 2018

     

    Bonjour,
    Pouvez-vous me dire qui doit financer les "batteries" de tests psychométriques qu’utilisent les psychologues scolaires ? Je vous pose cette question car dans le RASED de mon secteur (je suis DDEN), les tests étant obsolètes, leur renouvellement ne peut actuellement se faire par faute de financement (environ 1800€ x 2). N’est-ce pas à l’Education Nationale à fournir les outils à ses psychologues ? Merci de votre réponse.

    • Les outils du psychologue de l’Education nationale  
      9 novembre 2018

      Bonjour,
      Dans le premier degré ( maternelles et élémentaires) les psychologues de l’Education nationale exercent leurs missions dans les écoles au profit de tous les enfants , des familles et des enseignants.
      Le décret 2017-120 qui donne un statut de psychologue aux ex-psychologues scolaires ne change rien au fonctionnement actuel qui est identique au précédent.
      Toute école, tout parent peut joindre le psychologue du secteur ou de la circonscription. Il fait partie de l’équipe pédagogique. Il bénéficie ou doit bénéficier d’un budget annuel municipal , puisque les écoles sont à la charge des municipalités, afin de procéder à l’achat des outils nécessaires qui sont onéreux.
      Quand le psychologue fonctionne sur plusieurs territoires , il peut bénéficier du budget de plusieurs communes. Les communes participent soit au prorata des élèves , soit à tour de rôle. C’est , je vous l’accorde une difficulté de gestion.
      Il n’y a pas d’autres lignes budgétaires ministérielles ou départementales à ce jour.
      Je vous remercie de vous préoccuper de cette question importante et d’agir auprès des collectivités pour que le bien-être et les apprentissages de chaque enfant soit préservés, car chacun peut se trouver en difficulté un jour.
      Bien cordialement,
      DT/BN-AFPEN

    • Rôle du psychologue éducation nationale dans le 1er degré  
      | par Jayanne |  30 janvier 2019

      Bonjour,
      La maîtresse de notre fille, en CP, nous a fait part lors du bilan du premier semestre d’une profonde anxiété en classe. Notre fille s’exprime apparemment très difficilement et manifeste son anxiété en mordant ses vêtements (manche, col). La maîtresse nous dit que lorsqu’elle l’interroge, notre fille répond avec un temps de latence important et que cela semble "douloureux" pour elle de le faire, que ce soit en classe entière ou en situation duelle avec la maîtresse.
      Elle nous dit que le Rased ne peut la prendre en charge car cela n’a pas d’incidence sur ses apprentissages. Malgré tout elle a partiellement atteint les compétences en lecture pour le premier semestre.

      La maîtresse nous préconise de prendre rendez-vous avec un pédopsychiatre pour aider notre fille à réguler son anxiété. Sur le moment de l’entretien, je n’ai pas pensé à évoquer le psychologue éducation nationale.

      Je ne souhaite pas vraiment multiplier les rendez-vous avec différents praticiens. Un rendez-vous avec le psychologue éducation nationale serait-il préférable dans un premier temps ?
      Les problèmes de notre fille entrent-ils dans son champ de compétences ?
      Cordialement.

      • Rôle du psychologue éducation nationale dans le 1er degré  
        31 janvier 2019

        Bonjour,
        Le psychologue de l’EN est tout à fait apte à vous aider à comprendre l’anxiété de votre fille et abaisser les tensions. Selon ses disponibilités, il peut vous recevoir et réfléchir avec vous à la problématique de votre enfant. Il saura vous proposer son aide directe, approfondissement de la situation en rencontrant votre fille ou pourra vous conseiller un professionnel , s’il pense qu’une aide extérieure à l’école est plus appropriée.
        L’anxiété a de multiples causes et ne relève pas nécessairement de
        la pédopsychiatrie.
        Contactez le psychologue attaché au secteur par téléphone pour un entretien, exposez-lui vos questionnements et il pourra vous guider.
        Bien cordialement
        DT/BN-AFPEN


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par Anaïs Y. |  9 octobre 2018

     

    Bonjour,
    je me permet de poster ce message, car nous avions demandés à rencontrer le psychologue scolaire de notre fils. Il à des problèmes pour gérer ses émotions principalement la colère et la frustration qui lui valent une exclusion de la part des ses camarades et un mal être profond, vivant dans un milieu extrêmement rurale nous ne pouvons pas aller au cmpea de notre circonscription sans prendre une journée de congé. L’enseignante à refusée de nous accorder ce rendez-vous car selon la politique de l’école le psychologue scolaire n’est là que pour les résultats scolaires !Aux vues de votre articles les psychologues scolaires sont là pour aider les enfants dans leur socialisation et à résoudre les souffrances psychiques, ce qui est le cas pour notre fils, ma question est "est ce que l’école à le droit de nous refuser ce suivie" ?
    Cordialement Y. Anaïs

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      10 octobre 2018

      Madame,
      Toute personne a la possibilité de consulter le psychologue de l’éducation nationale. Seule le ou la psychologue du secteur pourra vous dire si le suivi de votre petit garçon relève ou non de sa compétence ; l’enseignante n’est pas en capacité de décider du bien fondé d’un entretien avec vous et la psychologue.
      Le plus simple est que vous téléphoniez directement au psychologue pour avoir un rendez-vous.
      bien cordialement,
      Monique C. psychologue et ex-administratrice du CA de l’AFPEN

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        10 octobre 2018

        Les écoles n’ont pas à filtrer les demandes. C’est au psychologue de rencontrer les familles qui ont une demande et de décider avec elles de la suite à donner .
        bien cordialement,
        Monique T , psychologue et administratrice AFPEN

        • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
          10 octobre 2018

          Bonjour
          Les missions des psychologues de l’Education Nationale sont nombreuses et leur champ d’actions très vaste. Ils se préoccupent très activement de toutes les situations de handicap, d’inclusion, de troubles des apprentissages et aussi bien sûr des situations de crise et de souffrance ayant des conséquences dans le bon développement de l’enfant et dans son adaptation sociale et scolaire.
          Chaque psychologue est libre de ses orientations théoriques, de ses outils et de son organisation de travail.
          C’est au professionnel de décider, en fonction de la demande qui lui est faite.
          La demande émane la plupart du temps des enseignants. Mais elle peut aussi émaner, comme dans votre cas, des familles.
          Comme dit plus haut, le traitement de la demande appartient au psychologue.
          L’avis de l’AFPEN peut être transmis sans aménité à la directrice de l’école de votre fils. Il relève d’un code de déontologie qui organise notre pratique professionnelle.

          Vous pouvez aussi, sans doute, trouver les coordonnées de la psychologue de votre secteur sur le site de votre circonscription ou à l’école et lui laisser un message téléphonique.

          Vous souhaitant d’éclaircir paisiblement et rapidement cette situation, avec nos cordiales salutations
          Patricia G. psychologue et administratrice de l’AFPEN

        • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
          | par corinne guilbert |  21 novembre 2018

          bonjour,

          je souhaiterai solliciter un rdv pour ma fille avec le psychologue de son lycée, comment dois je m’y prendre ?
          doit on contacter la conseillère d’orientation et demander un rdv pour un bilan d’orientation ?
          merci de votre aide

          • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
            21 novembre 2018

            Bonjour Madame,
            Dans le second degré, vous pouvez prendre RV avec un.e psychologue de l’EN , ex-conseiller d’orientation au CIO ( Centre d’information et d’Orientation) de votre secteur ou en vous renseignant directement auprès du lycée.
            Bien cordialement
            DT/BN-AFPEN


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    18 septembre 2018

     

    Madame, Monsieur,

    Je viens vers vous afin de vous poser une question sur la législation/pratique par rapport à la passation d’un test psychométrique sur un enfant de 8 ans.

    En l’espèce, à la demande de la maîtresse et de la directrice de son école, nous avons validé leur demande pour faire passer un test psychométrique à notre fils par la psychologue scolaire (sans information de leur part sur la nature même du test, à savoir un test de q.i.). Jamais ce mot n’a été évoqué, mais c’est pourtant ce qu’il est.

    Le jour de la passation du test, nous n’avons pu être présent (raisons professionnelles) pour rencontrer la psy et nous nous sommes posés la question de le décaler s’il y en avait la nécessité mais on nous a dit que le test pouvait être passé sans notre présence.

    Au début de la passation du test, la psy scolaire a évoqué à notre fils le motif du test à ce dernier : un éventuel redoublement. Mon fils étant hypersensible et n’étant pas au courant de cet éventuel redoublement sur conseil de la maîtresse, qui nous avait indiqué de ne pas lui en parler pour le stresser encore plus.

    Je précise que ni la maîtresse, ni la directrice, n’ont pris la peine de rencontrer la psy scolaire avant le test pour parler de mon fils et que la psy n’a eu que très peu d’éléments d’information, seulement un questionnement sur cet éventuel redoublement.

    Mon fils est rentré le soir du test à la maison dans un état second et nous a fait une crise de décompensation comme il ne nous en a jamais fait auparavant.

    Il a su après coup me dire qu’il avait peur de redoubler, craignant de perdre ses camarades et d’être moqué.

    Plusieurs mois après, nous avons eu les résultats du test, mais quelle valeur ont-ils passés dans ces conditions de stress intense ? Le psychologue a-t-il le droit d’évoquer un redoublement si aucune décision n’a été prise ? A-t-on le droit de pouvoir faire annuler le test et pouvoir en faire repasser un car je sais qu’il y a un délai d’au moins un an et demi entre deux tests ? A qui doit-on s’adresser dans ce cas ?

    Je reste à votre disposition pour complément d’information et vous remercie par avance de vos réponses.

    Cordialement,

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      18 septembre 2018

      Madame, Monsieur

      Merci de votre message à l’adresse de l’AFPEN et de votre confiance.

      Un bilan cognitif standardisé, ou encore test psychométrique, est effectivement une série d’épreuves dont les résultats bruts sont transformés en notes standard pour évaluer le niveau de l’enfant par rapport à son âge de développement.
      C’est le rapport de l’âge de développement de l’enfant (sa réussite à différentes épreuves) par rapport à l’âge réel de l’enfant qu’on appelle communément le ë quotient intellectuel  ».
      En réalité, ce quotient n’est pas en lui-même un indicateur intéressant. Mais l’analyse fine du bilan cognitif en revanche peut donner des informations sur les points forts et les points plus fragiles du fonctionnement de l’enfant. Elle donne des pistes de travail à l’enseignant, à la famille des points d’appui pour accompagner l’enfant dans sa scolarité, à l’enfant des points de repère de son propre fonctionnement.
      Le tout relève d’une démarche bienveillante d’évaluation du fonctionnement et non pas d’un jugement de la personne.

      Un bilan cognitif ne peut être conduit sans l’autorisation des parents. Cependant, leur présence n’est pas souhaitable au cours du bilan, car il est préférable que ces séries d’épreuves qui demandent attention et concentration soient effectuées en toute neutralité.

      Le résultat doit vous être communiqué et explicité par écrit ou au cours d’un entretien. Dans tous les cas, c’est l’analyse que fait le psychologue, ainsi que les observations qu’il a pu faire au cours de la passation qui priment sur les aspects purement quantitatifs du test. Par ailleurs, ces résultats sont donnés dans un ë intervalle de confiance  » qui fait qu’on peut être sûr à 95% que l’enfant aurait répondu dans cette fourchette un autre jour, dans d’autres conditions, avec un autre examinateur...

      Le bilan cognitif n’est pas requis pour ce qui concerne les décisions de maintien. Cependant, il met en évidence les forces et les fragilités de l’enfant et peut participer au fait d’explorer d’autres solutions possibles (dossier MDPH pour une orientation ou une compensation à la difficulté scolaire...)

      La question que vous posez concerne plusieurs points de communication :
      - ce que l’enseignante et la directrice ont dit (ou pas) à la psychologue par rapport au parcours scolaire de l’enfant-élève
      - ce que la psychologue a dit à votre fils des motifs de ce bilan
      - ce que votre fils en a compris (et ce qu’il en a fait ; manifestement des peurs multiples)
      - le fait que les résultats soient décalés par rapport à la problématique
      - le sens que vous donnez à ces résultats, en l’absence d’un lien direct avec la psychologue me semble-t-il

      D’où l’intérêt que l’entretien préalable soit conduit, ou qu’une équipe éducative soit réunie, pour que la problématique soit clairement construite et explicité à la famille et à l’enfant.
      Dans cette constellation, la psychologue est un professionnel/outil pour éclairer la problématique et envisager des pistes possibles.

      Vous posez la question de l’éventualité d’avoir une seconde passation.
      Il existe un effet ë retest  » qu’on tente d’annuler en imposant au moins deux ans entre deux passation.
      Passé ce délai, vous pouvez vous adresser à un psychologue de l’Education Nationale, mais aussi à un neuropsychologue en libéral.

      Un test est comme une photo : certaines sont plus floues que d’autres, certaines donnent un meilleur profil, une meilleure lumière, plus ou moins de détails... Mais la photo est prise, c’est comme un repère sur le chemin.
      Il arrive quelques fois (rarement) qu’une passation à quelques années d’intervalle montre une évolution inattendue des performances en fonction de la stimulation de l’enfant, de sa motivation à progresser, de son évolution globale...
      Par ailleurs, l’état de panique dans lequel vous avez récupéré votre fils ne dit rien de ce qu’il a vécu avec la psychologue. Il a eu très peur, a été très sollicité par ce bilan, et vous l’a fait payer à vous ses parents avec lesquels il peut se permettre de ëdécompenser  » ou au moins ë décompresser  »...

      Ne vous inquiétez pas trop des résultats de ce test, mais plutôt de son utilité.
      A quoi vous sert ce test ?
      Que voulez vous en faire pour le parcours de votre enfant et les décisions d’aide ?
      Car en effet, l’important c’est que cette évaluation (qui ne doit pas être un jugement !!) soit prise en compte pour que votre fils ait droit à ce dont il a besoin.
      Mais à lui seul, le bilan psychométrique ne peut pas décider de la scolarité d’un enfant.

      Avec l’assurance de toute notre bienveillance
      Patricia Garouste, membre du CA


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par lucile A. |  18 juin 2018

     

    Bonjour,
    Ma fille a été évalué par un psychologue du RASED l’année dernière au vu d’un passage anticipé en cours d’année de la GS au CP. La prise en charge de ce psychologue a été parfaite, il a très vite compris la souffrance de notre fille, l’a évalué, nous a rencontré et surtout il a pu calmer les véhémences de l’équipe éducative d’élémentaire qui jugeaient l’équipe de maternelle.
    Lors de la rencontre avec la Directrice de primaire, qui a refusé de nous rencontrer avant l’accord officiel de l’Inspectrice (malgré les explications du psy scolaire sur la souffrance scolaire de notre fille et l’intérêt d’un accueil bienveillant), celle-ci nous a dit que le bilan du psychologue ainsi que les tests psychométriques de notre fille étaient affichés dans la salle des professeurs afin de calmer les questionnements des enseignants...
    Ma question est : le psychologue a t’il le droit de transmettre ces résultats ECRITS au corps enseignant, et de surcroit peut-on les afficher comme ça à la vue de tout le monde ?
    par ailleurs, est-il possible d’avoir ces conclusions pour nous et savoir quels tests ont été utilisés pour notre fille ? si oui à qui dois-je en faire la demande ?
    Je vous remercie par avance pour vos réponses.

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      19 juin 2018

      Bonjour,

      Le compte rendu des bilans cognitifs appartient aux responsables légaux de l’enfant qui les partagent avec qui ils pensent bon et surtout utile de les partager. Le psychologue aurait dû vous en faire part au moment de la rédaction et vous les expliquer au cours d’un entretien, afin de s’assurer de votre bonne compréhension des résultats et de leur signification.

      Dans le respect du code de déontologie, aucun affichage des résultats de tests psychométriques en salle des enseignants ne pourrait être effectué sous la responsabilité d’un psychologue. Peut-être l’a-t-il été à l’initiative d’une directrice qui méconnaît totalement les usages et la déontologie attachée à cette situation professionnelle ? Dans tous les cas, vous êtes en droit de demander des comptes au sujet de cette situation.

      Par ailleurs, comment imaginer que les résultats d’un bilan cognitif puissent à aux seuls ë calmer les questionnements des enseignants  », sauf à ce que ces questionnements portent uniquement sur une hypothèse de déficience intellectuelle de l’enfant, et encore, ce qui n’est pas le cas... En admettant que les enseignants soient formés à comprendre les résultats d’un tel bilan, comment supposer qu’à eux seuls, ces résultats puissent rendre compte du fonctionnement complexe d’une enfant unique dans ses spécificités ? C’est bien dans la rencontre en équipe éducative et les regards croisés pluri-professionnels qu’on témoigne de ces spécificités et qu’on recherche ensemble des solutions visant le mieux-être de l’enfant à l’école.

      Par ailleurs encore, les directeurs sont libres de recevoir les parents qui les sollicitent et n’attendent aucune autorisation de leur inspecteur en ce sens, sauf à ce qu’une situation de crise nécessite déjà une médiation entre l’équipe d’école et la famille.

      Vous souhaitant bon courage afin de résoudre dignement cette situation complexe, et avec nos cordiales salutations

      Patricia G.
      Psychologue de l’Education Nationale
      administratrice de l’AFPEN

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        19 juin 2018

        Bonjour,
        Il est tellement difficile de penser que la psychologue qui, à travers ce que vous dites, a participé de façon active à une décision favorable et apaisante pour votre enfant, ait pu communiquer ,sans votre accord, "le bilan psychologique et les tests psychométriques qui en font partie" à l’équipe enseignante.

        Celà paraît tellement improbable qu’il me semble que vous devriez prendre le plus rapidement possible contact avec elle pour savoir ce qu’il en est.

        En tant que psychologues nous ne pouvons en effet diffuser des informations à caractères personnels, et le bilan entre dans ce cadre, sans le consentement de la personne ou de ceux qui détiennent l’autorité parentale.

        En ce qui concerne votre seconde question vous pouvez demander à la psychologue de vous communiquer par écrit (pas toujours facile compte-tenu de la charge de travail) les conclusions qu’elle vous a certainement explicitées et déjà transmises oralement.

        Bien cordialement,
        Monique C. psychologue de l’EN
        ex-administratrice

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        19 juin 2018

        Merci pour vos réponses rapides. En effet, je pense que les intentions du psychologue étaient bonnes et ces conclusions , je pense, ont été communiquées à la Directrice uniquement pour "valider" la précocité relative de notre fille et montrer l’intérêt de son passage anticipé.
        Mais vraiment, je reste bloquée sur le fait que personne n’avait besoin de savoir que ces test montrent 3 ans d’avance en vocabulaire en 2 ans en maths... Je suis assez choquée de ces pratiques, je l’avoue.
        Le problème est que celà a eu lieu il y a plus d’un an, et pour le bien de ma fille, j’ai mis un mouchoir sur mes ressentiments, je ne voulais pas "en rajouter" afin que son accueil dans cette école se passer le mieux possible. Pourtant, je reste persuader que je devrais le dénoncer, ça me parait tellement aberrant !
        Je pourrais peut être passer par le psychologue afin qu’il en reparle à la Directrice ? je ne sais pas quoi faire...

        • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
          20 juin 2018

          Bonjour,
          Si vous souhaitez en parler plus confidentiellement, prenez un RV téléphonique avec Patricia, qui vous a répondu :
          patriciagarouste@gmail.com
          Cordialement,
          DT/BN-AFPEN


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par akila m |  13 juin 2018

     

    Bonjour, je vous appelle encore à l’aide.

    Il y eu des inondations dans la ville où je travaille. Une école doit fermer momentanément. Mon bureau (qui est une ancienne salle de classe vétuste) a été réquisitionné dès demain pour accueillir une classe. Je viens de l’apprendre par mail, Je n’ai pas eu le temps de ranger, isoler mes livres et mes dossiers en cours. Ce qui me touche le plus c’est que des enfants de la classe accueillie sont suivis ou l’ont été par moi. Symboliquement, cela me pose problème : les jeux qu’ils investissent ( maison de poupées par ex) ont une vie pour eux. je vais essayer d’arriver très tôt pour protéger ou cacher.
    Cela vous semble-t-il normal ? je ne sais si je dois accepter cet accueil sans rien dire ( l’école doit continuer) ou faire remarquer que c’est une intrusion (au risque de me faire critiquer pour mon égoîsme car à part les enfants je ne suis pas certaine que beaucoup d’adultes respectent et comprennent la teneur et la confidentialité d’un entretien psychologique). personne ne semble se soucier de la continuité de mon travail et des rendez-vous que j’ai demain avec des parents. Je ne sais même pas si du mobilier va être installé pour permettre de créer une classe.

    Cela vous est-il déjà arrivé ?
    cordialement akila m

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      15 juin 2018

      Bonjour,

      Dans cette situation d’urgence il paraît indispensable que l’école puisse fonctionner et c’est bien le premier objectif à prendre en compte.
      Il est certes nécessaire de protéger les accès à vos dossiers et à votre matériel.

      Personnellement, je me contenterais d’accuser réception de l’information en pointant que vous êtes désolée de cette situation d’urgence, que vous comprenez néanmoins, mais qui vous impose en cascade une réorganisation de votre travail. Nous sommes fonctionnaires d’Etat et ne pouvons fonctionner dans les écoles comme dans un cabinet de thérapeute.

      Bien à vous
      Patricia

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        16 juin 2018

        Nous comprenons votre désarroi mais les locaux scolaires sont la propriété de la mairie qui en disposent et l’IEN a donné certainement son accord devant ces circonstances.
        Les enseignants partagent aussi parfois les salles de classe avec les TAP et le périscolaire.

        Dans la situation exposée, cela ne semble pas être une maladresse sauf si d’autres salles étaient disponibles. Nous supposons que c’est ë provisoire  » et nous espérons que vous avez eu le temps de récupérer vos affaires avant l’ouverture de l’école.

        Ce type de déménagement pour travaux et autres désagréments par manque de locaux spécifiques est malheureusement plus fréquent qu’on ne l’imagine. Bon courage.

        DT et FMM pour le CA de l’AFPEN

        • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
          | par akila m |  16 juin 2018

          Merci pour vos réponse. Cela a été très provisoire ; j’ai fait des efforts pour accueillir au mieux les enfants ( qui semblaient amusés par ce changement) . Les enseignants étaient perdus. Comment faire classe dans ces conditions ? ( pas assez de chaises, des enfants étaient assis par terre et pas de matériel si ce n’est ce le mien). Etre psychologue c’est être accueillant aussi. J’ai râlé sur le moment mais quand j’ai vu les visages de ces enfants je n’ai pu qu’être souriante.

          Cordialement Akila m


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par augustin |  29 mai 2018

     

    Bonjour,
    Nouvellement nommée psy EN en Ecole elementaire, je me demandais si j’étais tenue de participer aux conseils des maîtres, de cycle, d’école, si ceux-ci ne sont pas spécifiquement consacrés aux EBEP ?...
    Bien cordialement,
    AA

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      30 mai 2018

      Bonjour,
      Juste un témoignage : concernant les conseils d’école, en Gironde, on nous demande d’assister à 1 CE par trimestre et je pense cela nous rend visibles par la mairie et les parents. C’est important.
      Concernant les conseils de maîtres et de cycle, aucun intérêt si on ne parle pas des élèves en difficulté, de toute façon, nous n’avons pas le temps....
      Françoise

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        30 mai 2018

        Bonjour,

        Vos missions précisent qu’en tant que psychologue EDA, vous devez :
        - participer en tant que de besoin à la vie des écoles ainsi qu’aux projets qu’elle organise ;
        - participer à l’élaboration du projet d’école et contribuer à la mise en place d’actions de prévention ;

        Vos obligations de service réglementaires sont les suivantes :
        - Les psychologues EDA* ont un service de 24 heures hebdomadaires inscrites dans l’emploi du temps. Celui ci est établi sous la responsabilité de l’IEN. Peut s’ajouter un service supplémentaire d’une semaine pendant les vacances, arrêté par le recteur d’académie, sur proposition de l’IEN, en fonction des besoins du service.

        Si vous êtes nouvellement nommée, il est préférable d’explorer votre terrain de travail de toutes les façons qui s’offrent à vous pour asseoir votre expérience, pour vous faire connaître et reconnaître en tant que professionnelle et en tant que personne.

        Il est donc conseillé de participer à au moins un conseil d’école dans votre école de rattachement et de le faire figurer dans votre bilan d’activités. Vous pouvez négocier votre temps de présence avec le directeur pour une présentation auprès des représentants de parents et de la municipalité afin de clarifier vos missions, votre fonctionnement et les procédures qui concernent vos interventions auprès des élèves.

        Vous pouvez, si vous restez sur ce poste en tant que titulaire, proposer de participer à différents conseils de maîtres auprès des équipes qui le souhaitent si l’ordre du jour vous concerne.

        Cordialement,
        Patricia

        • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
          31 mai 2018

          Au regard de nos missions Psy EN EDA (circulaire n° 2017-079 du 28-4-2017) :
          Par leur qualification, les psychologues apportent un appui spécifique aux enfants, aux adolescents et jeunes adultes ainsi qu’à leurs familles.
          Ils accompagnent dans cette perspective les équipes pédagogiques et éducatives des écoles et des établissements [...] ils contribuent à favoriser une approche bienveillante de l’école.
          Ces temps institutionnels de rencontres (conseils des maîtres, de cycle, d’école, si ceux-ci ne sont pas spécifiquement consacrés aux EBEP (élèves à besoins éducatifs particuliers, conseil d’école ...) avec les équipes et plus largement la communauté éducative, nous permettent de prendre le tempo, la mesure de la vie de l’école : ce qui s’y fait , s’y dit, s’y murmure, se tait, et qui en dit beaucoup sur la prise en compte de tous les élèves, dont les enfants à besoins particuliers. Notre présence nous permet de mettre en Å“uvre les points suivants cités dans les missions (en étant non spécifiquement focalisé sur les enfants que nous connaissons) :
          - faciliter les transitions famille-école, l’entrée à l’école maternelle, à l’école élémentaire et au collège ;
          - contribuer à l’éducation à la citoyenneté et à la qualité du ë vivre-ensemble  » à l’école ;
          - participer en tant que de besoin à la vie des écoles ainsi qu’aux projets qu’elle organise ;
          - participer à l’élaboration du projet d’école et contribuer à la mise en place d’actions de prévention ;
          Les missions n’en disent plus et nous laissent la liberté de l’organisation et la gestion de notre emploi du temps.

          Le principe de réalité nous confronte à notre impossibilité d’être partout et, de surcroît, nous n’avons pas à être partout.

          Le travail avec nos collègues de RASED (E & G), quand nous en avons, nous, permet, tant bien que mal, d’assurer notre représentativité et présence nécessaire dans les écoles, dans ces moments contraignants mais importants. Le maintien sur le même poste plusieurs années facilite ce travail et nous permet orienter notre présence selon ce qui se passe ou s’est passé dans chaque école et dégager les priorités... Lorsque le psychologue travaille seul il devra faire des choix.

          Pour ma part, investir cette fonction de prise en compte institutionnelle du travail du psychologue reste très importante dont je mesure les retombées sur l’accompagnement des enfants à besoins particuliers.
          Gaby Keiser-Weber, psychologue


  • présence du psychologue en classe  
    | par Alexandra |  9 avril 2018

     

    Bonjour,
    Je fais partie du conseil de parents d’élèves d’une petite école.
    Depuis quelques semaines il y a des conflits entre enfants dans une des classes. Conflits que l’instit ne parvient pas à gérer....
    La semaine dernière, sur demande de l’inspecteur, une psychologue est intervenue en classe.
    Cette intervention a suscité beaucoup de réaction de la part des parents.
    La 1ere : une psychologue peut-elle intervenir dans une classe sans que les parents ne soient informés ?

    • présence du psychologue en classe  
      9 avril 2018

      Bonjour,
      Le psychologue de l’Education nationale ( ex scolaire) est un des membres du pôle Ressources de circonscription avec l’Inspecteur. Le/la psychologue intervient à la demande des enseignants, des familles ...ou missionné par sa hiérarchie. Ainsi dans ce cadre il peut apporter son aide aux enseignants et aux élèves. En tant que tiers , il peut gérer un groupe dans une classe, sans l’autorisation des familles, cela fait bien partie de ses missions dans les écoles.
      bien cordialement,
      DT/BN-AFPEN


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par LANDRY Jeanne |  1er avril 2018

     

    Bonjour, mon fils est autiste et est scolarisé dans une ULIS TED.
    A la demande de l’enseignante, la psychologue scolaire est venu en classe l’observer . A la suite de ça, elle l’a pris en individuel, sans que je sois informé et sans me demander d’autorisation. C’est après que la consultation est eu lieu que l’enseignante m’informe devant la porte de l’école. La psychologue scolaire vient le jour suivant toujours devant la porte de l’école me demander si je peux venir à un rendez-vous, il n’y a aucune trace écrite, je lui dit que oui. Un rendez-vous est pris, mais elle n’est pas venu le jour du dit rendez-vous. Elle me contacte le lundi suivant au téléphone pour s’excuser et me redonne un autre rendez-vous. J’emmène mon fils en classe le même lundi à 9h, je croise la psychologue scolaire qui s’excuse pour son absence. Je viens récupérer mon fils à 11h30 , et je vois la psychologue scolaire qui raccompagne mon fils dans sa classe , je suis surpris, elle ne m’a jamais dit qu’elle le voyait en individuel ce jour, toujours le même lundi.
    Je la voit , le vendredi en rendez-vous comme convenu, elle me demande comment ça se passe pour mon fils , je lui réponds que ça va mal, et qu’il n’est pas intéressé par les activités de bébé que l’enseignante fait. Elle souris et me dit qu’il aurait fallu qu’il aille dans une ULIS pour trouble cognitif , mais comme ça c’est mal passé dans la précédente école(mon fils a été mal traité par l’enseignant spécialisé pendant 18 jours et on a dû le changer d’école),elle me demande si j’ai pensée à une orientation en SESSAD. Je lui répond qu’il est hors de question qu’il aille au SESSAD, et que ses prises en charge au CMPP reprennent à la prochaine rentrée scolaire. Elle m’informe qu’elle a fait passer des tests à mon fils , elle me donne pas le nom du test, mais elle m’explique que c’est un test pour les 3-7 ans, il qu’il a les aptitudes d’un enfant de 6,5 ans. On parle d’inclusion scolaire (l’enseignante refuse d’envoyer l’enfant en inclusion sous prétexte qu’il ne pourrait pas suivre), je l’informe que mon fils est pris en charge au CRA, pour passer des bilans , et que sa psychomotricienne aussi ainsi que son orthophoniste aussi doit lui faire passer des bilans. Elle me dit qu’on va attendre les bilans, mais elle me rétorque que ce n’est pas dit que l’inclusion en classe ordinaire fonctionne, qu’en est-il de ses cris ? Je lui dit que l’enseignante spécialisée du CMPP, a remarqué que quand le cadre n’était pas sécurisé, l’enfant crie mais dès lors qu’il l’était tous les cris disparaissais.
    Elle me dit que j’ai signé le PPI proposé par l’enseignante, donc c’est normal qu’il fasse (pour 6 ème année consécutive) le programme de premier cycle. Je lui dit que ce n’est pas intéressant pour lui car il apprend à jouer aux échecs tout seul, il fait des puzzles de plus de 200 pièces, en musique il travaille la 9 ème symphonie de Beethoven. Je lui dit également que je ne suis d’accord avec rien dans ce PPI, elle me dit qu’il va falloir le réactualiser( l’enfant évolue mais l’école se base toujours sur un PPS datant de 6 ans en arrière , il n’a jamais été révisé).
    Je voudrais savoir, si le fait que mon fils soit en situation de handicape dispense la psychologue scolaire de demander une autorisation écrite aux parents avant de lui faire passer des tests psychométriques, juste à la demande de l’enseignante qui veut m’obliger à inscrire mon fils au SESSAD, juste parce que la prise en charge au CMPP est suspendu, le temps de régler des problèmes avec la sécurité sociale . L’enseignante prétend que le CMPP n’est pas compétent car il refuse de communiquer les bilans médicaux de l’enfant à l’école. Comme elle a l’intention de faire un partenariat avec le SESSAD autiste, eux plus compétant, et comme deux autres élèves de la classe,y sont déjà inscrit mais sur une liste d’attente, et un autre élève y est inscrit.
    L’école peut-elle m’obliger à inscrire mon fils au SESSAD alors qu’il bénéficie déjà d’une excellente prise en charge ? Merci pour votre réponse.

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      2 avril 2018

      Bonjour

      Les bilans psychométriques, de même que toute intervention en relation individuelle avec l’enfant, sont soumis pour le psychologue à l’autorisation explicite des responsables légaux de l’élève.

      Dans le cadre d’un Projet Personnalisé de Scolarisation, les différents professionnels doivent témoigner de leurs observations au plus près du fonctionnement de l’enfant afin d’aider l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH à réévaluer le projet de parcours coordonné école / soins. Dans cette perspective, le bilan psychométrique est effectivement un outil intéressant. Il est souvent demandé par les MDPH.

      Dans tous les cas, et quelques que soient les propositions de l’école et / ou de la MDPH, les parents restent décideurs. Il est cependant conseillé d’être très à l’écoute des différents avis des professionnels dont le rôle est de travailler en partenariat autour des besoins de l’enfant, car l’école est bien sûr limitée de façon structurelle et fonctionnelle selon les répercussions du handicap de l’enfant sur la vie scolaire. Par exemple, le cadre sécurisé dont vous parlez afin que votre enfant ne crie pas. Peut on suffisamment le respecter dans un groupe classe d’inclusion ?

      Les associations de parents sont souvent très aidantes et peuvent vous soutenir dans la bonne compréhension des diverses situations de vie de votre enfant autiste. D’autres parents peuvent aussi vous accompagner aux réunions de suivi de scolarité afin de vous soutenir dans la proposition d’élaboration du nouveau PPS annuel.

      Le 4ème Plan Autisme est justement attendu dans quelques jours et vous serez sans doute intéressé par ses contenus.
      Rapprochez vous des associations si vous le pouvez, car les moyens associatifs sont souvent bien plus importants que ceux de l’école.

      Concernant les SESSAD spécialisés, ils peuvent être une réponse en fonction des besoins de certains enfants autistes. D’autres enfants autistes n’en ont aucunement besoin pour poursuivre leur scolarité. Autiste ou neurotypique, chacun est unique et il appartient aux différents adultes de travailler tous ensemble à la meilleure réponse qui soit....

      Je vous souhaite de poursuivre sereinement et en confiance la construction toujours en oeuvre du parcours école / santé de votre petit garçon.
      Bien cordialement

      Patricia

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        | par LANDRY Jeanne |  2 avril 2018

        Merci pour votre réponse !
        Je voulais juste vous préciser que mon fils à toujours été scolariser dans des classes ordinaires avec une vingtaine d’élèves depuis la maternelle et ça c’est toujours bien passé . Il a appris grâce à ses camarades neurotypique à se comporter dans une classe, et en leurs compagnies il fait d’énormes progrès, l’année dernière , il était dans une classe en inclusion pour le sport avec tous ses anciens camarades de maternelle et ça c’est très bien passé. Cette année , l’enseignante refuse de l’envoyer en inclusion dans sa classe de référence, l’enseignante de cette classe est venu à plusieurs reprise le chercher, car elle avait à cÅ“ur de poursuivre cette inclusion cette année mais pas seulement pour le sport, mais face au refus catégorique de l’enseignante, elle a renoncée. Mon fils est le seul autiste de sa classe qui peut pour l’instant suivre dans une classe ordinaire. Mon fils sait lire et il a d’énorme capacité, non exploité, car l’enseignante refuse de les voir. Il aime aller à l’école. Il n’hésite pas à aller dans une classe ordinaire de CM2 pour le carnaval, car dans sa classe , il n’était que 2 élèves à défiler. Il recherche vraiment la compagnie de ses pairs. L’enseignante prétend que les autres enseignants ne sont pas prêts à accueillir les élèves de l’ULIS TED, mais c’est faux. Elle dit que ça demande beaucoup de travaille et ça ne se fait pas comme ça etc...Elle m’a dit que mon fils était le seul qui n’avait pas de problèmes de comportement , et depuis mi-janvier , comme par hasard, subitement il en a, tout ça pour me forcer à l’inscrire au SESSAD. Suite à l’entretien avec la psychologue scolaire , j’ai un rendez-vous avec l’enseignante et la psychologue scolaire pour parler de l’inclusion de l’enfant. c’était juste un complément d’information. Merci pour votre réponse, qui m’a beaucoup aider.


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    | par fontaine |  30 mars 2018

     

    Bonjour
    Je souhaite savoir si un adolescent peut consulté le psychologue du collège sous conseil de l’infirmière de l’école sans en informer les parents. Merci d’avance pour votre réponse.
    Cordialement

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      30 mars 2018

      Bonjour,
      A la demande d’un adolescent , nos collègues psychologues au collège peuvent le rencontrer au cours d’un ou deux entretiens. Si cela devait perdurer , la famille serait avertie et reçue afin d’échanger sur la demande faite.
      Bien cordialement,
      DT/BN-AFPEN

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        | par nanou |  21 octobre 2018

        Bonjour,
        En rapport avec votre question.
        Un psychologue scolaire peut-il convoquer un collegien sans en informer les parents ?

        • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
          23 octobre 2018

          Bonjour,

          Le psychologue de l’EN est normalement à la disposition de tous les élèves, de toutes les familles et de tous les professionnels qui ont besoin de son éclairage.
          Cependant il n’a pas le droit d’entamer des investigations et des bilans sans l’accord des parents.

          Dans le cas présent, si c’est l’infirmière qui a renvoyé votre enfant vers l’accueil du psychologue, il aurait été souhaitable qu’elle vous en tienne informés et vous en explicite les raisons.
          Vous pouvez toujours prendre contact avec l’un ou l’autre de ces professionnels, voire demander au professeur principal de faire le point de la situation de votre enfant en équipe éducative.

          Personnellement, il me semble qu’un entretien avec le psychologue du collège, s’il peut permettre de soulager votre enfant, est à considérer comme un plus et une chance. Il faut maintenant faire le point et coordonner les actions pour un mieux être.

          Cordialement,
          Patricia G psychologue membre du CA AFPEN


  • Psychologue de l’ÉN en CMPP  
    | par Anna |  21 mars 2018

     

    Bonjour,

    Actuellement concernée par le mouvement intra-académique des psyEN dans le premier degré, je constate qu’il y a, dans la liste des postes vacants de mon académie d’affectation, des postes en IMP-CMPP. En cherchant un peu, j’ai appris que les psyEN pouvaient effectivement parfois travailler en CMPP, ceux-ci étant rattachés à l’Éducation nationale. Mais je n’ai pas pu trouver de texte précis sur ce type de mission des psyEN. Je m’interroge sur le cadre de ce type d’intervention :
    - les missions sont-elles les mêmes que celles des psychologues employés directement par les CMPP ?
    - Ces postes sont-il toujours des postes spécifiques ? Ils ne sont pas classés comme tels sur le site du mouvement intra de mon académie, ce qui m’étonne. Y a -t-il un cadre national ou cela dépend-il de chaque académie ou CMPP ?
    - Y a-t-il des différences concernant le taux horaire par semaine ou les congés, par rapport aux psyEN exerçant en Rased ?
    - De façon générales, peut-on trouver un texte encadrant les missions de psyEN dans ce type d’établissement ?

    Je vous remercie d’avance pour les éclaircissements que vous pourrez m’apporter.

    • Psychologue de l’ÉN en CMPP  
      25 mars 2018

      Bonjour

      Les postes de psychologues de l’EN mis à disposition des CMPP dépendent d’une convention signée entre l’EN (par l’intermédiaire de la DASEN jusque là , sans doute du rectorat dans l’avenir ?)
      Il faut donc voir soit avec l’IA soit avec les associations départementales ou régionales qui gèrent les CMPP en question.

      Le CMPP fonctionne en équipe sous la responsabilité d’un médecin souvent pédopsychiatre. Il vous appartient de vous rapprocher de ce chef de service si vous voulez clarifier la place du psychologue de l’EN attendue au sein de cette équipe.
      On peut supposer que les psychologues cliniciens recrutés par les CMPP doivent être complétés par des spécialistes des processus cognitifs au service des apprentissages des enfants et de l’impact de l’échec scolaire sur le fonctionnement global de l’enfant. L’accompagnement en remédiation cognitive est sans doute aussi une des fonctions attendues par ces équipes.

      Concernant les ORS, vous devez vous reporter au contrat et à la convention de travail qui vous sera soumise.

      Bien cordialement
      Patricia G. psychologue EN et administratrice AFPEN

      • Psychologue de l’ÉN en CMPP  
        25 mars 2018

        Bonjour,

        Il important de vérifier les missions affectées dans la nouvelle structure (psy ? psychopédagogie ? autres ?) dont l’EN ne disposent pas mais il faudrait dans ce cas prendre contact avec l’employeur. Il n’y a donc pas de texte général.
        Ce sont souvent des postes de "mise à disposition" du psy EN à d’autres structures associatives ou institutionnelles.
        Les restrictions budgétaires actuelles "invitent" les DASEN et rectorats à récupérer les professionnels des RASED (E, G & Psy) voir autres...) mis à dispositions d’autres structure de réintégrer les postes restés vacants.
        Bien cordialement,
        Gaby KW, psychologue EN membre du BN – Bureau National – de l’AFPEN


  • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
    30 janvier 2018

     

    Bonjour,

    Mon fils a eu un, il y a environ deux semaines la visite de la psychologue scolaire, avec mon consentement écrit et signé, pour lui faire passer des tests notamment celui du WISC.
    J’ai demandé à la psychologue scolaire d’avoir le dossier de mon fils au complet, celles-ci m’as répondu que je pouvais venir le voir mais que je ne pouvais pas l’avoir. Mon fils ayant seulement 5ans, et étant sa tutrice légale, pour moi, il me semblait que j’avais le droit de l’avoir. Qu’en est-il,s’il vous plaît ? Suis-je en droit de le réclamé et elle doit-elle me le fournir ?
    Merci,

    Cordialement

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      30 janvier 2018

      Bonjour,
      Prenez RV avec la psychologue et vous aurez toutes les informations nécessaires suite au bilan psychologique.
      Le/la psychologue vous rendra compte de l’évaluation de manière compréhensible, verbalement et de manière confidentielle.
      Il/elle peut aussi à votre demande vous fournir une information présentant ses conclusions et répondant à la question posée. Celle-ci pourra être transmise avec votre accord à des tiers.
      Bien cordialement,
      DT/BN-AFPEN

      • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
        | par stephanie |  7 mars 2018

        Le psychologue scolaire doit aussi donner à la demande des parents un compte rendu écrit pour le dossier médical. Et pouvoir ainsi le transmettre aux professionnel qu’ il souhaite ? J ai dû insister et être patiente pour avoir le celui de mon fils. 10 mois.
        Pourquoi est ce aussi difficile ? Alors que celà devrait être donner en même temps que le compte rendu oral....

    • Les missions du psychologue de l’Education nationale  
      | par jean dupont |  15 mars 2018

      Le but du Wisc est de poser un diagnostique, il est bien mieux de rencontrer la pschologue et qu’elle vous explique le resultat. Que vous posiez des questions et obteniez des réponses .
      Normalement pour un Wisc il y a un entretien préliminaire parents enfant, le test, un entretien de débriefing du résultat parent enfant .
      Cordialement


  • Quelle implication pour les psychologues EN auprès des enquêtes judiciaires en cas de suspicion de mauvais traitement  
    | par akila m 78 |  21 janvier 2018

     

    Bonsoir,

    Une éducatrice mandatée par le juge des enfants vient demain dans une école rencontrer toute une équipe car une petite fille (que je connais très bien) a été placée en foyer temporairement suite à ses plaintes pour mauvais traitements pendant les vacances. Les parents disent ne pas comprendre . Il n’y a aucune preuve contre eux / pas de constat de traces.... la petite fille est changeante dans ses dires.

    il se trouve que je l’ai rencontrée régulièrement à sa demande pendant 18 mois ; seule sa maman était au courant, elle était terrifiée à l’idée que son père soit au courant de nos rendez-vous. J’ai alerté la directrice et la maîtresse qui après avoir parlé plusieurs fois avec les parents ont hésité et remis en question les confidences de l’enfant. Les parents surtout le papa étaient très convaincants. De plus cette enfant me disait qu’il fallait croire ses parents et pas elle.
    Avant les vacances, je lui ai dit que si elle se sentait en danger (m’avait demandé si elle pouvait mourir en cas de coups) il fallait qu’elle aille tout raconter à la police. ( ce qu’elle a fait)

    Il se trouve qu’elle avait trouvé une manière de me raconter des choses en écrivant des petits mots cachés dans les livres que je lui prêtais ; elle m’a fait promettre de ne jamais les montrer même si je parlais de ses plaintes à l’extérieur. Je pense que ces mots pourraient interpeller le juge quand à sa décision. Mais ils ont un caractère intime et je ne veux pas qu’ils soient exposés, ni évoqués aux parents comme des indices de leur culpabilité.

    Je serais plus pour les montrer uniquement à l’éducatrice mais je crains qu’elle me demande de les prendre ou de les photographier. je n’ai dit à personne leur contenu. la directrice de l’école sait qu’elle m’écrivait

    qu’en pensez-vous ?

    AKILA

    • Quelle implication pour les psychologues EN auprès des enquêtes judiciaires en cas de suspicion de mauvais traitement  
      23 janvier 2018

      Bonjour,
      La situation est difficile effectivement et des psychologues de l’afpen vous répondent ci-dessous avec beaucoup de prudence et peut être de manière partielle, car beaucoup de questions se posent.
      L’AFPEN se tient à la disposition de tous les collègues mais renvoie aussi aux textes officiels des missions du psyEN et du code de déontologie de février 2012.
      http://www.codededeontologiedespsychologues.fr/LE-CODE.html

      En référence au Principe 1 du code, une psychologue n’aurait pas à communiquer les ë petits mots écrits  » par l’enfant.
      Principe 1
      ...Il préserve la vie privée et l’intimité des personnes en garantissant le respect du secret professionnel. Il respecte le principe fondamental que nul n’est tenu de révéler quoi que ce soit sur lui -même.
      Chapitre 2, article 7
      …Les obligations concernant le respect du secret professionnel s’imposent quel que soit le cadre de l’exercice.
      Il nous semble que les ë petits mots  » comme les entretiens pendant 18 mois sont les éléments de réflexion qui ont permis à la psychologue de penser à une situation préoccupante. Elle n’a pas à transmettre les éléments de sa réflexion mais ses conclusions si elle est sollicitée.
      Ensuite, elle semble avoir fait le nécessaire en parlant à la directrice et l’enseignante qui ont entrepris une démarche auprès de la famille ; c’est la démarche la plus fréquente.
      Cependant compte tenu de ce que dit la psychologue on peut se demander si elle a pris réellement la mesure du ë danger  » et on peut souhaiter qu’elle n’ait pas minimisé les informations mais qu’elle s’est conformée à ce que rappelle le code dans les principes généraux ...
      (le) Code de Déontologie repose sur une réflexion éthique et une capacité de discernement...
      et l’article 19 :
      Le psychologue ne peut se prévaloir de sa fonction pour cautionner un acte illégal et son titre ne le dispense pas des obligations de la loi commune.
      Dans le cas de situations susceptibles de porter atteinte à l’intégrité psychique ou physique de la personne qui le consulte ou à celle d’un tiers, le psychologue évalue avec discernement la conduite à tenir en tenant compte des dispositions légales en matière de secret professionnel et d’assistance à personne en péril. Le psychologue peut éclairer sa décision en prenant conseil auprès de collègues expérimentés.
      Dans un commentaire d’avis de la CNCDP : ë La Commission estime que ë la conduite à tenir  » peut-être nuancée et aller d’une simple consultation, une discussion en équipe, à la transmission d’une information préoccupante  ».
      La proposition faite à l’enfant d’aller à la police est étonnante (mais compréhensible, car c’était juste avant des vacances) mais cela montre bien que la psychologue avait conscience d’un risque pour cette enfant.
      Rappel :
      Si ces ë petits mots  » sont dans le dossier qui est à l’école, ils sont considérés comme documents administratifs et peuvent être consultés par l’autorité judiciaire.
      Voici pour une première réponse compte-tenu des éléments donnés et la question posée.

      Bien cordialement,
      Réponse élaborée par des psychologues adhérents à l’afpen.


  • PSYCHOLOGUE EN diagnostiqueurs de TDHA ?  
    | par m escudie |  13 septembre 2017

     

    Bonjour, avez-vous la pétition sur la lettre initiée par Mr POMMIER (sur le blog d ’OLIVIER DOUVILLE) qui pointent les psychologues des écoles comme principaux détecteurs de ce trouble ?

    et qui conseillent donc implicitement de se méfier d’eux aux parents. Ces psychanalytes nous désignent comme des professionnels incompétents et non avertis. C’est ainsi en tout cas que je ressens cet écrit. J’espère que nous sommes une majorité à ne pas désigner ce trouble à tout va comme ils l’écrivent.

    Cordialement M ESCUDIE

    • PSYCHOLOGUE EN diagnostiqueurs de TDHA ?  
      | par Patricia GAROUSTE |  17 septembre 2017

      Merci de votre alerte concernant cette lettre de quelques psychanalystes qui s’inquiètent de voir se développer les diagnostics de TDAH à partir des comportements observés en classe par les enseignants et les psychologues des écoles.

      Un diagnostic TDAH repose sur des éléments objectivables qui se retrouvent dans au moins deux des différents contextes de vie de l’enfant ; il est donc normal que les enseignants, avec lesquels les enfants passent la plus grande partie de leur journée, soient parmi les personnes qui pointent le trouble, les psychologues EN étant les personnes ressources qui participent aussi à la démarche diagnostique...

      Ce texte repose entièrement sur des arguments d’autorité : le fondement de l’éducation (depuis les Lumières), c’est de développer une argumentation qui soit fondé sur la raison, et non sur l’autorité ou la croyance. Comment adhérer à ce discours, quand on imagine développer chez des enfants, l’esprit critique et la rigueur du raisonnement ?
      Les auteurs cités dans cet lettre ont-ils été publiés dans des revues internationales à comité scientifique de lecture ? Où sont les preuves de l’efficacité de la psychanalyse ? Sont-elles soumises à la lecture critique de l’ensemble de la communauté scientifique ?

      Plusieurs des assertions de ce texte sont fausses :
      - les enfants TDAH ne sont pas plus à risque d’addiction que les TDAH qui ne sont pas traités, et dans la plupart des études la Ritaline a tendance a diminuer (très légèrement) ce risque par rapport aux enfants non traités
      - le risque de dépression n’est pas un effet secondaire de la Ritaline. Des manifestations psychotiques (résolutives à l’arrêt du traitement) sont plus rares que ce qu’on observe avec des corticoïdes, des antipaludéens ou le baclofène par exemple.
      D’autre part, a-t-on des information sur les effets secondaires des psychothérapies ? Les effets secondaires négatifs des psychothérapies n’ont jamais été questionnés ni documentés ....
      - Il semble que les critères de la CIM10 pour le trouble hyperkinétique (F90) ne soient pas si éloignés de ceux du DSM4 -et 5

      En France, seuls 0,3% des TDAH actuellement diagnostiqués sont traités par Ritaline. Les ordonnances sont faites par des praticiens hospitaliers, avec des contrôles réguliers de l’évolution de l’enfant. Tout ça pour ça ??

      On pourrait penser que les auteurs de ce texte ont plutôt tendance à défendre une position corporatiste car les données épidémiologiques et d’économie de la santé concernant le TDAH vont dans un sens très différent, avec des risques importants chez les adultes... (cf l’intervention de Cédric Galéra, à consulter ici)

      http://web17.ac-poitiers.fr/ASH/?TDAH-avec-ou-sans-Hyperactivite-de-l-evaluation-a-l-accompagnement

      Bien cordialement
      PG dont la réponse a été rédigée avec les informations précieuses Du Dr René Cassou de St Mathurin, pédopsychiatre en CMPP

    • PSYCHOLOGUE EN diagnostiqueurs de TDHA ?  
      | par Gaby Keiser-Weber |  19 septembre 2017

      Dans une première lecture de ce texte, je n’avais pas relevé la phrase d’introduction mettant à mal notre profession de ë psychologue scolaire  ». Probablement que je ne m’y reconnaissais pas, tout comme vous le soulevez.

      Cette assertion globalisante est posée en méconnaissance totale du travail effectué par nos collègues psychologues des écoles sur le terrain, aux côtés des enfants, avec les parents, les enseignants et les partenaires.

      Sur le fond, les partisans des différents bords se tiraillent, recensent et exposent les diverses recherches et publications scientifiques, tant françaises qu’internationales, validées par des comités scientifiques ès-qualité, méthodologie et résultats publiés dans des revues qualifiées d’excellence de rang A. Cette dissonance met en exergue des résultats fortement contradictoires.
      C’est ainsi, et cela montre aussi la limite du scientifiquement validé, on trouvera toujours une recherche scientifiquement validée pour appuyer les objectifs et les idées que l’on souhaite mettre en avant et soutenir. Pas de surenchère donc, en ce qui me concerne.

      Je trouve que, tant cette assertion que la forme choisie, dessert plus la cause des signataires qu’elle ne la défend !

      Ceci dit, cette lettre a au moins le mérite de dénoncer le ë tout pouvoir  » d’une approche excluant l’autre, pas de débat, alors même que sur le terrain des professionnels et praticiens d’orientations diverses se rencontrent, échangent, construisent et tentent partager leurs approches dans l’intérêt et pour la cause des enfants.

      Une offre diversifiée de soin, et de prise en compte de l’enfant à l’école reste une nécessité permettant de répondre aux besoins singuliers de chaque enfant, des choix parentaux et des contraintes des écoles et des groupes.

      ë Je ne veux pas donner de psychostimulant à mon fils, mais je culpabiliserai toute ma vie si je n’avais pas au moins essayé, tout comme je culpabilise de devoir lui en donner  »
      Parole d’une mère, entretien d’il y a une vingtaine d’année lorsque la prescription de la ritaline commençait à faire son apparition.

      Gaby Keiser-Weber, psychologue éducation nationale.

      • PSYCHOLOGUE EN diagnostiqueurs de TDHA ?  
        | par ESCUDIE |  26 septembre 2017

        Je n’ai rien contre les psychanalystes ; bien au contraire. J’étais juste déçue qu’ils puissent nous associer à cette prolifération de diagnostic TDAH.
        La psychanalyse n’a pas à faire les preuves de son efficacité puisqu’elle n’est pas une science. Je n’ai pas entendu que ces praticiens cherchaient à être efficaces et à faire disparaître les défauts ou pathologies des enfants. Ils peuvent aider à penser, supporter et profiter de la vie. C’est quand-même le plus important.
        Je vois des mamans se gâcher la vie et ne "plus penser " à l’essentiel de leurs enfants à cause de cette nécessité actuelle d’avoir des enfants performants.
        EX : une maman me fait la demande d’un bilan psychologique pour s’assurer que son enfant ne serait pas porteur d’un haut-potentiel qui aurait masqué la dyslexie et le tdah de son fils.

        En tout cas merci pour vos réponses. Je dis à mes collègues de ne pas hésiter à s’adresser à vous car on trouve toujours des personnes (qui existent vraiment) pour nous livrer leur point de vue. cordialement m Escudié


  • Les missions du psychologue nationale  
    31 mai 2017

     

    Bonjour,
    Je suis psychologue clinicienne en foyer de l’enfance.
    dois-je obtenir une autorisation parentale pour faire passer des WISC 4 aux enfants placés ? je suis sollicitée par mes collègues pour les dossiers MDPH....
    MERCI

    • Les missions du psychologue nationale  
      31 mai 2017

      Bonjour,

      Tous les enfants placés n’ont pas le même statut juridique, il faut donc s’assurer de savoir qui détient l’autorité parentale. Celle-ci peut être momentanément donnée par délégation.

      Il me semble que vous travaillez dans le cadre d’une équipe qui est elle-même soumise à un cadre réglementaire.

      Par ailleurs, chaque situation est unique.

      Pour ma part, je vous propose de faire le point en synthèse d’équipe pour que chaque demande émanant de la MDPH puisse être entendue par l’ensemble de l’équipe et que chaque professionnel puisse prendre sa part de responsabilité :
      - au chef de service, la question de la décision en fonction de la situation de l’enfant concerné,
      - à l’AS le soin de contacter la famille ou le responsable légal, personne ou institution, pour obtenir l’autorisation du bilan.

      Chaque fois que je dois faire un bilan pour un enfant qui vient d’un foyer et qui a été placé dans une famille d’accueil, c’est à l’aide sociale à l’enfance que je m’adresse, pour faire le lien avec la famille et avoir l’autorisation.
      Durant plusieurs années je devais faire les bilans pour des enfants scolarisés sur mon secteur et en foyer. Les éducateurs faisaient le lien avec les familles. Dans les foyers, chaque enfant a un éducateur référent qui a cette fonction. Tant que la famille a l’autorité parentale on ne peut pas faire de bilan sans son autorisation.

      Parfois les parents ne sont pas à même de répondre, ou en difficulté sociale ou psycho-sociale et en ce cas ce peut être le JAF ou le substitut du procureur qui peut autoriser le bilan psychologique de l’enfant, dans tous les cas, il est préférable d’expliquer aux parents ce qui est décidé pour leur enfant.

      Bien cordialement,
      Un groupe de psychologues du Conseil d’Administration de l’AFPEN,
      Monique, Patricia, Motti, Philippe, Daniel


  • bilans et tests  
    | par T. Lucie |  21 avril 2017

     

    Bonjour,

    Je passe la semaine prochaine le concours de Psychologue de l’éducation nationale. Je suis à la recherche de documents concernant les tests psychométriques et autres bilans dont disposeront les PsyEn pour leurs entretiens mais je ne trouve rien.

    Pourriez vous m’éclairer sur les bilans et tests dont se serviront ce corps de métiers ?

    Merci à vous !


  • Les missions du psychologue nationale  
    25 mars 2017

     

    Bonjour, je suis psychologue E.N. Je suis régulièrement sollicité par certains enseignants pour effectuer des observations collectives dans leur classe, pour "détecter" d’éventuels problèmes dont ils ne se rendraient pas compte, ou pour leur donner des conseils vis-à -vis du comportement de tel ou tel élève.
    Je ne suis pas favorable à ce genre d’intervention (quelle en est la légalité, l’utilité réelle, la limite de mes compétences) et j’explique que je ne fais que certaines observations individuelles en classe, après un entretien avec la famille et avec leur accord, puis un retour de cette observation à l’enseignant et à la famille. Malgré cela, la demande est récurrente et on me pose la question de la légalité, s’il existe un texte pour motiver mon refus. Je suis bien en peine de leur répondre ! Est-ce que cela rentre dans le cadre de l’article 11 du code de déontologie des psychologues ? Je n’ai pas trouvé grand-chose sur les observations collectives en classe. Merci d’éclairer ma lanterne si c’est possible.

    • Les missions du psychologue nationale  
      31 mars 2017

      Bonjour,

      L’article 11 du code de déontologie révisé en 2012 stipule :

      ë L’évaluation, l’observation ou le suivi au long cours auprès de mineurs… proposé par le psychologue requiert outre le consentement éclairé de la personne, ou au moins son assentiment, le consentement des détenteurs de l’autorité parentale ou des représentants légaux  ».

      Cet article du code ne dit rien sur les observations collectives.

      L’observation ë collective  » en classe est un acte qui est à l’intersection des champs psychologique et pédagogique. Nous n’avons pas besoin de faire une demande pour entrer dans une classe à la demande d’un enseignant (sinon les IEN, les CP et les enseignants spécialisés en auraient besoin aussi...sans compter tous les acteurs des SESSAD qui interviennent dans les écoles auprès de différents groupes d’élèves).

      La demande des enseignants est légitime, mais doit-on se saisir de la demande ? Et si oui comment ? Quel psychologie met-on en Å“uvre ? Avec quels référentiels théoriques ? Pour quelle posture de psychologue ?

      Dans le cadre d’une observation collective, l’enseignant est le premier interlocuteur ; c’est avec lui que je partage mes observations et mes conseils en termes de stratégies à mettre en Å“uvre (concernant le fonctionnement groupe-classe, concernant des pistes d’aménagements éventuels ou des stratégies institutionnelles mises en perspective...).

      Puis-je éviter cette demande d’observation ë collective  » qui répond à l’inquiétude des enseignants concernant un ou plusieurs élèves, et à la gestion de situations complexes ?

      Dans les missions attribuées au psychologue de l’EN, le conseil aux équipes revêt une place de plus en plus importante. Chaque psychologue choisit sa manière d’y répondre, c’est un choix personnel de méthode de travail.

      Un enseignant peut se poser des questions et le psychologue de l’EN peut aller dans la classe si l’enseignant a besoin d’un regard extérieur, et rien n’empêche que ce soit le nôtre. Il faut dans ce cas trouver un temps de rencontre avec l’enseignant pour analyser sa demande. Être ressource pour un enseignant permet aussi d’accompagner les enfants.

      Il faut du temps et c’est souvent ce qui nous manque. Le psychologue peut aussi renvoyer l’ enseignant vers le conseiller pédagogique car s’il fait une observation collective, il ne pourra déontologiquement, rien retransmettre à l enseignant à propos d’un enfant en particulier.

      Concernant une observation individuelle d’un enfant en classe :

      S’il s’agit d’observer un enfant il est nécessaire d’avoir un entretien avec la famille ; l’observation est "un acte" de psychologue (vu l’ article 11 du code cité plus haut), l’information préalable est donc absolument nécessaire.

      Dans un premier temps, un entretien avec l’enseignante permettrait à le ou la psychologue de se réapproprier la demande. Si l’observation en classe paraît pertinente c’est à l’enseignant.e de proposer à la famille de prendre contact avec le/la psychologue ; c’est important pour donner du sens à la demande qui est celle de l’enseignant.e.

      Ensuite à nous d’expliquer à la famille et de discuter avec elle des raisons qui justifient le choix que nous faisons d’aller observer leur enfant dans la classe. Nous ne pouvons pas le faire si nous même, avons le sentiment de répondre à une injonction et non à une nécessité.

      Si l’enseignant.e souhaite une observation collective elle peut en effet faire plutôt appel au Conseiller pédagogique.

      Bien cordialement,
      Des psychologues du Conseil d’Administration de l’AFPEN


  • Les missions du psychologue nationale  
    | par naima  |  24 mars 2017

     

    Bonjour,

    J’ai sauté le CP, j’ai 27 ans aujourd’hui, et pour diverses raisons j’aimerais retrouver le compte rendu effectué par la psychologue scolaire qui m’a rencontrée à l’époque... J’ai peu d’espoir d’y avoir accès, mes parents n’en disposent pas et cela fait plus de 20 ans... Savez-vous si j’ai une chance de le récupérer et à qui m’adresser ?

    Merci d’avance

    • Les missions du psychologue nationale  
      25 mars 2017

      Bonjour,
      Le dossier psychologique n’est pas un dossier médical. Le dossier meÌ dical lui est conserveÌ pendant 20 ans apreÌ€s le dernier seÌ jour ou consultation dans l’eÌ tablissement (code de la santeÌ publique) , c’est valable pour un compte rendu de psychologue, s’il fait partie du dossier meÌ dical.
      Les donneÌ es médicales sont conserveÌ es pendant une dureÌ e qui n’exceÌ€de pas la dureÌ e neÌ cessaire aux finaliteÌ s pour lesquelles elles sont collecteÌ es et traiteÌ es. (Loi informatique et liberteÌ ).
      En s’appuyant sur les articles de loi, il s’avère que :
      - le code de santé publique indique que le dossier médical doit être archivé pendant 20 ans.
      - qu’au delà des 20 ans de conservation prescrits par la loi, les données conservées ne peuvent l’être qu’à des fins historiques, statistiques ou scientifiques ;
      - qu’au delà des 20 ans prescrits par la loi, les données conservées ne peuvent permettre aucune identification des personnes concernées.
      Mais les données des psychologues scolaires ne sont pas considérées comme faisant partie d’un dossier médical.
      Les pratiques dans l’institution scolaire vont de 2 à 30 ans avant destruction.
      Même en vous adressant directement à votre école d’origine, les chances de retrouver votre dossier sont quasi nulles.
      Bien cordialement,
      DT/BN-AFPEN

      • Les missions du psychologue nationale  
        | par Amelie.C |  29 janvier 2018

        Bonjour,

        Mon fils a eu un, il y a environ deux semaines la visite de la psychologue scolaire, avec mon consentement écrit et signé, pour lui faire passer des tests notamment celui du WISC.
        J’ai demandé à la psychologue scolaire d’avoir le dossier de mon fils au complet, celles-ci m’as répondu que je pouvais venir le voir mais que je ne pouvais pas l’avoir. Mon fils ayant seulement 5ans, et étant sa tutrice légale, pour moi, il me semblait que j’avais le droit de l’avoir. Qu’en est-il,s’il vous plaît ? Suis-je en droit de le réclamé et elle doit-elle me le fournir ?
        Merci,

        Cordialement

        • Les missions du psychologue nationale  
          30 janvier 2018

          Bonjour,
          Prenez RV avec la psychologue et vous aurez toutes les informations nécessaires suite au bilan psychologique.
          Le/la psychologue vous rendra compte de l’évaluation de manière compréhensible, verbalement et de manière confidentielle.
          Il/elle peut aussi à votre demande vous fournir une information présentant ses conclusions et répondant à la question posée. Celle-ci pourra être transmise avec votre accord à des tiers.
          Bien cordialement,
          DT/BN-AFPEN

        • Demande d informations et de contacts  
          | par chabre |  14 décembre 2020

          Bonjour
          Suite à des événements nous avons fait passer le WISC-IV à notre enfant pour aider la maîtresse à accompagner notre fille. Le psychologue scolaire refuse d’utiliser ses résultats probants (ces tests ont été faits chez une praticienne reconnue et spécialisée).
          Le refus du psychologue entraîne une non connaissance des adultes encadrants et pose notre enfant en proie et en victime des adultes encadrants (elle va chez son thérapeute à 5 ans et demie une fois par semaine).
          Quoi faire et comment solliciter une autre personne pour accompagner l équipe pédagogique ? En maternelle il y a aussi des enfants précoces et Très Haut Potentiel.
          Merci de nous avoir lu


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par W. Lucille |  6 mars 2017

     

    Bonjour,

    Je suis étudiante en sciences de l’éducation et j’ai un dossier à faire sur le psychologue scolaire, et pour cela j’ai besoin de faire des entretiens. Il serait possible d’être mis en contact avec un psychologue scolaire en maternelle ?

    • Les missions du psychologue scolaire  
      6 mars 2017

      Bonjour,
      Une psychologue du Conseil d’administration de l’AFPEN vous contactera par mail.
      Cordialement,
      DT/BN-AFPEN

      • DYS  
        | par Aude |  9 juin 2020

        Bonjour, notre fils est actuellement en classe de ce2 dans une classe ce2-cm2. Il utilise un ordinateur depuis cette année car il a des problèmes de lenteur surtout sur écriture mais également sur la lecture même si moins flagrant. L’équipe éducative nous propose un saut de classe car ils ont peur que l’ennui le gagne en cm1. Mon mari et moi avons peur car nous le pensons dyspraxique léger. Des bilans ont été fait par psychologue - orthoptiste - psychomotricien et nous sommes dans l’attente de revoir pour une 3ème fois un autre ortophoniste... Nous lui avons acheté un ordinateur avant le confinement et lui est extrêment partant pour passer une classe.

        Auriez-vous un avis sur un éventuelle saut de la classe de cm1 pour notre cas ?

        Bien cordialement, des parents fatigués.

      • Saut de classe  
        | par Pierson Joffre |  9 janvier 2021

        Bonjour,

        Mon fils Paul est en moyenne section et sa maitresse suggère vivement qu’il intègre la classe des grandes sections dès à présent pour ensuite passer en CP dès l’année prochaine.

        Sa maîtresse dit que Paul semblait ravi de ce passage chez les plus grands mais après lui avoir dit qu’il pouvait se confier à moi si il le souhaitait par rapport à tout ça, il m’a dit de dire à sa maîtresse qu’il ne souhaite pas aller en grande section, et ne m’en dit pas plus. A savoir que tout changement dans la vie de mon fils semble l’inquiéter (je suis pareil)...

        Je n’ai pas insisté sur le sujet de peur du blocage... mais pensez vous que cette décision devrait être prise par moi ? Est ce que je devrais avoir une vraie discussion avec lui en lui parlant des points positifs de ce changement et des négatifs ? Ou dois je laisser la maîtresse faire son intégration sans en discuter avec lui davantage ?
        Merci pour votre aide.


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par Charpentier |  13 janvier 2017

     

    Bonjour,
    Ma petite fille est en CM2 dans un établissement privé, en discutant le soir avec elle, elle me dit qu’elle a vu une dame, psychologue et qu’elle lui a parlé et fait faire des tests avec des objets..

    Or je n’ai pas était informé, aucune autorisation ne ma était demandé.

    Pouvez vous me dire de qui peut émaner cette demande et si cela est légale de faire faire a l’enfant cette visite ?

    Cordialement

    • Les missions du psychologue scolaire  
      13 janvier 2017

      Bonjour Madame,
      Nous vous conseillons de prendre rendez-vous avec la direction de l’école pour vous renseigner sur la fonction réelle de la personne qui a travaillé avec votre enfant, en lui faisant faire des jeux.
      Un.e psychologue doit demander une autorisation par écrit aux parents s’il s’agit de faire un bilan psychologique et ensuite vous éclairer sur les aides à mettre en place si nécessaire ;
      Bien à vous,
      DT/BN-AFPEN


  • demande d’intervention des psychologues dans les établissements privés  
    | par Michèle ESCUDIE |  1er décembre 2016

     

    BONJOUR,

    Devons-nous intervenir à la demande d’un établissement privé catholique pour effectuer un bilan psychologique auprès d’un de leur élève de CM2 pour la cdoea ? Cet enfant serait scolarisé l’an prochain en 6ème egpa dans un collège public.
    si oui devons-nous nous déplacer ou demander à l’établissement de conduire l’enfant au bureau de la psychologue ?
    Nous sommes 4 psychologues en rep surchargées de demandes.
    cette demande est selon l’établissement privé, exceptionnelle. Or nous savons qu’à 20 km de notre ville, une école privée catholique dispose d’un psychologue.

    Merci pour vos réponses M escudie

    • demande d’intervention des psychologues dans les établissements privés  
      3 décembre 2016

      Voici une des réponses d’un membre du CA de l’AFPEN qui a été validée à l’unanimité des psychologues, à qui la question a été soumise.

      Bonjour,
      L’enseignement catholique dispose de psychologues qui ont pour mission de répondre aux demandes des chefs d’établissements de ces écoles privées.

      Les psychologues de l’Education nationale n’interviennent pas dans ces établissements, ou de façon très exceptionnelle, en particulier lors de la survenue d’un drame dans le cadre du déclenchement d’une cellule d’écoute et de soutien de l’Inspection académique.
      A cette occasion, les personnels sont missionnés par le DASEN et reçoivent un ordre de mission.

      Vous n’avez a priori donc pas à vous déplacer pour répondre à une demande en dehors de votre circonscription et de vos missions.

      Si l’injonction persiste , ne vous déplacez que dans le cadre d’un ordre de mission du DASEN et explicitez une position collective.
      Bien cordialement,
      Philippe Coche, membre du CA
      DT/BN-AFPEN

      • interventions du psychologue de l’éducation nationale  
        | par Véronique.D |  15 mars 2017

        Bonjour,
        Psychologue depuis 2009 et souhaitant devenir psyEN, je recherche des documents concernant les modes d’intervention du psyEN et ce qu’il est possible de mettre en place concrètement concernant la lutte contre le décrochage scolaire, la préservation d’un bon climat scolaire ou encore concernant l’accompagnement des enfants présentant des tsa... si vous pouviez m’aider et éventuellement vers des documents, livres...
        En vous remerciant bien par avance,
        VD


  • permanence pour les enfants  
    | par Michèle Escudié |  18 octobre 2016

     

    Bonjour,

    je voudrais avoir votre avis sur les permanences libres pour les enfants. Je l’ai proposée l’an dernier aux enfants de cycle 3 d’une école en rep. Ils pouvaient venir m’exposer une question ou une situation personnelle toujours accompagnés par un camarade de confiance. Puisque les parents n’étaient pas toujours au courant.

    Mes collègues de la circonscription émettent des réserves quand à la légalité de ce dispositif. Les parents sont informé en conseil d’école de son existence.

    les thèmes étaient poignants et pour certains enfants , j’

    • permanence pour les enfants  
      19 octobre 2016

      La fin du texte s’est perdue, merci de compléter la question.

      • permanence pour les enfants  
        | par Michèle ESCUDIE |  20 octobre 2016

        Oui. Je n’ai plus la suite.
        Les enfants prenaient rdv auprès de moi et ils venaient pendant les récréations. Les enseignants acceptaient qu’ils prolongent leur entretien sur le temps de classe. c’était le vendredi am.
        Les enfants ont abordé des questions qui m’ont obligées à les recevoir plusieurs fois afin de m’assurer qu’il n’y avait pas de danger réel pour eux. (maltraitance) les disputes entre les parents, les violences auxquelles ils assistaient.... Les angoisses de mort pour leur parents réactivées après les attentats... Les mauvaises nuits avec des terreurs... Soucis autour de la maladie de parents et de la fragilité psychologique des mamans... Interrogation sur leur pouvoir de plaire aux autres, le premier amour, phobies dans les ascenseurs,... Certains ont demandé à lire ensemble des livres traitant de la mort, me disant qu’en en parlant ensemble cela les aidaient à supporter cette réalité. Inquiétude pour la famille restée au pays... Choix de vivre avec un parent : comment protéger l’autre de leur décision ?
        Le fait qu’il y ait un ami témoin permettait des échanges à trois.
        Les enfants accompagnateurs étaient émus d’entendre les soucis de leur ami et souvent lui disaient qu’ils ne savaient pas, ne se doutaient pas...
        Ces enfants n’étaient pas forcément en difficulté scolaire. Parfois très bons élèves... Une partie a dit à leurs parents qu’ils venaient (d’autres aux grands-parents) . Pour d’autres c’était impensable que leurs parents sachent qu’ils avaient parlé.....

        je me demande si ces permanences ne posent pas de problèmes déontologiques et si je ne vais pas avoir de problème avec mon IEN si un parent se plaint.

        Pourtant, pour moi, une école bienveillante est une école où le mal -être non scolaire est aussi accueilli et même si on ne peut le mesurer cela ne peut qu’avoir des effets bénéfiques sur le climat scolaire. Les enfants ne peuvent être que reconnaissants envers leur enseignants de les autoriser à venir me consulter.

        J’ai appris par une cop que l’autorisation parentale n’était pas obligatoire pour qu’elle rencontre des enfants individuellement à leur demande au collège.

        IL y a une attente des enfants dans 2 écoles et des enseignants. j’ai envie de recommencer même si cela me prend du temps. Je voudrais établir un temps équitable entre les besoins de tous les enfants et les demandes de la MDPH très chronophages.

        Votre avis m’aidera beaucoup à prendre une décision et d’autres collègues aussi, j’espère.

        BIEN CORDIALEMENT M ESCUDIE

        • permanence pour les enfants  
          30 octobre 2016

          Bonjour,

          Votre question a été diversement commentée par les collègues.
          Voici une synthèse des points de vue exprimés.
          Le débat déontologique et éthique n’est pas clos,

          1er avis :
          Le référentiel de connaissances et de compétences pour les PsyEN répond en partie au questionnement.
          Avec un point essentiel :
          -  Prendre la précaution d’alerter les conseils des écoles concernées de façon à ce que ce type d’interventions et leurs modalités figurent bien au compte rendu qui est transmis à l’IEN ainsi qu’à l’ensemble des familles.

          EXTRAITS REFERENTIELS http://www.afpen.fr/spip.php?article652

          2.4 -de savoir instaurer des temps d’écoute, de dialogue et de concertation selon les besoins des enfants et des adolescents dans le cadre scolaire :
          2.4.1 -en facilitant l’accueil des intéressés ;
          2.4.2 -en respectant les principes de confidentialité des échanges et la qualité du cadre dans le respect de l’intégrité psychique des participants ;
          2.4.3 -en concevant ou en favorisant diverses modalités de travail sur des thèmes liés à la prévention, à l’intervention ou à l’élaboration et à la mise en Å“uvre des projets de remédiation ;
          2.4.4 -en organisant en tant que de besoin le suivi psychologique des enfants et des adolescents.

          2.6 -de contribuer à la réussite scolaire de tous les élèves dans leur diversité et selon la nature de leurs besoins :
          2.6.1 -en analysant avec eux, si nécessaire d’un point de vue psychologique, les difficultés qu’ils rencontrent ;
          2.6.2 -en leur permettant d’envisager des pistes d’évolution susceptibles de les aider à surmonter ces difficultés ;
          2.6.3 -en aidant les enseignants à élaborer des modalités et/ou dispositifs pédagogiques d’aide tenant compte des caractéristiques et singularités des élèves concernés ;
          2.6.4 -en permettant, notamment dans le cadre de la liaison école collège, de contribuer à la continuité éducative par une concertation entre les psychologues des deux spécialités ;
          2.6.5 -en contribuant, en lien avec les enseignants référents, à la mise en Å“uvre des projets personnalisés de scolarisation, le cas échéant de leur évolution ;
          2.6.6 -en contribuant si nécessaire à l’élaboration d’un plan d’accompagnement personnalisé en lien avec le médecin de l’éducation nationale.

          2ème Avis

          Ce qui est décrit dans le référentiel pour le corps unique des psyEN est déjà en partie ce que nous faisons. Nous le faisons aujourd’hui, en accord avec les familles. Le dispositif doit être clairement présenté aux parents lors des réunions de rentrée et des conseils d’école. Il doit être approuvé par l’IEN car la collègue et l’enseignant ne sont pas à l’abri d’un retour négatif de parents. Les enfants qui ne vont pas en cours pour parler avec la psychologue sans que les parents soient au courant, ça ne peut être qu’exceptionnel et motivé dans le cadre de l’école.
          Je trouve d’autre part apaisant pour un enfant que l’adulte puisse faire le lien avec la famille. Certes, au cas par cas, mais sans la famille on ne peut guère avancer. Il m’arrive de rencontrer d’une manière non formelle des enfants qui souhaitent me parler, je leur dis toujours que je demanderai à leurs parents de me donner l’autorisation de les rencontrer, sans dire nécessairement le contenu des propos si l’enfant ne le souhaite pas. Je crois que c’est important pour les enfants d’avoir cette autorisation aussi…

          3ème avis :

          Il m’est arrivé de faire des permanences pour le cycle 3 dans une école.
          Cela se passait sur un temps de récréation sur la base du volontariat. Les enfants s’inscrivaient sur un planning : 4 enfants maximum.
          Les sujets abordés, parfois à travers un support ludique :
          -  leurs préoccupations , leurs interrogations globales sur la vie, l’école, le futur collège, leur avenir, les relations avec les copains, les rapports entre filles et garçons…

          Cela a commencé à la demande des élèves après la mort soudaine d’une élève de CM2.
          Après avoir fait un travail autour de cet événement et annoncé par correspondance aux parents concernés -qui avaient donné leur accord au préalable.
          C’était une très bonne expérience que j’ai dû arrêter faute de temps.

          Pour ce faire, les permanences doivent fonctionner dans un cadre bien précis.
          Les modalités : le volontariat, les sujets abordés et les limites du cadre.
          Nécessairement en groupe, avec accord des parents, hors temps de classe,
          Le formuler et l’expliciter aux élèves et aux familles.

          4ème avis
          Juste deux éléments :
          1/ la prise en charge individuelle d’un mineur sans autorisation parentale est tout simplement interdite !!!
          Dans le code déontologie...... l’article 11 est clair ....
          Article 11 : L’évaluation, l’observation ou le suivi au long cours auprès de mineurs ou de majeurs protégés proposés par le psychologue requièrent outre le consentement éclairé de la personne, ou au moins son assentiment, le consentement des détenteurs de l’autorité parentale ou des représentants légaux.
          2/ La façon de ë détourner  » c’est bien la prise en charge en groupe .... Donc, obligation de faire venir un troisième enfant dans nos interventions !!!
          Mais quel est son rôle ? Quel est son statut ? Est-il lui aussi soumis au secret professionnel ?

          En clair, au niveau associatif, il paraît difficile de donner une caution généraliste à cette pratique.
          Voir au cas par cas et de manière transitoire ?

          Conclusion :
          Dans le code de déontologie il est précisé "au long cours" Pour avoir participé à la réécriture, tous les mots sont importants et particulièrement celui-ci ; rien n’est simple et ne pas recevoir un enfant peut nous placer dans le cadre de la non-assistance à personne en danger !
          Le premier principe général du code nous rappelle "La complexité des situations s’oppose à l’application automatique de règles.... le code de déontologie repose sur une réflexion éthique et une capacité de discernement"…

          Bien cordialement,
          DT/BN/AFPEN avec des membres du conseil d’administration


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par milan |  6 octobre 2016

     

    Bonjour
    La psychologue scolaire a été voir mon fils sans m’en informer et d’ailleurs j’ai appris cette nouvelle le jour ou lors d’une réunion j’ai fait sa connaissance . Est légal de voir un enfant sans accord ni informer les parents ?
    Cordialement

    • Les missions du psychologue scolaire  
      6 octobre 2016

      Bonjour,

      A la demande des enseignants, les psychologues de l’Education nationale peuvent venir dans le groupe classe et observer le comportement d’élèves face aux apprentissages. " Voir" un enfant ne consiste pas à entamer un processus de suivi psychologique. La psychologue peut très bien traverser la cour et être interpellée par tel ou tel enfant.
      Demandez un RV avec elle pour discuter de votre enfant. La psychologue a aussi besoin de vous et de votre accord pour aider votre enfant, le cas échéant. Faites confiance aux professionnels de l’enfance et de l’école.
      Bien cordialement,
      DT/BN/AFPEN

      • Les missions du psychologue scolaire  
        | par milan |  6 octobre 2016

        Pardon d’insister : la psychologue scolaire a t-elle le droit ou non de voir un élève en particulier en classe sans informer les parents ?
        Cordialement

    • Les missions du psychologue scolaire  
      6 octobre 2016

      Bonjour,
      Effectivement, la psychologue scolaire est un personnel qui appartient à l’Education nationale et elle peut s’entretenir avec votre enfant dans la classe sans avoir obligatoirement votre accord.
      En revanche, pour toute prise en charge, l’accord des parents est nécessaire.
      bien à vous
      DT/BN/AFPEN


  • relation avec référents de scolarité  
    | par akila  |  2 août 2016

     

    Bonjour,

    je sollicite votre avis pour une situation qui m’a bien marquée et culpabilisée. Je ne souhaite donc pas que mon nom apparaisse.

    J’avais de très bons échanges avec la précédente référente de scolarité : francs et spontanés. Nous échangions fréquemment au téléphone et par courriel en "toute" franchise sur les différents dossiers et elle lisait avec beaucoup de soin mes bilans pour mieux comprendre quand nous n’étions pas d’accord. Une personne souple et ouverte ? soucieuse et touchée par les enfants et leur famille et qui respectait la confidentialité de nos échanges
    Elle part en retraite en fin d’année dernière.
    Une nouvelle personne est arrivée : naà vement, je n’ai pas changé ma manière d’être , l’interpellant sans méfiance pour des situations ou lui parlant de mon inquiétude et de mes questions par rapport à des situations dans les écoles.

    Je me suis aperçue en fin d’année qu’elle allait souvent raconter une partie de mes dires aux directeurs.

    Mais le pire qu’elle avait transmis une partie ou tous mes courriels qui lui étaient adressés à notre IEN (sans m’en informer bien sûr). J’ai été convoquée la veille des vacances (pour un autre problème) par cette dernière et ma surprise a été grande quand j’ai vu qu’elle tenait à la main un gros paquet de courriel dont la première feuille se terminait par mon prénom. Je lui ai demandé si c’était bien mes mails qu’elle avait en main (car elle ne m’en avait pas parlé). Elle a semblé gênée me parlant de lisibilité, de transparence. J’ai pensé ironiquement traçabilité.

    Elle m’a demandé de ne parler à personne de ce que nous avions dit. Mais excédée et attendue par mes collègues du rased et psychologues, j’ai pensé être plus honnête en les prévenant que les mails qu’ils pouvaient envoyer à notre référente pouvaient être transmis aussi à l’inspection.

    J’ai pensé aussi (pour essayer de comprendre ce genre de faire) que cette référente pouvait être gênée pour répondre à mes questions qui questionnaient les protocoles imposés par la mdph et les non informations des familles qui en découlaient.

    Je pense dès la rentrée envoyer un courriel à cette personne en lui disant qu’il est préférable que nous vouvoyons et appelions par nos noms propres. Mes bilans lui seront aussi transmis sous enveloppe cachetée.

    J’aimerais savoir ce que vous en pensez .
    Merci pour vos réponses.

    AKILA

    • relation avec référents de scolarité  
      13 août 2016

      Bonjour et merci pour votre question.
      Vous trouverez ci-dessous des éléments de réponse et les réactions de collègues psychologues du Conseil d’Administration de l’AFPEN.

      Bonjour,

      Il me semble qu’un enseignant référent n’a pas à lire les CR psys. D’autre part, cette personne n’a pas à faire suivre les courriels qu’elle reçoit. Pour éviter ceci il faudrait préciser systématiquement que c’est un mail à ne pas transmettre. J’ai déjà vu ça dans des échanges avec un représentant syndical. Vous ne devriez pas culpabiliser car effectivement les échanges peuvent être précieux avec les enseignants référents, pour peu que chacun reste dans son domaine de compétence et avec de la réserve. Un recadrage des rôles de chacun sans animosité me semblerait plus approprié et constructif qu’une réaction dans l’affectif. Bon courage pour la rentrée et profitez de ce mois d’août pour prendre de la distance.
      Cordialement, Monique T.


      Bonjour,

      L’enseignante référence de scolarité n’a a priori pas à lire les compte-rendus de la psychologue, car elle n’en est pas destinataire, sauf bien entendu si les parents y sont favorables.
      S’agissant des courriers et courriels, la prudence est de mise en ce qui concerne leur contenu.
      Dans notre institution, les différents professionnels n’ont pas tous la même approche des situations, les mêmes réponses.
      Les réunions avec l’IEN peuvent permettre d’améliorer la communication entre les différents intervenants.
      Nous vous souhaitons de pouvoir proposer avec vos collègues des moyens de communiquer appropriés aux situations complexes auxquelles nous sommes quotidiennement confrontés dans un climat apaisé.
      Nous vous souhaitons de bonnes vacances. Cordialement,
      Philippe Coche


      Quelques pistes supplémentaires :

      - creuser le terme de secret partagé // secret professionnel : ces termes ne sont pas équivalents ; nous nous laissons souvent emporter à les confondre dans le cadre d’une communication ë en toute confiance  »

      - réfléchir aux rapports entre la déontologie des psychologues et l’éthique de la fonction publique dans l’EN : la place des divers professionnels n’est ni équivalente ni interchangeable ; les missions ne sont pas comparables et donc leur mises en acte pas superposables

      - réfléchir, en ce qui concerne les raisons de cette situation, aux prémices posés : "j’ai l’habitude de fonctionner de cette façon avec telle personne donc cette façon est la bonne avec toutes les personnes  » En réalité, ne faut-il pas réévaluer le cadre de fonctionnement personnel avec chaque nouvel interlocuteur ?

      - la posture de l’IEN va encore dans le sens d’une ë méfiance  » supplémentaire vis à vis de la trace écrite : est-ce que ce que j’écris peut être utilisé contre moi (par les parents, les collègues, ma hiérarchie…)
      L’IEN ne doit-il pas être mis en copie des échanges entre collègues de façon à ce que les écrits ne soient pas ensuite manipulés ou transmis en dehors de notre connaissance ?

      - les perspectives de rentrée : définition d’un cadre et de modalités communicationnelles qui protègent chacun des individus impliqués dans la situation, en premier lieu l’enfant et la famille, le psychologue lui-même, en respectant les places institutionnelles de chacun (le vouvoiement peut être la marque objective de ce nouveau cadre, mais est-ce bien indispensable, au risque de générer des commentaires et commérages inutiles…).
      Les règles de la communication écrite doivent être réfléchies (CR transmis uniquement sous enveloppe cachetée, mails écrits avec IEN en copie… ?)

      - les affects parasitent le traitement raisonné des situations : ë marquée, culpabilisée, excédée…  » Nous travaillons bien sûr avec la personne que nous sommes -et nous sommes tous différents- Cependant, il faudrait utilement, dans le cadre professionnel, parvenir à garder la même distance vis à vis de soi que vis à vis des autres. Plus facile à dire qu’à faire... :)

      Patricia


      Bonjour,

      Le CR psy est en principe rédigé en fonction de l’objet de la demande et de son destinataire (dans ce cas la MDPH et non l’enseignant référent), il est toujours souhaitable que la famille en est pris connaissance avant envoi.

      La diffusion et la lecture des CR reste un pb, une fois écrit et envoyé sous pli cacheté, il échappe à son rédacteur. Il est donc souhaitable que le CR reste synthétique répondant à l"objet de la demande.

      La conférence de consensus sur le bilan psychologique reste un guide précieux pour clarifier les relations avec nos partenaires.

      Dans le cadre de notre fonction, les échanges courriels requièrent toute notre vigilance : il est vivement souhaitable de les limiter tant que possible et de rester strictement sur un fil exclusivement professionnel.

      Il apparait préférable de discuter de vive voix des postures de travail à envisager pour l’année scolaire à venir.
      Gaby


      Quelques rappels du cadre législatif autour de la question du secret professionnel :
      -  Tout d’abord, une définition générale : le secret couvre tout ce que le professionnel a appris, à l’occasion de sa profession.
      -  Pour le dictionnaire Robert : le secret est l’ensemble de connaissances, d’informations qui doivent être réservées à quelques-uns et que le détenteur ne doit pas révéler.
      Le secret professionnel pour le psychologue fonctionnaire.
      La loi soumet un grand nombre de psychologues au secret professionnel. La plupart d‘entre eux le sont de façon indirecte parce qu’ils pratiquent dans un domaine : santé, enseignement, PMI …
      Des règles déontologiques, éthiques et juridiques régissent la pratique du psychologue. Elles ne concordent pas toujours et souvent le droit prime la déontologie et l’éthique.
      L’article 26 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983, portant droits et obligations du fonctionnaire dispose que :
      -  Les fonctionnaires sont tenus au secret professionnel dans le cadre des règles instituées dans le Code pénal.
      -  Les fonctionnaires doivent faire preuve de discrétion professionnelle pour tous les faits, informations ou documents dont ils ont connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions.
      -  En dehors des cas prévus par la réglementation, les fonctionnaires ne peuvent être déliés de cette obligation de discrétion professionnelle que par décision expresse de l’autorité dont ils dépendent. Cette disposition s’applique aux agents titulaires des trois fonctions publiques de l’Etat, de la Territoriale et Hospitalière.
      L’information au procureur de la République : (article 40, alinéa 2 du code de procédure pénale) : ë Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs  ».
      -  Enfin, l’article D351-11 du Code de l’Education précise dans le domaine de la scolarité des élèves en situation de handicap. La scolarisation de ces enfants est suivie par une équipe prévue à cet effet. Cette équipe fonde notamment son action sur ë l’expertise du psychologue scolaire  ». Et le décret ajoute : ë les membres des équipes de suivi de scolarisation sont tenus au secret professionnel dans les conditions prévues aux articles 226-13 et 226-14 du Code pénal  ».

      DT/BN/AFPEN

      • relation avec référents de scolarité  
        | par akila |  11 septembre 2016

        Je vous remercie à tous d’avoir pris du temps à votre été pour réfléchir à mon problème.

        Vous m’avez permis d’abandonner l’idée du vouvoiement et de la distance froide qui n’aurait fait que rendre insupportable les équipes éducatives. Les parents et les enfants n’ont pas besoin de professionnels qui ont du ressentiment entre eux.

        j’ai parlé avec ma collègue référente en me replaçant en position de psychologue en ayant en tête que si elle avait agi ainsi ce n’était pas parce qu’elle était "mauvaise" "traitre"... "hypocrite" (bref tous les mots qui me sont venus en tête à ce moment) mais qu’elle avait une raison . Je n’ai pas pu croiser son regard mais elle m’a dit que si elle l’avait fait c’était une demande de l’IEN qui le dernier jour voulait comprendre des situations autour d’enfants après avoir rencontré des directeurs individuellement. ( ce n’est pas le moment idéal car les directeurs épuisés, cherchent des coupables à des situations difficiles : retard dans des dossiers MDPH, solitude face à des situations...) je lui ai juste dit que la moindre des choses aurait été de m’avertir, que si je lui avais parlé ou questionné d’une manière qui l’avait gênée il fallait qu’elle me le dise. En l’écoutant, j’ai pu rajouter des morceaux qui me manquaient pour comprendre pourquoi on en était arrivé là . Je m’en trouve responsable par manque de temps et d’une autre personne de l’équipe très manipulatrice voire perverse. Le repérer après des intuitions va beaucoup m’aider cette année.

        Avec les psychologues de ma circonscription nous avons toujours permis au référent d’avoir accès à nos bilans. Cela peut vous choquer, mais quelquefois nous rédigeons des bilans sans avoir réussi à rencontrer les parents en entretien individuel (qui disent eux-mêmes qu’ils ne veulent pas de papier en plus à lire car ils ne savent pas, qui ne comprennent pas trop de quoi nous parlons)

        La référente les reçoit pour compléter le dossier (cela prend beaucoup de temps) et il lui arrive de lire notre conclusion pour faire comprendre. Je pense qu’elle a besoin de savoir pour soutenir le dossier et le présenter en commission. Les familles l’assimilent à une assistante sociale.

        Je ne peux me permettre de faire parvenir ces bilans par courrier car beaucoup de familles vivent à l’hôtel, et des plus grands, lecteurs, pourraient lire ces bilans et les faire circuler, et les fratries les interpréter à leur manière, voire dissuader les parents d’accepter une orientation.
        Des parents m’investissent affectivement et viennent me voir pour faire une pause dans leur vie invivable. le potentiel cognitif de leur enfant n’est pas ce dont ils peuvent entendre parler, juste de l’espoir.

        Vous me conseillez d’en dire le moins possible dans les bilans dirigés vers la mdph mais le travail de l’appea a pointé la pauvreté des bilans psychologiques et les membres de la MDPH ont insisté pour avoir le plus de connaissances possibles sur l’enfant afin de prendre une décision. C’est une recherche d’équilibre.

        Merci pour vos conseils concernant l’usage des échanges professionnels sur le net. C’est un outils extraordinaire pour échanger avec tous les partenaires mais il faut savoir se limiter et pouvoir se rencontrer dans la réalité.

        Merci aussi à Mme le Mézec Véronique pour sa présentation de notre métier. Même s’il est adressé à un large public, c’est émouvant (pour moi en tout cas) de voir une collègue présenter son travail si naturellement. C’est un bon miroir pour nous tous et on en a bien besoin.

        Akila


  • Les missions du psychologue scolaire  
    28 juin 2016

     

    Bonjour,
    Mon IEN, m’a dit vendredi qu’elle attendait du psy qu’il soit le coordinateur du RASED.
    Qu’à ce titre il devait lors des synthèses avoir un regard sur les projets E et G et voir si les objectifs des divers projets avaient été atteints...
    Qu’il devait avoir dans son bureau les dossiers de tous les enfants suivis par le RASED (qu’ils soient ou non concernés par lui)...
    Pour elle il a le même rôle dans le RASED qu’un directeur d’école au sein de son école... Il doit donc veiller au bon fonctionnement du RASED, si je comprends bien...
    En ce qui me concerne, on ne m’a jamais parlé de ça ? et je n’ai jamais vu les choses fonctionner ainsi...Pourtant cela fait plus de 15 ans que je travaille en RASED... (d’abord en tant que maître E, puis en temps que PsyEN), mais peut-être ne suis-je pas tombée sur des RASED qui fonctionnaient ainsi...
    Et vous qu’en pensez-vous ?
    Je vous remercie par avance de votre réponse que j’attends avec impatience...
    Mon IEN m’a également demandé la liste nominative, des enfants vus, bilantés ou suivis par moi-même.
    Je lui ai répondu que je n’avais pas le droit de la lui donner. Qu’il s’agissait de données confidentielles.
    Elle a insisté en mettant en avant le "secret partagé".
    Je lui ai répondu qu’il s’agirait d’une grave entorse au droit de l’individu...
    Pourriez-vous également me faire une réponse écrite sur se sujet, svp ?
    Par avance je vous remercie...
    Bien sincèrement,

    • Les missions du psychologue scolaire  
      28 juin 2016

      Bonjour,
      A la lecture de votre message, il apparaît que les modalités de ë ce  » pilotage par ë cette  » IEN posent problème par une tendance à une surrèglementation et à la fabrication au final d’un fonctionnement non gérable.
      Une première réponse est d’avoir à l’esprit que l’autorité de l’IEN se fonde sur la réglementation et que pour le reste il ne peut s’agir, à son niveau que de conseils et d’accompagnements, ou de préconisations éventuelles mais pas d’éléments de surrèglementation.
      Enfin les velléités de contrôle, à certains endroits , par la remontée d’ éléments à la circonscription sont évidemment problématiques parce qu’ils posent un problème de confidentialité sur lequel la circulaire d’août 2014 ne pose aucun principe de garantie.
      A propos de la demande de listes nominatives par votre IEN, nous vous conseillons de lui transmettre l’avis 15-11 de la CNCDP (Commission Nationale Consultative de Déontologie des Psychologues), saisi en mai 2015 par l’AFPEN. Cet avis est téléchargeable dans la rubrique déontologie du site.
      http://www.afpen.fr/spip.php?article640
      Il est important de s’en tenir au plus près des textes existants. Il est certainement utile de le rappeler, avec humour mais fermement, à la hiérarchie. En effet, en relisant la circulaire n°90-083 sur les Missions des psychologues qui est le texte de référence, aucune mission ne correspond à "Directeur de Rased ".
      Il faut donc réfléchir en antenne RASED puis en RASED de circonscription, partager les responsabilités en direction de l’ensemble des personnels RASED et les enseignants. Il faut que l’ensemble de l’équipe face bloc et se positionne.
      L’IEN doit s’adresser au réseau complet sa demande, mais pas à une personne définie par lui, il sur-interprète ici la circulaire concernant le fonctionnement du RASED au sein du pôle ressources de circonscription.
      Chaque problème posé nous impose de revenir au cadre institutionnel et donc aux textes que les IEN connaissent sur le bout des doigts et sur lesquels ils s’appuient pour justifier leurs pratiques de pilotage et leurs exigences. Le dernier texte qui régit le fonctionnement du RASED est la circulaire n° 2014-107 du 18-8-2014 dont voici deux extraits :
      ë L’inspecteur de l’éducation nationale, pilote du pôle ressource, définit, après réflexion conjointe avec les membres du pôle, les axes stratégiques de mise en Å“uvre des aides aux élèves et aux enseignants de la circonscription dont il a la charge. L’objectif de tous les professionnels mobilisés dans ce cadre est de prévenir et de remédier aux difficultés qui se manifestent dans les écoles afin d’améliorer la réussite scolaire de tous les élèves.  »â€¦
      …ë Le réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) est l’une des composantes de ce pôle ressource. Placé sous l’autorité et la responsabilité de l’IEN, le Rased est constitué de l’ensemble des enseignants chargés des aides spécialisées et des psychologues scolaires qui exercent dans la circonscription. Après concertation de ces membres, l’IEN arrête l’organisation générale des actions de prévention et des aides spécialisées dans la circonscription ainsi que les priorités d’action du Rased dont le fonctionnement et les résultats sont régulièrement évalués.  »
      On peut comprendre que :
      - l’IEN pilote et coordonne le pôle ressources et en son sein le RASED
      - les actions sont mises en place ë après concertation de ses membres  »
      - le fonctionnement et les actions du RASED sont "régulièrement évalués  »
      Que faire ? Se mobiliser avec les collègues du RASED et trouver une organisation et une argumentation pour proposer un mode de fonctionnement dans le cadre de la circulaire et dans le respect des règles en vigueur dans la profession, qui puisse convenir au pilotage de l’ IEN .
      Se pose la question de la mémoire des actions du RASED auprès des enfants en difficultés. Car en fait, ce que demande l’IEN n’est rien d’autre qu’une ë data base  » du RASED.
      C’est à l’équipe du Rased de réfléchir à une organisation possible qui permette de garder une trace des actions d’aides coordonnées.
      C’est donc un document de lien qu’il faut inventer, mais le psychologue n’en est ni le responsable ni le garant. En revanche, il permet que l’IEN puisse vérifier, lors de ses visites d’école, que les élèves en difficulté sont pris en charge d’une façon ou d’une autre.
      Un conseil pour la rentrée :
      - faire le point en RASED ; proposer des documents (projet RASED + évaluation RASED + data base ë aides  » en répartissant les responsabilités),
      - faire le point en RASED de circonscription,
      - rester force de propositions afin de reprendre la main de façon collective et de se positionner clairement en tant que psychologue (et non pilote du RASED)
      - revenir aux textes pour que chacun reste bien positionné
      Bien cordialement,
      Rédigé par des membres du conseil d’administration de l’AFPEN et le siège social.


  • Les missions du psychologue scolaire : restitution test Wisc IV  
    | par Claire |  2 juin 2016

     

    Bonjour,
    Je voudrais savoir si nous avons le droit de récupérer l’ensemble des résultats du test Wisc IV passé par la psychologue scolaire à notre enfant.
    Nous avons aujourd’hui une photocopie de la 1ere page, mais allons-nous recevoir ou pouvons-nous recevoir, demander l’ensemble des pages ?
    Merci

    • Les missions du psychologue scolaire : restitution test Wisc IV  
      4 juin 2016

      Bonjour,

      Les résultats des tests (le Wisc comme les autres) sont précieux pour l’enfant et sa famille si le psychologue en fait une communication dans des termes clairs et adaptés, et formule des hypothèses pour répondre à la question posée.
      Toute communication de QI ou d’indices doit être accompagnée de commentaires : il n’est pas envisageable de s’en tenir à de seules données chiffrées. Un compte rendu oral et/ou écrit accompagne donc cette première page du protocole de passation de test qui vous a été fournie.
      L’examen psychologique permet de mettre au jour les talents propres de l’enfant, ses secteurs de fonctionnement optimal, ses potentialités ….
      La 1ère page du protocole n’a d’intérêt que pour l’usage qu’en fait le psychologue pour son interprétation. Certes, il utilise les résultats chiffrés, les valeurs des QI et des indices avec l’intervalle de confiance qui prend en compte l’erreur de mesure inhérente à toute passation.
      Et bien d’autres critères modèrent ces résultats (entre autres apparaissent les modalités des réponses obtenues mais aussi le comportement en cours d’examen, la comparaison avec d’autres épreuves …tous ces éléments non pris en compte dans la cotation du protocole).
      Beaucoup de psychologues préfèrent présenter leurs conclusions et donner seulement des indications simplement en ë zone de performance  », il s’agit d’évaluer la capacité d’ autonomie de l’enfant, ses points positifs, ses sources de faiblesse et ses marges de progression.
      Le psychologue, par son interprétation et sa qualification vous donne bien plus qu’un QI !
      Les autres pages du protocole de passation sont ses outils propres, ses notes personnelles.
      Les protocoles de passation et les tests sont des outils protégés afin de garantir leur validité.

      En espérant avoir répondu à votre questionnement.
      Bien cordialement,
      DT/BN/AFPEN


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par L.Deguilloux |  23 mai 2016

     

    Bonsoir,
    Je suis psychologue de l’EN et voici le message reçu par mail ce jour :

    "Ma fille souhaiterait que l’administration lui restitue son dossier – ou lui en transmette la copie – concernant son passage de test de QI et son saut de classe. Je ne me souviens malheureusement pas du nom de la psychologue scolaire qui lui a fait passer le test WISC IV, ni qu’elle nous ait restitué les résultats autrement qu’oralement. C’est pourquoi je vous demande me nous mettre en relation avec les personnes susceptibles de nous renseigner. C’était en 2004/2005."

    Je n’étais pas en poste il y a 12 ans...
    Faut-il répondre positivement à cette demande ?
    Qui est légalement "propriétaire " des protocoles archivés ?
    Si oui, ne faut-il pas une lettre manuscrite de la personne elle-même et non de sa mère ?

    Voici ce que j’ai trouvé sur le sujet :
    "Il existe une circulaire ë Instruction de tri et de conservation pour les archives reçues et produites par les services et établissements concourant aÌ€ l’Education nationale  » n°2005-003 du 22.02.2005. La durée d’utilité administrative (DUA) correspondant au temps pendant lequel les documents doivent être conservés est mentionnée pour les dossiers scolaires (10 ou 50 ans) mais rien ne figure pour les dossiers psychologiques des élèves. Il s’agit d’une question qu’il conviendrait de traiter, les pratiques sur le terrain eÌ tant de fait très différentes (conservation des archives pendant la durée de la scolarité obligatoire, pendant les deux premières années de collège, etc...)."

    Merci beaucoup pour votre réponse !
    L.Deguilloux

    • Les missions du psychologue scolaire  
      24 mai 2016

      Bonjour,
      Nous avons les mêmes références sur ce sujet :
      - Instruction de tri 2005-003 du 22 février 2005 sur le traitement des archives de l’enseignement, parue au BOEN n°24 du 16 juin 2005, Adaptation pour les écoles
      ça va de 2 à 50 ans...
      et si on se câle sur les CR des médecins : 5 ans puis destruction.

      L’usage veut qu’on les conserve le temps de la scolarité de l’enfant, ce qui peut poser problème en cas de changement de poste du psychologue puisque jusqu’à présent il n’y a pas de transmission de dossiers entre fonctionnaires, ce que peu de psy savent. Les services des archives académiques et rectorales peuvent utiliser des normes régionales hétérogènes pour leurs dossiers : il faudrait leur demander comment ils trient leurs archives ?
      Sur le terrain des écoles, l’usage est de garder les dossiers les plus complexes qui risquent de revenir sur le tapis ( suspicion maltraitance…) en cas de demande expresse des autorités judiciaires, et supprimer tous les autres dès que l’enfant a quitté l’école primaire ou les 2 années suivantes ?

      Voici donc un début de réponse.... et pour le cas évoqué plus haut, le renvoyer vers les services juridiques académiques ?
      Bien cordialement,
      DT/BN/AFPEN

      • Les missions du psychologue scolaire  
        | par L.Deguilloux |  1er juin 2016

        Bonsoir,
        J’ai aussi trouvé ceci même s’il s’agit de psychologue en libéral.

        CNCDP, Avis N° 11-04
        AVERTISSEMENT : La CNCDP, instance consultative, rend ses avis à partir des informations portées à sa connaissance par le demandeur, et au vu de la situation qu’il décrit. La CNCDP n’a pas qualité pour vérifier, enquêter, interroger. Ses avis ne sont ni des arbitrages ni des jugements : ils visent à éclairer les pratiques en regard du cadre déontologique que les psychologues se sont donnés.
        Les avis sont rendus par l’ensemble de la commission après étude approfondie du dossier par deux rapporteurs et débat en séance plénière.

        "2. L’archivage et la conservation des écrits professionnels.

        Un psychologue exerçant en libéral peut constituer des dossiers patients/clients dans lesquels il verse ses observations, bilans, comptes rendus… et notes personnelles. Il s’agit d’un usage mais pas d’une obligation, comme cela pourrait l’être en tant qu’agent d’un service public. In fine, il reste responsable de l’organisation et conservation de ses dossiers, que ce soit sous forme papier ou informatique.

        Principe I-3, Responsabilité : Outre les responsabilités définies par la loi commune, le psychologue a une responsabilité professionnelle. Il s’attache à ce que ses interventions se conforment aux règles du présent Code. […] Il répond donc personnellement de ses choix et des conséquences directes de ses actions et avis professionnels.

        Dans le cas où il produit des écrits, il doit respecter un certain nombre de règles énoncées par les articles 14 et 20 :
        Article 14 - Les documents émanant d’un psychologue (attestation. bilan, certificat, courrier, rapport, etc.) portent son nom, l’identification de sa fonction ainsi que ses coordonnées professionnelles, sa signature et la mention précise du destinataire. Le psychologue n’accepte pas que d’autres que lui-même modifient, signent ou annulent les documents relevant de son activité professionnelle. Il n’accepte pas que ses comptes rendus soient transmis sans son accord explicite, et il fait respecter la confidentialité de son courrier.

        Article 20 - Le psychologue connaît les dispositions légales et réglementaires issues de la loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. En conséquence, il recueille, traite, classe, archive et conserve les informations et données afférentes à son activité selon les dispositions en vigueur. […].

        Le code n’indique cependant aucun délai de conservation des documents archivés par le psychologue exerçant en libéral.
        Dans la mesure où ces écrits ne sont utiles qu’à lui seul, il appartient au psychologue de décider, en fonction des informations collectées, de la problématique du patient, du contexte de la consultation, de la durée du suivi, de la possibilité de consultations ultérieures après une période d’arrêt, etc., du délai durant lequel il va les conserver.
        Une durée de conservation minimale de dix ans, calquée sur le délai de prescription en matière de responsabilité civile professionnelle , est conseillée. Pour un psychologue exerçant sur le long terme auprès d’une clientèle stable, elle peut même s’étendre à la carrière entière.
        Pour la CNCDP La Présidente Marie-Claude GUETTE-MARTY"

        Cordialement
        L.Deguilloux


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par R.Ch |  15 mai 2016

     

    Bonjour,
    mon fils est actuellement en cours de reconnaissance MDPH pour des Troubles comportementaux (demande de SESSAD et AVS).
    La psycho scolaire nous a proposé un bilan psychométrique pour éliminer une possible précocité. Mon fils n’a pas fini le test car il ne voulait pas (il a déjà un suivi psy en libéral et au CHU et estime qu’il voit assez de psychologues).
    La psycho scolaire nous demande notre avis sur son rapport avant de le transmettre.
    Est-ce normal ? Je suis très embêté de devoir le "valider".

    • Les missions du psychologue scolaire  
      16 mai 2016

      Bonjour,

      La psychologue de l’école a réalisé un bilan psychologique avec votre accord et à la demande d’un tiers (ici la MDPH) . La psychologue, professionnelle qualifiée, vous a fait un retour oral et vous a présenté la situation vécue en cours de test et ses propres conclusions. Elle est tenue aussi de rédiger un compte rendu écrit. C’est un document officiel, vous en avez pris connaissance. Ce document est contextualisé et répond à la demande initiale. Il évite autant que faire se peut, de donner des informations inutiles. La transmission à un tiers requiert votre assentiment ou une information préalable.
      La situation relatée correspond au respect des règles en vigueur dans la profession des psychologues.
      Bien cordialement,
      DT/BN/AFPEN

    • psychologu  
      | par gerin |  8 avril 2020

      Bonjour
      je suis psychologue hospitalier beneficiez vous du temps fir formation information recherche nous l avons perdu faisons 39 heures On a besoin de votre soutien Que conseillez vous . Merci

    • Refus de compte rendu  
      | par Teillon Sophie |  17 juin 2021

      Bonjour,
      Ma fille de 6 ans actuellement au CP à été vu par la psychologue scolaire elle lui aurait fait passé un WISC, je n’en suis plus vraiment sûre.
      Elle nous a fait un compte orale lors d une réunion avec le maître et directrice de l’école. Je lui ai demandé à ce moment là les résultats du tests car nous voyons le neuropsychologue demain pour suspicion de troubles de l’attention, à ce moment elle a accepté.
      Mais depuis rien et après plusieurs mails elle m’a dit qu elle ne le ferait pas d’où mon gros doute sur le fait qu elle l’ait vraiment fait.
      Le problème est que le neuropsy ne peut pas le refaire avant 24 mois et que sans le bilan n’est pas complet.
      Vers qui me tourner pour faire remonter ce grave problème, puis je écrire au rectorat ?
      J’ai lu que selon une loi de mars 2002, il me semble, les psychologues scolaires étaient tenus de donner un compte rendu aux représentants légaux.
      Merci de votre aide


  • Les missions du psychologue scolaire  
    15 mai 2016

     

    Bonjour,
    Je me présente je suis maman d’un enfant de 9 ans en classe de CE2. Il a été diagnostiqué dysgraphique, dyslexie, dysorthographie et des TAC par différents professionnels de santé (ergothérapeuthe, orthophoniste, psychomotricienne et bien entendu neuropédiatre).

    Il a une AVS depuis novembre et son année de ce2 s’est très bien passée grâce à elle. Il a environ 13 de moyenne. De très gros progrès.

    Pour faire le renouvellement AVS, la psy scolaire est venue faire un bilan. Elle m’a envoyé un courrier en stipulant qu’elle souhaitait faire un bilan psychologique et qu’on se verrait avant l’entretien, chose qui n’a pas été respectée et j’ai appris hier qu’elle a fait passer un test de QI à mon fils sans que je le sache…Elle s’est empressée d’aller voir la maitresse pour lui dire que tous les professionnels de santé se sont trompés et que c’est elle qui a le bon diagnostic mon fils serait retardé mental et qu’elle en est sûre….

    J’ai rendez-vous avec elle vendredi prochain.

    La maîtresse que je connais bien, me l’a dit et j’étais (je suis) effondrée…

    La psy scolaire a dit à la maîtresse qu’elle allait contacter tous les professionnels de santé afin de leur dire que mon fils est retardé mental… En a t-elle le droit ?? Et doit-elle fournir son bilan à la MDPH sans mon accord ?

    J’ai peur qu’à l’issue de cela, la MDPH préconise un placement en CLIS, alors que je suis tout à fait contre. Il se débrouille très bien avec son AVS.

    Mon enfant n’est absolument pas retardé mental, il a eu un très bon développement depuis sa naissance… Il a juste des difficultés scolaires qui d’après son enseignante sont dues en grande partie à son déficit attentionnel. Il comprend très bien les choses et est très autonome à la maison (enfin comme un enfant de 9 ans peut l’être…)

    Le test de QI a t-il pu être faussé ? Je ne sais pas si elle a tenu compte des DYS de mon fils pour faire passer ce test, et mon fils était très enrhumé et baillait beaucoup lors du test (passé pendant 2 heures)

    Je souhaiterais vraiment savoir si le test est confidentiel et si normalement les parents devaient être au courant des résultats, et si elle a le droit de les communiquer à qui que ce soit...

    Merci beaucoup pour vos réponses.

    Bien cordialement.

    • Les missions du psychologue scolaire  
      15 mai 2016

      Bonjour Madame,

      Vous trouverez ci-dessous les réponses de deux psychologues administratrices de l’AFPEN.

      Nous espérons que ces informations, tirées de leur expérience professionnelle, puissent vous aider à franchir cet épisode douloureux et vous redonne confiance pour accompagner votre enfant.

      Vous souhaitant de trouver toute l’énergie nécessaire pour continuer à accompagner votre enfant dans son développement et croire en son potentiel de compétences.

      Bien à vous,
      DT/BN/AFPEN

      Madame,

      La situation que vous décrivez est problématique car un bilan nécessite effectivement l’accord des parents et un entretien préliminaire entre eux et la psychologue est vivement recommandé.

      Il me semble donc que, dans la situation relatée, le manque de dialogue est pénalisant. La maîtresse vous a rapporté les propos de la psychologue, peut-être les a-t-elle déformés ?

      La rencontre avec la psychologue est donc sans doute à même d’éclaircir ce qu’elle a voulu dire. A propos d’un diagnostic évoqué, il faut savoir que les immaturités intellectuelles ne sont pas des retards mentaux (terme inusité). Il peut y avoir ici une mauvaise interprétation de l’enseignante.

      La psychologue veut se mettre en lien avec les autres professionnels, vous pouvez lui demander de ne pas le faire avant de vous avoir rencontrer.

      Peut-être serait-il d’ailleurs pertinent de réunir une équipe de suivi de scolarisation (ESS). Ainsi, seront réunis l’enseignante, le directeur ou la directrice de l’école, l’AVS, les divers thérapeutes, l’enseignante référente (qui s’occupe des dossiers d’orientation pour la MDPH), le médecin scolaire, la psychologue et vous-même, c’est-à -dire toutes les personnes qui travaillent avec votre enfant et qui le connaissent.

      Il serait intéressant de savoir ce qui a motivé la précipitation de ce bilan. Les enseignants étaient -ils inquiets ?
      L’équipe de suivi vous permettra d’entendre les avis de tous et de choisir la suite du parcours de scolarité de votre enfant.

      Concernant l’orientation, elle est décidée en concertation avec les parents et aucun professionnel ne peut vous obliger à choisir telle ou telle option.
      Le dossier MDPH est constitué avec ou par les parents et aucun psychologue déontologiquement n’envoie de dossier sans l’accord de la famille sur son contenu.

      En espérant que cette réponse puisse vous aider.
      Bien cordialement,
      Françoise, psychologue


      Madame,

      Vous décrivez une situation dont on peut comprendre qu’elle vous bouleverse car il semblerait que l’intervention de la psychologue scolaire ne se soit pas faite de façon explicite au sujet du bilan psychométrique. Par ailleurs, des conclusions de ce bilan ont été, semble-t-il, divulguées à l’enseignante avant que vous en soyez vous-même informée.
      Il semble qu’une meilleure communication préliminaire sur les enjeux de cette rencontre avec votre fils aurait pu vous éviter ces moments difficiles.
      Pour autant il me paraît nécessaire de vous éclairer sur quelques points :
      - votre fils bénéficie déjà d’une compensation ; c’est donc que le dossier MDPH est constitué.
      - la MDPH exige de plus en plus fréquemment des bilans complets (et vous en avez déjà - a priori- fourni un certain nombre !) au moment du renouvellement des compensations.
      - le bilan psychométrique devient quasi obligatoire pour participer à l’évaluation globale de l’enfant afin de cerner ses besoins au plus près de son fonctionnement.
      - vous parlez de diagnostic de ëmulti-dys  » mais aussi de déficit attentionnel. Or il faut savoir que ces diagnostics ne peuvent se poser qu’à l’unique condition que le fonctionnement cognitif de l’enfant soit dans un intervalle normé, c’est à dire que sa capacité à raisonner se trouve dans la norme des résultats des enfants du même âge. Si aucun bilan cognitif n’avait été conduit jusque là , je m’étonne que le neuropédiatre ait pu prendre le risque d’un diagnostic DYS…
      - le bilan cognitif est comme une photo : elle est prise à un instant donné, dans une certaine situation. Dans le cas d’un test, les résultats obtenus peuvent être les plus faibles de ceux que l’enfant peut produire. C’est pourquoi ils sont toujours fournis avec une zone dite ë d’intervalle de confiance  » qui permet d’avoir la certitude statistique que les résultats se situent dans une certaine fourchette. Par exemple, si votre fils avait été moins fatigué ou moins enrhumé, il aurait pu faire un peu mieux : ces résultats hypothétiques se situent dans cette zone de confiance (à laquelle vous pouvez faire confiance :)
      - chaque bilan psychométrique donne normalement lieu à un entretien préliminaire d’explicitation aux parents -qui peuvent le refuser-
      - le compte-rendu donne lieu à un second entretien ; les données appartiennent à l’enfant et à sa famille qui est ensuite libre de les transmettre aux divers professionnels partenaires de soins (ou non). Cependant, dans le contexte institutionnel actuel, les exigences de la MDPH constituent des injonctions professionnelles pour les psychologues de l’Education Nationale.
      - dans le cas d’un bilan psychométrique, vous êtes en droit d’exiger un compte-rendu écrit (pour en garder une trace et pouvoir en partager les résultats) et d’avoir accès à celui qui sera fourni à la MDPH.
      - en fonction des éléments qui lui sont fournis, l’équipe technique de la MDPH propose la compensation la plus adaptée à l’enfant. Les parents sont en droit de la refuser ou de faire un recours par rapport à leur propre projet.
      - dans tous les cas, la tenue de l’équipe de suivi de scolarité, sous la responsabilité d’un enseignant référent de la scolarité auprès des enfants reconnus comme se trouvant dans une situation de handicap doit avoir lieu une fois par an pour évaluer la bonne adéquation besoins de l’enfant / compensations / évolution de la scolarité. Vous aurez à ce moment là tout le loisir de vous exprimer par rapport à ce que vous souhaitez pour votre enfant.

      Vous utilisez le terme de ë retardé mental  ». Pour ma part, je regrette que ce terme qui n’a plus court depuis longtemps puisse encore circuler dans le vocabulaire des enseignants ou des parents et surtout dans leurs représentations. Chaque cerveau est unique ; le bilan psychométrique, s’il pointe certaines faiblesses, met aussi en lumière les points forts de l’enfant. Ce sont les points forts qui servent de points d’appui à tous ceux qui aident l’enfant à poursuivre ses apprentissages. Et même s’il arrive que certains processus de pensée de votre fils soient très fragiles, aidez-le à s’appuyer sur ceux qu’il utilise le mieux. Les résultats du bilan, transmis aux professionnels de soins, les aideront aussi à mieux aider votre enfant, car ils sont utiles pour envisager des pistes de remédiation et de rééducation.
      Vous craignez l’orientation en classe spécialisée. Le seul indicateur valable de l’orientation est la souffrance de l’enfant. Soyez attentive à ce que la pression des programmes reste supportable pour votre fils et lui permette une scolarité heureuse, sans effondrement de son estime de soi.

      Malgré les maladresses de communication qui ont présidé à la tenue de ce bilan cognitif, je vous souhaite de trouver vendredi prochain la sérénité d’entendre les explications de la psychologue concernant les résultats statistiques de votre fils mais aussi l’analyse qu’elle en fait en termes cliniques, et d’en tirer la meilleure part pour vous-même et pour votre fils. Car le bilan cognitif, bien conduit, bien compris et explicité est un outil de connaissance de soi pour l’enfant, et un outil de guidance pour les parents.
      Bien à vous,
      Patricia, psychologue


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par kat |  12 mai 2016

     

    Ma fille est perturbée par les disputes que je peux avoir avec son beau père (séparation imminente) et a raconté à la psychologue scolaire ce qu’elle a entendu de ces disputes ( pervers narcissique en plein délire envers moi). Je trouve parfait que mon enfant de 7 ans puisse s’exprimer avec une intervenante extérieure, je me demande dans quelle mesure la psychologue scolaire peut intervenir pour son bien être et ce qu’elle peut mener comme action ? en vous remerciant.

    • Les missions du psychologue scolaire  
      12 mai 2016

      Bonjour

      Il est rassurant que vous ayez pu trouver de la part de notre collègue une écoute bienveillante et attentive aux problématiques psychoaffectives de votre fille.
      Le fait d’avoir un espace de parole pour se sentir libre d’exprimer et de questionner ses ressentis et ses émotions est sans aucun doute d’une grande aide pour une petite fille de 7 ans qui est prise dans un conflit d’adultes qui la dépasse.
      Les enjeux de ces rencontres avec la psychologue scolaire, autant qu’elles peuvent durer, sont de parvenir à faire la part des choses entre ce qu’elle sait et ce qu’elle sent, votre douleur et la sienne, ses émotions et ses désirs, ce qui la concerne et ce qui ne la concerne pas en tant qu’enfant, ce sur quoi elle peut agir et ce qu’elle ne peut pas changer….

      Les jeunes enfants perçoivent souvent de façon très aigüe les douleurs de leurs parents, au point de se les approprier, ce qui vient encombrer leur système psycho-affectif et leur disponibilité mentale au travail scolaire.
      La psychologue de l’Education Nationale peut effectivement intervenir à quelques reprises pour aider ponctuellement votre fille à apaiser ses angoisses et ses questionnements.
      Cependant l’école est un lieu d’apprentissages et non pas un lieu de soins et s’il advenait que le malaise de votre enfant persiste, il serait alors judicieux de consulter à l’extérieur de l’école afin que les temps et les lieux soient eux-aussi clairement définis.

      Bon courage pour la suite
      Bien cordialement
      Patricia


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par benzakein  |  17 mars 2016

     

    Bonsoir ,

    Je voulais savoir si nous avions le droit d interdire au psychologue scolaire d approcher notre fils de 4 ans ? La maîtresse à fait une demande de saut de classe qui a été refuser par l inspecteur académique car on ne saute pas de classe en maternelle . Après discutions avec l inspecteur il a faire venir le psychologue de l Ecole qui n était la que pour essayer de trouver des excuses z l inspecteur . Elle n a pas été neutre . Nous voulons donc écrire à l inspecteur cas partir de ce jour nous refusons que le psychologue scolaire approche notre fils ? Avons nous le droit ?

    • Les missions du psychologue scolaire  
      20 mars 2016

      Bonjour madame,
      Les professionnels de l’école recherchent par le dialogue le parcours scolaire le plus adapté à chaque situation. La famille après ces entretiens avec l’école peut décider de ne pas donner son autorisation pour un bilan psychologique qui complète les différents regards et est une aide à la décision. Le psychologue de l’école est là pour entendre et écouter l’enfant et la famille. Il prend en compte l’intérêt de l’enfant/élève, de son bien-être. Il est votre allié !
      Bien cordialement,
      DT/BN/AFPEN


  • Contrôle pédagogique d’un enfant en IEF  
    | par Gaillard |  22 février 2016

     

    Bonjour,

    Notre fille est instruite à la maison, et nous avons été prévenus par l’académie d’un prochain contrôle pédagogique. L’inspecteur d’académie missionne le principal d’un collège de notre département pour réunir une commission comprenant des enseignants et un conseiller d’orientation-psychologue.
    Ce contrôle est prévu dans le code de l’Éducation comme étant un contrôle pédagogique. Dans ce cadre, un psychologue de l’É.N. est-il dans son rôle en assistant à cette entrevue ? Est-ce une de ses missions ?

    Merci pour vos renseignements.
    Bien cordialement,
    Mme Gaillard

    • Contrôle pédagogique d’un enfant en IEF  
      23 février 2016

      Madame,

      Le contenu des connaissances requis des enfants relevant de l’obligation scolaire qui reçoivent une instruction dans leur famille (…) est défini par l’annexe mentionnée à l’article D. 122-1. (extrait du code de l’éducation)

      L’évaluation de ces connaissances relève de l’IA qui s’assure de l’organisation de ce contrôle. Dans votre cas, le chef d’établissement désigné souhaite les regards croisés de plusieurs enseignants et d’un COPsy.
      Vous questionnez le bien fondé de la présence d’un psychologue lors de ce contrôle.
      Plusieurs pistes peuvent éclairer votre réflexion à ce sujet :
      - chacun des responsables de la chaîne hiérarchique est libre de piloter le niveau inférieur à sa façon ; l’IA fait respecter la loi en mandatant le chef d’établissement qui s’organise en mandatant plusieurs enseignants et garantit ainsi une plus grande neutralité dans l’évaluation, afin de renvoyer un rapport à l’IA au plus près des observations effectuées afin que la loi soit respectée.
      - l’éducation nationale n’a pas seulement pour mission d’évaluer les connaissances académiques des élèves mais aussi de veiller à la bonne santé (physique et psychique) de tous les enfants, la bonne santé s’entendant au sens de bon développement, en accord avec les potentialités de chacun. En ce sens, le regard du COPsy est complémentaire à celui des enseignants.
      - les équipes pédagogiques fonctionnent systématiquement sur la base de regards croisés qui permettent de saisir au mieux les démarches d’un élève
      - les psychologues sont des personnes ressources dont la présence garantit un regard éthique et bienveillant et qui peuvent aussi simplement rassurer l’enfant placé dans une situation inhabituelle et potentiellement source de stress
      - les psychologues, comme les enseignants, sont sous la responsabilité de leur supérieur hiérarchique et peuvent difficilement se soustraire à une demande de sa part
      - en tant que psychologue scolaire, j’ai déjà été sollicitée par mon inspecteur pour participer à ce genre d’évaluation en partenariat avec l’équipe de circonscription

      Dans tous les cas, soyez assurée Madame qu’il n’y a rien d’anormal, sur le plan administratif ou fonctionnel, à la situation que vous décrivez. Indiquez à votre fille quelle est la règle, fondée sur les textes de loi, que les professionnels qui vont la recevoir sont là pour évaluer ses connaissances et qu’elle aille à ce contrôle pédagogique en confiance en restant naturelle.
      S’il advenait qu’il y ait des difficultés, vous pouvez contacter les services de l’IA dont vous dépendez.

      Bien cordialement
      Patricia


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par cari |  19 février 2016

     

    Un psychologue scolaire peut il voir un enfant mineur sans l’aval de celui ci, Mais par la demande de l’enseignant et tout ça sans que les parents en soient informé ?? Est ce l’égal ???!!!

    • Les missions du psychologue scolaire  
      20 février 2016

      Bonjour,
      La réponse à votre question se trouve dans le forum ci-dessous en date du 19 Novembre 2015.
      Cordialement,


  • point de départ de l’intervention du psychologue scolaire  
    | par Elinor D. |  11 février 2016

     

    Bonjour, je suis enseignante et cherche à y voir plus clair quant au point de départ du travail des psychologues scolaires. Si certains proposent un courrier aux parents suite à une synthèse ou un entretien avec l’enseignant, (ce qui me parait être le plus adapté) d’autres demandent que les parents les contactent par téléphone, ou demandent que nous demandions,nous enseignants, la tenue d’une équipe éducative pour leur fournir un cadre d’intervention.

    Il y a un certain manque d’équité d’un lieu à l’autre,et cela peut pénaliser fortement les parents les plus éloignés de l’école. Cela fait aussi peser beaucoup sur les épaules des enseignants qui hésitent à demander des équipes éducatives, lourdes à mettre en place et pas très agréables pour les familles... La décision du coup de fil au psychologue est aussi compliquée pour des parents...qui entendent de notre bouche "appelez le psychologue scolaire", mais ne se sente pas"invités " à le faire par ce professionnel qu’ils ne connaissent pas. Qu’en pensez-vous ? Merci ! E.

    • point de départ de l’intervention du psychologue scolaire  
      13 février 2016

      Préambule : nous témoignons ici, de certaines pratiques professionnelles personnelles. Merci donc de considérer les différents avis comme étant complémentaires et pas forcément opposables les uns aux autres. Les diverses réponses témoignent de la pratique des psychologues, mais ne sauraient se substituer à l’analyse faite sur le terrain par ces professionnels qui prennent en compte une situation souvent complexe et singulière à la fois, tout en respectant les règles déontologiques en usage dans leur profession.
      Bien cordialement,
      DT/BN/AFPEN


      Bonjour Madame,

      C’est l’enseignant (e) qui le plus souvent s’inquiète pour un enfant et c’est donc lui(elle) qui est le plus à même de rendre compte de ses inquiétudes à la famille.

      Il est aussi, le plus souvent, celui (celle) qui souhaite que les parents puissent rencontrer le(la) psychologue ; la première demande vient de l’enseignant(e). C’est le dialogue de l’enseignant(e) avec les parents de l’enfant qui donnera du sens à un rendez-vous avec le (la) psychologue et permettra à la famille de s’approprier une demande qui est d’abord, prioritairement, celle de l’enseignante ou de l’école. Recevoir un mot de la psychologue sans ce travail préalable, précieux, serait très violent pour une famille ; il est vrai que cela peut quelquefois demander plusieurs entretiens avec la famille de la part de l’enseignante.
      Le travail ne peut s’engager sans un minimum d’investissement de la famille et une demande de rendez-vous de celle-ci par téléphone ou par écrit est indispensable.

      En ce qui concerne la demande d’une équipe éducative par le (la)psychologue, c’est en effet utiliser un cadre, mis à la disposition des écoles et proposé à une famille pour aider un enfant, pour discuter et donner du sens. Les conclusions peuvent aboutir à d’autres propositions que celles de prendre rendez-vous avec le(la)psychologue.

      En souhaitant que ces quelques lignes répondent à votre questionnement.
      Monique CL


      Madame,

      Votre question pose le problème du cadre de l’intervention du psychologue scolaire, mais aussi celle de la modalité de son intervention et de ses choix personnels.

      De la même façon qu’on enseigne avec ce qu’on est, on est psychologue avec une grande part de subjectivité qui organise notre rapport personnel et professionnel aux équipes d’enseignants, aux parents et aux enfants. Vous parlez d’un manque d’équité : en réalité, tout ne peut se mettre en équation ou se réduire à des procédures et il est vrai que ceux qui ont choisi de servir l’institution et les usagers de cette institution le font selon leur formation et leur conscience professionnelle.

      Pour ma part, depuis la fermeture des postes d’enseignants spécialisés sur mon secteur, je demande aux enseignants de remplir une ë demande de sollicitation à la psychologue scolaire  » où ils déclinent le plus précisément possible leurs constats, les aménagements pédagogiques ou les soins déjà en place, et les raisons de leur demande d’intervention.

      C’est cette fiche de renseignements et les échanges que nous pouvons avoir qui organisent mon mode d’intervention (observation en classe, bilan scolaire, bilan cognitif, entretien familial, guidance parentale…)

      Les parents doivent effectivement me contacter après que l’enseignant ait fait le point de visu avec eux : c’est la garantie que chacun est à sa place et que la demande n’est pas seulement celle de l’enseignant. En effet, j’ai constaté de nombreuses fois que l’absence d’engagement des parents invalidait totalement mon travail…Il m’arrive, en cas de situation trop complexe, de prendre moi aussi le téléphone pour contacter la famille.

      Pour ma part, l’équipe éducative est un temps institutionnel précieux qui rassemble et vient après que chacun puisse faire part de son regard et de sa compréhension de l’enfant ; c’est un temps de regards croisés qui oriente une prise de décision (PAP, PPRE, PPS, soins extérieurs….)

      Il est parfois difficile pour certaines familles de participer à ces moments de rencontre en fonction des enjeux autour de l’enfant. Cependant, un cadre correctement posé, qui redit la bienveillance et la recherche conjointe de la meilleure solution au plus près des besoins de l’enfant participe souvent à une réflexion partagée dans la confiance.

      A la fin de l’équipe éducative, il est très fréquent que nous appelions l’enfant concerné pour lui expliquer le contenu de notre débat et de la décision prise éventuellement.
      Le traitement de la demande et le cadre de notre travail est un point épineux qui mérite que vous puissiez en discuter avec le psychologue de votre secteur et lui exposer vos questionnements.
      Peut-être cette réflexion vous permettra-t-elle de clarifier votre propre posture d’enseignante, face aux élèves, aux familles et au travail d’équipe à conduire.

      Bonne continuation,
      Très cordialement
      Patricia

      • point de départ de l’intervention du psychologue scolaire  
        | par elinor |  25 février 2016

        Merci pour vos réponses, tout à fait éclairantes et nuancées. J’ai effectivement éclairci ces points avec l’équipe de mon école et notre psychologue, et ce fut une discussion très riche. Nous nous sommes rendus compte qu’il y avait beaucoup d’implicites dans nos façons de fonctionner(mais pas toujours les mêmes implicites) et que quelle que soit l’ancienneté dans la profession, nous avions des questionnements et beaucoup d’incertitudes. Il y en a moins désormais.


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par poirier |  5 février 2016

     

    Bonjour,
    Ma fille a toujours été en avance sur le plan intellectuel mais a toujours eu du mal à gérer ses émotions, nous avons d’ailleurs consulté une psychologue du CAMSPP à ce sujet.
    Lors de sa première année d’école, après 3 jours de rentrée, les instits ont choisi de la passer dans la classe superieure, ce qui fait qu actuellement elle vient d’avoir 5ans en janvier et elle est en grande section (officieusement)
    Sa première année d’école elle était en Petits Moyens et elle s’est épanouie.
    Sa seconde année d’école a été plus chaotique puisqu’elle était en Moyen mais une semaine après la rentrée elle trouvait les enfants trop petits dans leur tête, refusait de faire le travail et à été jusqu’à refuser d’aller à l’école en se planquant dans la salle de bain tous les matins. Arrivée à 2 mètres de la salle de classe, elle s’effondrait d’un coup ! Sans raison apparente !
    A ce moment là , nous sommes retournés au CAMSPP et le mot hypersensibilité est sorti ainsi que le mot précocité et empathie. La psy m’a donc dit que comme ma fille allait sur ses 4 ans, il serait bon de la faire tester pour l’aider, notamment dans la gestion de ses émotions. Elle m’a donc dirigé vers le psychologue scolaire.
    Il m’a fallu insister lourdement auprès de la maîtresse pour qu’elle demande un entretien au psy scolaire. Ça fait de ca 14 mois...et je n’ai eu aucune réponse.
    Depuis ce temps, je fais ce que je peux pour aider ma fille mais ça devient difficile car elle ne dit rien, garde tout pour elle, et ne supportant pas l’échec, fond en larmes et est inconsolable par moment.
    Cette année elle est en grande section, intellectuellement ça va très bien (elle ne s’ennuie plus d’après elle) mais par contre, depuis plus d’un mois, elle est extrêmement triste, et cela sans raison apparente. Moi je la trouvait fatiguée et c’est mon médecin qui l’a trouve tres triste.
    Nous avons découvert qu’elle se faisait taper dessus par un enfant de sa classe par hasard...et elle se renferme.
    J’ai donc pris un Rdv avec les instits, qui ont redemandés un entretien avec le psy scolaire.
    Réponse donnée aujourd’hui par le psy scolaire...mon enfant n’est pas en difficultés, il a dit non !
    Ma question est la suivante :
    Est ce qu’un psy scolaire peut refuser de rencontrer un enfant tout ça parce qu’il n’est pas en difficultés intellectuellement ? Et les difficultés émotionnelles on en fait quoi ? Parce que il semblerait que ce soit lier à sa "précocité intellectuelle"...et ca ca concerne l’école non ? On a besoin de savoir, ma fille a besoin de comprendre pourquoi elle est différente.
    Une psy m’envoie vers lui pour faire passer des tests et lui, il répond que comme on a déjà fait sauter une classe à mon enfant, je dois m’estimer heureuse....(ma fille est de mi janvier ...à 15j près elle y était dans cette classe !)...
    Que dois je faire ? Parce que j’ai un peu l’impression de me sentir seule face à la détresse de ma fille !
    Merci

    • Les missions du psychologue scolaire  
      9 février 2016

      Bonjour Madame,
      Nous avons étudié avec attention votre courriel.
      Au vu des différents éléments que vous nous communiquez, il serait opportun de demander au directeur de l’école de réunir l’équipe éducative, afin d’analyser la situation et de proposer des réponses, à tout le moins d’envisager des indications d’aides.
      Le psychologue de la circonscription est engagé dans des missions nombreuses et variées et doit probablement répondre à des priorités, parmi lesquelles les orientations des enfants en situation de handicap. Vous pouvez néanmoins, lors d’une prochaine réunion à l’école, émettre le souhait d’entrer en contact avec lui, afin d’obtenir un autre point de vue de la situation actuelle.
      En souhaitant que votre fille puisse continuer son parcours scolaire dans des conditions satisfaisantes et utiliser son potentiel de façon optimale,
      Cordialement,
      Philippe COCHE

      • Les missions du psychologue scolaire  
        9 février 2016

        Bonjour madame,
        La situation de votre enfant se rencontre parfois dans les écoles. Votre fille semble bien adaptée du point de vue scolaire mais ne pas avoir pour l’instant les ressources psychiques pour faire face toute seule aux situations relationnelles rencontrées à l’école. Les enseignants ont demandé au psychologue scolaire d’intervenir, mais avez-vous directement essayé de l’appeler vous-même ? Il a certainement un numéro de bureau où vous pouvez lui laisser un message ou sinon une adresse d’école où vous pouvez lui écrire. Vous pouvez solliciter au moins un entretien pour qu’il vous aide à y voir plus clair.
        Si vous avez déjà essayé de le contacter vous-même et qu’il n’a pas donné suite, nous ne pouvons que vous conseiller de prendre contact avec un CMP (Centre médico psychologique), ou selon les départements cela peut aussi s’appeler Centre de Guidance Infantile (CGI). Il existe aussi des CMPP (Centre médico psychologique et pédagogique). Les premiers établissements dépendent du service public hospitalier, les seconds sont des établissements médico-sociaux gérés souvent par des associations et sont en lien avec les écoles. Les deux dispositifs regroupent des équipes de professionnels qui pourront entendre votre demande et vous aider à comprendre votre enfant.
        Bien cordialement,
        Françoise M

        • Les missions du psychologue scolaire  
          9 février 2016

          Bonjour,
          Il semblerait votre enfant soit triste, fatiguée et a du mal avec l’école. Elle est en avance "officieusement". Elle est bien jeune et l’important est de s’occuper de son mal être. Il y a eu aussi à l’école ce problème avec un autre enfant, est-elle maintenant rassurée, la situation est-elle apaisée ? Ceci nécessite un dialogue, une équipe éducative par exemple. Existe- t-il une hypersensibilité qui nécessiterait peut-être un soin qui ne peut pas se faire à l’école.
          Un bilan par le psy de l’école n’est pas le passage obligé pour démarrer une prise en charge thérapeutique. Si intellectuellement ça va, le problème à l’école peut aussi se gérer autrement qu’avec un bilan, qui n’est pas obligatoire pour un saut de classe, même s’il peut apporter des éléments.
          La psychologue extérieure à l’école, quel est son rôle ? Si elle prend en charge l’enfant, les problèmes de personnalité sont donc en cours de traitement ?
          Je rejoins aussi l’idée que vous pouvez joindre directement le psychologue de l’école pour pouvoir discuter de tout ça, de ce qui peut se faire à l’école et ce qu’il faut chercher ailleurs.
          Bien cordialement,
          Monique T

          • Les missions du psychologue scolaire  
            9 février 2016

            Bonjour Madame,
            Les enfants présentant un profil à haut potentiel ont effectivement des spécificités de fonctionnement cognitif (rapidité du traitement de l’information, traitement de l’information plus souvent global que séquentiel, pensée en arborescence, grande mémoire, intérêts spécifiques comme la préhistoire, l’égyptologie ou l’astronomie…) ET affectif (hypersensibilité, sens poussé de la justice -et donc de l’injustice, questionnements existentiels précoces, difficultés relationnelles et troubles anxieux….)
            Dans l’hypothèse d’une ë douance  » il vaut mieux, effectivement, faire tester l’enfant car c’est le bilan cognitif qui va valider l’hypothèse d’une part, et donner un outil de connaissance de soi (points forts, points faibles) à l’enfant, ses parents et ses enseignants.
            En dehors d’une prise en compte spécifique dans la classe des caractéristiques de fonctionnement et d’apprentissage de ces élèves, le saut de classe est souvent la seule réponse adaptée que propose l’éducation nationale. Sauter deux classes est exceptionnel mais bien sûr possible si la situation psychologique le nécessite. Il y faut une argumentation très étayée.
            Les enfants à haut potentiel représentent statistiquement environ 3% d’une classe d’âge. Ils font partie des élèves ë à besoins particuliers  » dont l’éducation nationale se préoccupe depuis les premiers textes en date de 2002. Vous trouverez les différents textes de référence sur le site de l’éducation nationale.
            Les missions des psychologues scolaires concernent l’ensemble des élèves scolarisés sur leur secteur (environ 2000 en moyenne)
            Le psychologue scolaire Å“uvrant dans l’école de votre fille est sans doute très occupé avec les enfants en difficultés comme nous le sommes tous. Les modalités de contact avec les familles restent dépendantes de chacun d’entre nous.
            Cependant les caractéristiques de votre fille et les signes de souffrance qu’elle manifeste nécessitent qu’on recherche les conditions du meilleur développement possible pour elle (comme pour chaque élève) dans le contexte scolaire.
            Vous pouvez demander le bilan à un psychologue en libéral ou en service de soins puis solliciter ensuite la tenue d’une équipe éducative sous la responsabilité du directeur de l’école et en lien avec les partenaires. Ce temps institutionnel permet d’effectuer les constats du fonctionnement de l’enfant par les regards croisés des différents participants, qui sont tous les experts depuis leur place spécifique, et d’adapter la scolarité au plus près des besoins de l’enfant. Le psychologue scolaire reste une personne ressource pour accompagner cette réflexion partagée.
            Un saut de classe peut se penser à tous les niveaux de la scolarité et doit souvent se compléter d’un suivi psychologique qui vise une meilleure gestion des émotions pour l’enfant. Nous pouvons quelques fois proposer un temps d’adaptation dans la classe supérieure.
            En vous souhaitant la résolution sereine de cette situation et la meilleure évolution de votre petite fille
            Cordialement
            Patricia Garouste

            • Les missions du psychologue scolaire  
              | par poirier |  1er mars 2016

              Bonjour,

              Merci de vos réponses...

              Alors j’ai laissé un message au psy scolaire, qui m’en a laissé un à son tour, qui disait qu’il ne comprenait pas, qu’il avait répondu vite et que d’après ce que lui avait marqué les instits, cela ne relevait pas de lui...

              J’ai appelé la psy du CAMSPP, qui m’a proposé un Rdv, car il est inconcevable d’après elle, de laisser ma fille en souffrance. Nous la voyons dans 15 jours. De plus, elle a rappelé le psychologue pour comprendre son refus.

              Pour faire simple, 3 jours après tout cela , le directeur m’a dit que j’avais un Rdv au moi d’avril avec le psychologue scolaire ...comme quoi ...je peux remercier la psychologue du CAMSPP car je pense que c’est grâce à elle.

              Mais du coup je me demande en quoi consiste, enfin comment va se dérouler le Rdv, car il va voir ma fille le matin et moi l’après midi ?
              Va t’il évaluer ma fille ? La tester ? Pouvez vous m’éclairer sur cette première rencontre..

              Merci

              • Les missions du psychologue scolaire  
                2 mars 2016

                Madame bonjour,
                Nous atteignons ici les limites de ce que peut vous apporter un échange sur ce forum à distance.
                Prenez patience et faites confiance aux professionnels qualifiés pour vous accompagner.
                Ayez confiance en votre enfant qui peut vous surprendre dans ses capacités d’adaptation.
                Bien cordialement
                DT/BN/AFPEN


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par Seguin Sandra |  29 janvier 2016

     

    Bonjour,
    J’aurai aimé savoir s’il était normal que le psy scolaire ne se base que sur les dire d’une maîtresse, et refuse d’entendre la situation familiale ou les problèmes rencontrés. Que les parents soient obligés de faire du forcing afin d’obtenir un rendez-vous avec lui, et que ce dernier veuille bien faire passer un bilan psychologique à leur enfant ou au moins le rencontrer. Est-il normal que ce dernier refuse, argumentant, qu’il n’était pas un psychologue mais un psychologue scolaire, que par conséquent il ne rencontrait pas les enfants, et ne les prenait pas en consultation et donc ne ferait aucun bilan. A chaque début de discussion sur ce qui est mis en place avec l’orthophoniste ou la psychologue de mon fils, me répond qu’il a tout ce qu’il lui faut, c’est à dire ce que la maîtresse lui a donné.
    Mon fils depuis le début de l’année, n’écrit pas, mais répond oralement aux questions ou devoirs, il reste sa journée, les mains posées sur ses jambes, sans faire de bruit. Pour le psychologue scolaire ce n’est pas inquiétant, qu’il était là pour les enfants en difficulter.

    La psychologue de mon fils a dû elle-même prendre le relais et à pris contact avec la maîtresse pour mettre quelque chose en place.Nous avons attendu comme elle le désirait jusqu’à fin décembre afin de voir s’il y avait une amélioration, mais rien.
    J’ai également pris rendez-vous avec une neuro-psy afin de voir où était le blocage en lui faisant passer un bilan.
    Nous sommes fin Janvier, et mon fils est en retard au niveau de l’apprentissage de l’écriture, et n’écrit que rarement ( sauf à la maison) .
    A ce jour, le psychologue scolaire demande enfin une équipe éducative ( que je demandais depuis le début de l’année) , et j’ignore s’il a vu mon fils, sachant que je n’ai donné aucun autorisation en ce sens.

    - J’ ai accepté l’équipe éducative, mais j’ai refusé que ce psychologue scolaire soit présent. Y suis-je autorisée ?

    - je voulais également savoir si j’étais en droit de refuser la diffusion des résultats du bilan cognitif de mon fils à cet homme, ainsi que des bilans de l’othophoniste et de la psychologue qui relèvent tous du secret médical. Cet homme n’étant pas médecin et pour moi n’étant pas non plus un psychologue.

    Merci beaucoup,

    cordialement.

    • Les missions du psychologue scolaire  
      31 janvier 2016

      Madame
      La situation que vous décrivez est aujourd’hui fréquente : des enfants normalement intelligents qui ont du mal à entrer dans les apprentissages de l’écrit. Il y a à ce constat plusieurs hypothèses qui doivent être explorées par les divers professionnels. En tant que maman, vous avez fait ce que vous deviez faire pour programmer ces différents bilans.
      Nous supposons que le psychologue de l’école de votre enfant n’a pas été jusqu’ici disponible ; nos secteurs sont souvent très lourds en effectif et votre enfant étant déjà suivi à l’extérieur, ce monsieur a peut être priorisé d’autres situations. Il propose aujourd’hui une équipe éducative, c’est justement l’occasion de réunir l’ensemble de l’équipe de l’école et des professionnels extérieurs afin d’évaluer les aménagements pédagogiques nécessaires au besoin de votre fils et aussi d’échanger, de croiser les regards.
      Le psychologue scolaire, comme le directeur, l’enseignant, le médecin scolaire, l’infirmière, en est membre de droit. Sa présence, dans la mesure de ses disponibilités et de ses urgences, est indispensable à la meilleure compréhension de la situation scolaire.
      Les documents qui rendent compte des différentes explorations vous appartiennent en tant que responsable légal. Cependant que valent des résultats s’ils ne servent pas ? Nous ne sommes pas ici dans le secret médical au sens propre, mais plutôt dans le secret ë partagé  » puisque la psychologue en libéral a déjà pris contact avec l’enseignante. Il serait sans doute dommage que vous gardiez par devers vous les résultats des différentes explorations car c’est à votre fils, au bout du compte, que la rétention d’informations serait nuisible.
      Notre association aujourd’hui essaye de défendre une qualité de travail, notamment des secteurs géographiques plus gérables afin de nous rendre plus disponibles pour les enfants et leurs familles et éviter ce genre de conflit. Nous espérons qu’une issue favorable pourra être recherchée afin que votre fils puisse continuer son parcours scolaire dans les meilleures conditions possibles.

      Bien à vous,
      Patricia, Françoise, Monique, Philippe, Daniel
      Conseil d’administration des psychologues de l’AFPEN

      • Les missions du psychologue scolaire  
        31 janvier 2016

        Bonjour Madame,

        Vous comprendrez qu’il est toujours difficile de donner un avis circonstancié sans avoir tous les éléments d’une situation.
        Il semble que vous ayez eu du mal à obtenir un rendez-vous et c’est malheureusement une situation fréquente à la fois dans les institutions scolaires ou sanitaires mais difficilement acceptable en tant que parent ayant un enfant en souffrance.
        Dans l’entretien que vous avez eu le psychologue a dû (aurait dû) vous expliquer les raisons pour lesquelles il ne pensait pas devoir rencontrer votre enfant ; le psychologue est libre de ses modalités d’intervention ou de non intervention mais il a aussi l’obligation d’argumenter auprès de l’intéressé et d’en donner une explication raisonnée.
        La première démarche d’un psychologue sachant qu’un enfant est suivi par d’autres professionnels est de prendre contact, en accord avec les parents, avec les personnels qui s’occupent déjà de l’enfant ; il est regrettable que la psychologue qui suit votre enfant n’ait pas eu un entretien avec le psychologue de l’école.
        Un bilan ou des entretiens ne sont jamais neutres et il n’est pas souhaitable de multiplier les investigations sans nécessité ; il est difficile pour un enfant d’investir des relations de confiance multiples.
        L’équipe éducative, organisée par le Directeur de l’école, permettra certainement de mieux comprendre la situation et d’envisager des aménagements en ce qui concerne la scolarité. Chacun des intervenants aura, j’en suis certaine, le souci de communiquer les éléments et observations qu’il jugera pertinents dans l’intérêt de votre enfant. Le psychologue est le plus souvent présent aux équipes éducatives car il fait partie des personnes qui constituent cette équipe de concertation.

        Bien à vous,
        MC/CA/AFPEN


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par pech  |  13 décembre 2015

     

    Mon fils a passé en avril 2015 le wisc. Hors, depuis ce mois je lui demande de me passer une copie pour pouvoir le donner à ma psychologue extérieur et au neuropédiatre qui le suit refus de sa part !!!!! Est ce normal ???? Elle me bloque pour les démarches suivante me disant que seule son test comptera pour la suite remettant en cause le diagnostique de l’orthophoniste, du neuropédiatre !!!!!. Comment puis je faire pour l’avoir ? Merci de m’aiguiller.

    • Les missions du psychologue scolaire  
      | par ESCUDIE MICHELE |  14 décembre 2015

      Cela ne me semble pas normal si l’on accepte la manière dont vous nous présentez la situation.
      Que demandez-vous au psychologue de l’école ? si c’est un écrit élaborant et analysant les résultats du bilan effectué et que vous ne pouvez l’obtenir cela pose effectivement question. Mais avez-vous pu obtenir un rdv avec le (a) psychologue de l’école afin d’éclaircir tout cela ? si vous souhaitez vraiment un RDV vous ne devriez avoir aucune difficulté à l’obtenir.

      Vous parlez de copie , le bilan est un écrit dont il faut parler ensemble. Il n’est pas là pour constituer une preuve, une vérité qui va déterminer l’avenir de votre enfant ; ce n’est pas un diagnostic médical. Il aide à approcher comment votre enfant peut utiliser sa cognition à un moment donné.
      Vous avez l’air de comprendre que chaque spécialiste peut interpréter les résultats différemment. Effectivement les résultats ne prennent sens qu’avec le psychologue qui a passé un temps
      en relation duelle avec votre enfant.
      Son bilan ne remet pas en cause le diagnostic des autres professionnels, il donne un autre regard sur votre enfant.
      Le bilan du psychologue est un appui parmi d’autres pour les commissions (MDPH par exemple) qui proposent une orientations et des compensations si nécessaires aux enfants. Il est hors de question de se faire la guerre entre professionnels sur le dos des enfants et des familles.
      Si tel était le cas, vous avez tout à fait le droit d’être en colère et d’en parler fermement au psychologue de l’école.

      Bien cordialement M ESCUDIE


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par Elena Koenig |  19 novembre 2015

     

    Bonjour,
    Est-ce qu’en enfant de 5 ans, et donc en maternelle, a le droit d’aller voir un psychologue scolaire sur conseil de son enseignant sans autorisations parentale ?

    • Les missions du psychologue scolaire  
      19 novembre 2015

      Bonjour,

      D’un point de vue clinique le psychologue ne peut travailler avec un enfant sans l’acceptation des deux parents .

      D’un point de vue plan légal, si les deux parents ont l’autorité parentale, il faut leur accord à tous les deux pour un bilan, car c’est essentiel pour l’enfant de rencontrer les deux parents pour envisager un travail efficace à terme.

      Par contre, la venue d’un psychologue dans une classe est possible sans accord formel. elle peut s’entretenir avec l’enseignante et certains enfants. La/le psychologue peut aussi être présent-e dans une situation d’urgence pour apaiser des tensions.

      Prenez contact avec cette professionnelle de l’école , elle pourra aisément vous rassurer.
      Bien cordialement,
      DT/BN/AFPEN

      • Les missions du psychologue scolaire  
        | par maller |  19 janvier 2016

        Bonjour,

        J ai eu le cas pour mon fils de 3 ans. Le psychiatre de l école est venu
        dans la classe pour voir un enfant qui était turbulent, et ils en on profiter pour faire passer mon fils par la même occasion . Le problème est que je l ai su 1 mois après, et nous n avons pas trop apprécié.
        De plus nous n avons eu aucun détail de cette entretien.

        Ont ils l autorisation d agir ainsi ?

        Je vous remercie d avance pour votre réponse.

        • Les missions du psychologue scolaire  
          19 janvier 2016

          Bonjour Madame,
          Soyez rassurée, le ou la psychologue de l’école est dans le cadre de sa mission lorsqu’il ou elle visite une classe de petite section et échange avec les enseignant.e.s.
          Il n’y a aucun entretien individuel dans la classe. Il/elle écoute et conseille et peut rassurer avant tout l’enseignante au sujet des difficultés ’normales’ d’adaptation des petits à la collectivité.
          Si une difficulté se pose , contactez le/la psychologue "scolaire" et demandez lui un entretien.
          Bien cordialement,
          DT/BN/AFPEN


  • Les missions du psychologue scolaire  
    10 novembre 2015

     

    Bonsoir,
    pouvez-vous me confirmer qu’un psychologue scolaire doit, comme tout psychologue, être inscrit sur ADELI ?
    Que faire quand on demande la tenue d’une équipe de suivi de scolarisation pour un enfant ayant une reconnaissance MDPH et que l’école refuse de scolariser normalement, et que le psychologue scolaire répond à la place de la directrice qu’ils "organiseront une équipe lorsqu’ils le jugeront nécessaire et inviteront qui ils voudront" ? Donc aucun contact avec les professionnels (psychologue, psychomotricien et orthophoniste qui suivent l’enfant), par contre impose des "réunions privées" sans se soucier de la disponibilité des parents et fait un signalement parce que le parent avait averti ne pas pouvoir venir ?
    Merci

    • Les missions du psychologue scolaire  
      10 novembre 2015

      Les psychologues de l’Education Nationale sont, comme tous les psychologues et autres professionnels de santé, tenus de s’inscrire sur la liste ADELI qui protège à la fois pour le professionnel et l’usager leur fonction et l’usage de leur titre (Loi n° 95-116 du 4 février 1995 publiée au J.O)

      Un enfant qui possède un dossier ouvert à la MDPH relève de la gestion de l’enseignant référent de la scolarité ; c’est lui qui devient l’interlocuteur principal de la famille, en ce qui concerne l’organisation des équipes de suivi de la scolarité et qui invite les différents professionnels qui interviennent auprès de l’enfant. Une seule ESS est obligatoire dans l’année.
      Par ailleurs, et si besoin, des équipes éducatives peuvent se tenir sous la responsabilité du directeur de l’école, à la demande de l’un ou l’autre des participants de cette équipe éducative.
      Une réunion qui se tiendrait en dehors de la présence des parents ne peut être qualifiée "d’équipe éducative  » ou "d’équipe de suivi de scolarité  » et devient alors une synthèse de professionnels. Aucune démarche auprès de la MDPH ne peut se faire sans la famille.

      Il existe des situations qui génèrent des tensions importantes entre les familles et l’école.
      Une des missions du psychologue de l’Education Nationale est de veiller à rendre possible la médiation entre les interlocuteurs autour de la situation possiblement douloureuse de l’enfant à l’école. Les stratégies orientées vers la recherche de solutions organisées vers le bien-être de l’enfant à l’école sont souvent garantes d’un partenariat plus efficace.
      Bon courage pour avancer ensemble vers le mieux.
      Patricia
      pour l’AFPEN


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par caroline |  12 octobre 2015

     

    J ai demandé à la psychologue scolaire de ne pas faire passer la wisc a mon fils cette année, car je souhaite que le test soit réalisé par la neuropsychologue qui suit mon enfant. Je m engage à fournir les conclusions lors de l equipe éducative.
    La psychologue scolaire veut que la neuropsychologue la contacte pour lui expliquer les raisons de ce choix. J ai refusé car il me semble qu en tant que parents, nous sommes libres de notre choix concernant le praticien.
    La psychologue a contacté la neuropsychologue sans notre accord pour dire son désaccord avec cette situation. Est ce normal ?

    • Les missions du psychologue scolaire  
      | par akila m |  17 octobre 2015

      Je réponds à votre message car il induit chez moi des questions concernant ma pratique de psychologue de l’EN.
      Si vous nous lancez un message sur ce forum, je suppose aussi que vous cherchez un avis venant des professionnels psychologues de l’EN même si vous ne voulez pas que le bilan pour votre enfant soit effectué par eux.

      Je ne connais pas vos raisons mais vous avez tout à fait la possibilité de choisir un praticien autre qu’un psy EN. mais je trouve qu’il est tout à fait normal que le psy EN contacte celui de votre enfant pour avoir accès aussi au bilan que ce dernier va rédiger. Le psy EN doit donner son avis pour l’aménagement d’un PPSS, une orientation en rédigeant un écrit à destination de la MDPH. Cela fait partie de ses missions. S’il ne fait pas le bilan pour votre enfant, il doit donc avoir accès au compte-rendu rédigé par l’autre psychologue.

      Je ne comprends pas pourquoi vous pensez être obligée de rendre compte en équipe éducative du bilan psychologique de votre enfant. c’est plutôt au psychologue de L’EN qui est plus à même que vous de comprendre un bilan psychologique d’en rendre compte après transmission de votre psychologue. A moins que votre psychologue accepte de venir à l’équipe éducative pour en parler.
      Vous pouvez aussi prendre rendez-vous avec le psychologue de l’école pour parler de vos inquiétudes, du manque de confiance que vous avez en lui, des raisons que vous avez (peut-être à juste titre) de préférer un bilan psychologique dans le privé.
      Je travaille dans un quartier modeste et le parents sont ravis de savoir qu’il existe un service gratuit de psychologie à l’école, quand ils découvrent le coût d’un bilan psychologique dans le privé. Ne dépendant pas financièrement des parents qui peuvent devenir des clients dans le privé, nous avons ainsi plus de liberté pour donner nos avis et oser ne pas aller dans leur sens quand cela nous semble nécessaire. mais nous n’avons aucun pouvoir décisionnaire bien heureusement. Nous pouvons seulement dire et écrire.

    • Les missions du psychologue scolaire  
      | par Patricia |  18 octobre 2015

      Madame,

      En tant que parents vous avez bien sûr le choix de votre interlocuteur de soin. Si une neuropsychologue connaît déjà votre enfant et l’accompagne, il me semble tout à fait normal que vous puissiez vous adresser à elle dans ce contexte d’investigations cognitives.

      L’AFPEN défend un partenariat respectueux entre tous les membres des équipes éducatives dans l’objectif de croiser les regards et d’échanger les informations dans le respect d’un cadre déontologique propre à chaque profession, guidé par la volonté de comprendre au mieux le fonctionnement de l’enfant et d’agir au plus près de ses besoins.

      Dans ce sens il me semble que le lien entre la psychologue scolaire et la neuropsychologue est indispensable, la forme que prend ce lien appartenant aux personnes et à leur façon de faire vivre leur fonction.

      Si un WISC est nécessaire ("cette année  » ? En a-t-il passé un auparavant ?), peut-être que les résultats du protocole seront importants pour éclairer et comprendre les difficultés auxquelles votre fils est confronté dans le contexte de l’école, et il est judicieux effectivement de vous préparer à les partager.

      Je regrette que vos choix puissent donner lieu à des tensions et j’espère que vous pourrez très vite travailler avec toutes deux en confiance pour le bien de votre enfant qui mérite, comme tous les enfants, l’attention bienveillante de l’ensemble de la communauté éducative.
      Bien cordialement
      Patricia


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par Laurence Deguilloux |  22 janvier 2015

     

    Bonsoir,
    J’ai trois questions sur l’éthique :
    - un GEVASCO complété et rempli, peut-il circuler de mail en mail (école, parents, MDPH, psychologue, médecin...) ?
    - une secrétaire de MDPH peut-elle ouvrir les plis confidentiels (bilans d’un psychologue scolaire) pour les ajouter au dossier puis les présenter à une commission MDPH ?
    - le même pli confidentiel peut-il être lu par les différents membres de la commission MDPH ?
    Merci
    Laurence Deguilloux Psychologue scolaire

    • Les missions du psychologue scolaire  
      26 janvier 2015

      Ces questions d’actualités, de plus en plus fréquentes, sur le secret professionnel, la confidentialité, le secret partagé, le secret de personne à personne, ouvrent un débat d’idées et d’autres questions sur les écrits du psychologue, la transmission des comptes-rendus aux familles qui en disposent...
      Donnez votre point de vue, faites connaître votre expérience, vos étonnements, vos difficultés,vos lectures...
      Merci
      DT/BN/AFPEN

      • Les missions du psychologue scolaire  
        27 janvier 2015

        Quelques éléments de réponses à débattre ...

        1- le gevasco est un document rempli collectivement avec la participation des parents lors d’une réunion d’équipe éducative ou d’ESS. Il peut être photocopié ou transmis par mail s’il ne peut être photocopié sur le champ.

        2- une secrétaire MDPH (agent instructeur) ouvre les enveloppes dans notre département pour les scanner en vue d’une étude lors de l’Equipe Pluridisciplinaire. Les parents doivent être informés de ce processus qui je crois se généralise. La responsable du pôle "enfants" m’a affirmé qu’en signant le document MDPH, les parents autorisaient l’exploitation des données, mais quelle exploitation ?...

        3- Le destinataire reste le psychologue de l’EP mais je pense qu’il y a des dérives sous couvert de faciliter le travail pluridisciplinaire, certains ERS ouvrent le pli cacheté et photocopie le Compte Rendu, des médecins lisent et extraient des infos du CR psy en réunion d’équipe "interne"...

        Je trouve intéressant ces 3 arguments qui disent comment ça se passe.
        Dans les informations apportées par le psychologue dans ces dossiers,
        certaines sont confidentielles, d’autres peuvent être partagées avec les
        professionnels soumis au devoir de confidentialité.

        Ces trois questions sont liées entre -elles et touchent à la gestion administrative et la circulation des CR dans le cadre des nouvelles technologies et les références éthiques qu’elles supposent.
        Sans agents techniques qui ouvrent les courriers, nombreuses MDPH ne pourraient fonctionner au vue du nb de dossier à traiter par les MDPH,
        dans notre département :

        - nous serions dans l’impossibilité d’ouvrir les courriers pdt les EPE... tous les CR sont scannés par les agents instructeurs et non les secrétaires MDPH.

        - le GEVASCO est rempli par l’enseignant hors Equipe Educative ou Equipe de Suivi de Scolarisation.

        - sous le sceau de secret partagé il faut garder des traces, surtout ne rien perdre des infos qui doivent circuler et être transmis au suivant ( collège, IME, ITEP...)

        - sans compter la généralisation de la mutualisation des Comptes Rendus sur informatique.

        - les bruits de couloir "du qui dit quoi" et des paroles rapportées , l’IEN ASH qui aurait donné l’injonction aux enseignants référents de scanner le CR psy avant de l’envoyer à la MDPH...

        A vouloir défendre notre "pré-carré" nous n’y trouverons plus de place ?
        Reste à trouver un entendement moyen qui permettent à tous de fonctionner afin que l’enfant ne soit pas otage de cette gestion comptable délirante ... et les parents manipulés à leur insu (cf en signant le document MDPH, les parents autorisaient l’exploitation des données, mais faut-il encore qu’ils en soient informés..)

        Peut-être que le travail sur le GEVA-PSY amènera des pistes de réflexions, d’ouverture et de cadrage... ?

        Les réponses à apporter à ces questions ne sont donc pas simples et forcément ne peuvent être univoques tellement les différences de gestion départementale sont importantes...
        Ce qui se fait dans le département voisin et semble éthiquement plus correct, ne peut se dupliquer ailleurs en l’état.

        Il me semble qu’une réponse ouverte invitant les professionnels à se rapprocher des MDPH, enseignant référents et autres permettraient au moins d’en débattre, en l’absence de cadrage législatif actuel, de cette nébuleuse autour du secret et du CR partageable...
        La référence au consensus sur le bilan psychologique et au code de déontologie peuvent être des pistes d’élaboration.

        Réponse collective de quelques administrateurs AFPEN pour ouvrir le débat.

        • Les missions du psychologue scolaire  
          | par Laurence Deguilloux |  30 janvier 2015

          Tout d’abord je vous remercie d’avoir répondu, de plus très rapidement.
          Le débat est donc largement ouvert par des psychologues et j’en suis satisfaite.

          Pour ma part, je pense imprimer une trame grisée "confidentiel" sur le document écrit et/ou citer de façon très lisible l’article 20 du code de déontologie.
          Article 20 : Les documents émanant d’un psychologue sont datés, portent son nom, son numéro ADELI, l’identification de sa fonction, ses coordonnées professionnelles, l’objet de son écrit et sa signature. Seul le psychologue auteur de ces documents est habilité à les modifier, les signer ou les annuler. Il refuse que ses comptes rendus soient transmis sans son accord explicite et fait respecter la confidentialité de son courrier postal ou électronique.

          Merci de nous tenir au courant des avancées de cet important débat.
          Laurence Deguilloux

          • Les missions du psychologue scolaire  
            31 janvier 2015

            Merci de cet apport dans la réflexion.
            Je remets ci-dessous l’adresse du site dédié au code de déontologie des psychologues :

            http://www.codededeontologiedespsychologues.fr/GiReDeP.html

            Le GiRéDéP : Groupe Interorganisationnel pour la Réglementation de la Déontologie des Psychologues, dont l’AFPEN est membre travaille sur ce sujet car le code reconnu par l’ensemble des professionnels n’est pas opposable à la loi.

            Dernièrement, le ministère de la santé a acté qu’il n’y aurait pas d’ordre des psychologues et lance un groupe de travail sur la gestion des psychologues. Il demande à toutes les organisations de faire des propositions.

            Il s’agit de rendre le code de déontologie lisible en termes juridiques, ce qui revient en quelque sorte à croiser le code de déontologie réactualisé en 2012 et les propositions émises par le maximum d’organisations de psychologues. Le ministère a entendu l’importance de légaliser le code. Il faut s’accorder sur la solution la plus adaptée pour la profession.

            DT/BN/AFPEN


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par clara campous |  8 septembre 2014

     

    Bonjour,
    existe -t-il un document synthétique comme un organigramme qui définit clairement le métier de psychologue scolaire : ses fonctions mais aussi les rapports hiérarchiques qu’il entretient avec les personnes qu’il rencontre.
    Merci

    • Les missions du psychologue scolaire  
      10 septembre 2014

      Bonjour,

      Pouvez-vous préciser votre demande ? Vous recherchez un document émanant du ministère , officiel , réglementaire ?
      Ou un document issu de travaux professionnels associatifs sur la fonction et les missions ? A quel public s’adresserait ce document ?

      Bien cordialkement,
      DT/BN/AFPEN


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par lili |  28 mai 2013

     

    Bonjour, un psychologue scolaire a t-il le droit (à la demande du directeur d’établissement) d intervenir dans une classe (ce2) sans qu’au préalable les parents d’élèves ne soient informés de sa présence ?

    • Les missions du psychologue scolaire  
      29 mai 2013

      Bonjour ,

      votre question en soulève d’autres :
      - qui demande le directeur ? la famille ? l’enseignant ?

      Beaucoup de questions se posent donc :
      - l’ analyse de la demande et la déontologie professionnelle.

      Qu’en pensez vous ?

      En droit , vous pouvez entrer dans une classe, mais qu’allez vous faire de vos observations ?

      Bien cordialement,

      DT/BN/AFPEN

      • Le choix du Master  
        | par Jess |  6 septembre 2019

        Bonjour,
        Je suis actuellement en 3ème année de licence en psychologie.
        Je souhaite devenir conseillère d’orientation psychologue mais le problème c’est que je ne sais pas quel Master choisir ? On peut faire un Master MEEF ou un Master de psychologie ?
        Merci de votre aide.

      • Validation des Acquis et des Experiences pour M2 en psychologie + travailleur en situation de handicap et recrutement par voie contractuelle  
        | par Emilie Maugendre |  7 décembre 2019

        Bonjour à tous,

        Fortement intéressée pour me réorienter et passer le concours de psychologue scolaire, je me pose cependant plusieurs questions. Je ne sais pas si vous pourrez me répondre ou si vous pouvez p-e me donner un contact qui sera répondre à mes interrogations.

        1. J’ai une licence en psychologie et un Master 1 en psychologie du travail. J’ai ensuite effectué un Master 2 mais en Ressources Humaines en alternance. Suite à quoi j’ai désormais 5 ans d’expérience professionnelle dans le domaine RH/psychologue du travail.
        ==> pour passer le concours il faut un M2 en psychologie avec stage professionnel. Ma question est donc est ce qu’une VAE (Validation des Acquis et des Expériences) me permettant de valider mon M2 en psychologie suffirait à reconnaître ce diplôme et est ce que mon expérience professionnelle pourrait par conséquent être reconnue comme stage professionnelle ?

        2. Je suis RQTH (Reconnue en Qualité de Travailleur Handicapé), j’ai vu sur le site education.gouv que les personnes en situation de handicap disposent de deux voies d’accès à la fonction publique :
        le concours
        le recrutement par la voie contractuelle
        Le ministère de l’Éducation nationale recrute ensuite chaque année des personnes handicapées qui peuvent devenir titulaires sans passer de concours. Le contrat est passé pour une période d’un an, à l’issue de laquelle un entretien est organisé avec un jury. Les contractuels recrutés bénéficient d’actions de formation. La titularisation est prononcée si la personne a fait la preuve de ses compétences professionnelles durant cette période probatoire.
        Connaissez vous ce dispositif ? Comment savoir les postes disponibles par région et/ou avoir un contact pour poser la question ?

        Merci pour avoir lu ce long message, je suis motivée mais je veux au préalable savoir dans quelles démarches je me lance pour organiser cette réorientation dans les meilleures conditions possibles.

        Dans l’attente de votre retour, je vous souhaite un excellent dimanche !

        • Validation des Acquis et des Experiences pour M2 en psychologie + travailleur en situation de handicap et recrutement par voie contractuelle  
          12 décembre 2019

          Bonjour,
          peut-être que vous pourriez vous renseigner auprès de l’ARS ?
          En l’occurrence vous n’avez pas encore un cursus complet en psychologie, le M2 ressources humaines ne permettant probablement pas le titre de psychologue...
          La VAE pourrait être accordée si les conditions "formation et stage de psychologue" sont remplies.

          Peut- être que vous pourriez vousrenseigner directement auprès du ministère ? Sur le site education.gouv on peut aussi envoyer des messages...
          Pensez peut-être à prendre un congé formation afin de finir votre formation en vue d’un M2P de psychologue ?
          Bien cordialement,
          DT/BN-AFPEN

      • Les missions du psychologue scolaire  
        | par Helen |  21 décembre 2019

        Bonjour mon fils étudie dans une école privée sous contrat dans le second, nous aimerions savoir s’il est obligatoire d’avoir dans un tel ecole les heures pour psychologue d’Education national notamment pour aider les enfants en orientation. Notre école nous a dit qu’ils ne sont pas obligés de garder un tel psychologue et suggère aux étudiants de faire un bilan avec un psychologue privé ... Je vous remercie d’avance pour votre aide.
        Cordialement, Helen


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par rased1970 |  16 mai 2013

     

    bonjour

    Je souhaiterais savoir si c’est dans nos missions de s’occuper à faire un bilan pour une orientation segpa à une élève qui suit les cours du CNED

    • Les missions du psychologue scolaire  
      | par  |  16 mai 2013

      Bonjour,

      Cet enfant n’est donc pas inscrit à l’école, et n’a pas d’assurance. Où se passerait le bilan, dans quelle école, sous la responsabilité de qui ?
      Que se passerait il en cas d’accident , d’incident, de plainte des parents ? Qui vous demande ce bilan ?
      Je vous conseille de demander un ordre de mission écrit de la part de votre supérieur hiérarchique, et voyez s’il prend le risque, le mien s’est abstenu...
      Bien cordialement,
      DT / BN /AFPEN

    • Les missions du psychologue  
      | par martin |  30 mai 2017

      je suis psychologue clinicienne en foyer de l’enfance.
      dois-je obtenir une autorisation parentale pour faire passer des WISC 4 aux enfants placés ? je suis sollicitée par mes collègues pour les dossiers MDPH....
      MERCI

    • Les missions du psychologue scolaire  
      | par anais |  2 décembre 2019

      bonjour mon fils a fait le wisc5 avec la psy scolaire en mai début juin,hors a ce jour je n’ai toujours pas pu récupérer le bilan.je suis passée en comission tae56 pour les troubles d’apprentissages elle s’etait engagé a leur envoyé le bilan hors eux non plus ne l’ont pas recu du coup mon fils est moins bien évalué car il manque des papiers(on est passé en novembre),nous avons un dossier mdph en cours et toujours pas le fameux bilan vers qui se tourner ? car cela devient anxiogene de faire valoir ce que de droit.elle est egalement venue en reunion EES(en novembre) et meme la elle est venue sans le bilan.merci

      • Les missions du psychologue scolaire  
        3 décembre 2019

        Bonjour,

        Normalement, chaque bilan donne lieu à un compte rendu des résultats, écrit et analysé, et ce d’autant plus quand on se trouve dans la situation d’accompagner des familles dans la constitution de dossiers pour reconnaissance d’un trouble ou d’une situation de handicap demandant compensation.
        Depuis la loi de Mars 2002, chaque résultat et document appartient à la personne concernée par l’examen, ou à son représentant légal.
        En cas de difficulté, vous pouvez vous adresser à l’Inspecteur de circonscription afin de faire valoir les droits de votre enfant.

        Cordialement

        Patricia Garouste
        Psychologue de l’Education Nationale

    • URGENT  
      | par G |  9 décembre 2019

      Bonjour,

      Suite à la passation d’une WAIS au mois d’Octobre 2019, je suis toujours dans l’attente du compte rendu écrit du bilan psychologique.

      J’ai appelé deux fois la neuropsychologue, sans retour de sa part depuis...

      À chaque appel je tombe sur la messagerie vocale de la dite personne et dépose alors mes coordonnées pour suivre ma requête.

      Encore aujourd’hui, et ce depuis le début du mois d’Octobre 2019, je suis dans l’attente du retour écrit du bilan avec les explications des résultats de la WAIS.

      Dans ce cas ici présent, que me conseillez-vous d’entreprendre comme action ?

      Par avance je vous remercie, la demande est cruellement urgente d’autant plus qu’elle a déjà eu le bénéfice de l’argent du bilan.

      Bien cordialement,
      Adulte testée.

    • Teste wisc v suspicion haut potentiel  
      | par Neveu Virginie  |  17 mars 2021

      Bonjour .

      Ma fille 12 ans souffre depuis plusieurs mois au collège. D’après les discussions et échanges avec l’établissement il y a un doute sur une eleve haut potentiel.
      En effet ns notons l’isolement, décalage avec les élèves de son âge, souvent incomprise des autres élèves provoquant moqueries, coups etc. Ma fille est une bonne élève, mais effectivement la socialisation est compliquée, elle ne supporte pas l’injustice et n’a pas du tout les mêmes centres d’interets que ses camarades .
      Ns souhaitons avoir des informations sur les tests wisc v afin de l’aider au mieux. Les psychologues EN peuvent elles faire passer ces tests ? Dans quel délai
      Merci de vos retours
      Cordialement

    • La psy peut elle refuser de me donner une copie des tests WISC réalisés par mes enfants  
      | par OSTERTAG elodie |  28 mai 2021

      Bonjour,

      Nous pratiquons l’école a la maison, et avons fait appel a une psychologue libérale spécialisée dans les enfants et passation de bilans neuropsy, pour nos deux garçons. Le but étant d’identifier ou de répérer des troubles ou douances dans certains domaines, afin de pouvoir les accompagner au mieux en fonction de leurs capacités, si besoin.

      A la fin de chacun des bilans, j’ai demandé à la psychologue si je pouvais avoir une copie des tests réalisés par mes enfants, mais celle ci a refusé, prétextant qu’il s’agissait de ses notes et son matériel personnels.
      Puisqu’il s’agit de données concernant mes enfants, j’aimerais savoir si elle a le droit de refuser de me fournir une copie de leurs tests ?

      Merci d’avance

      • refus copie protocole de tests  
        29 mai 2021

        Bonjour

        Merci de la confiance que vous accordez à l’AFPEN dans la compréhension du fonctionnement des psychologues.
        Vous pouvez aussi vous adresser à la CNCDP, commission nationale consultative de déontologie des psychologues.
        Par ailleurs, l’ARS, Agence régionale de santé qui accorde le numéro ADELI à chacun des professionnels de santé, dont les psychologues, peut être également saisie.

        Les "bonnes pratiques » concernant le bilan psychologique sont mises en lumière par la HAS, Haute autorité de santé, s’appuyant sur les texte de la CNSA, caisse nationale de solidarité pour l’autonomie. En ce qui concerne le bilan cognitif effectué dans le cadre de la recherche des forces et des fragilités des enfants face aux apprentissages, un compte rendu écrit de ces explorations doit être rendu aux parents.
        Vous trouverez le texte ici.

        https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2018-01/guide_tsla_vf.pdf

        Le code de déontologie des psychologues mis à jour en 2021 note dans son principe 6 « Rigueur et respect du cadre d’intervention » que "Les modes d’intervention choisis et construits par le psychologue doivent pouvoir faire l’objet d’une explicitation raisonnée et adaptée à son interlocuteur"

        Vous l’avez rémunérée pour un bilan dont elle doit à minima vous fournir les résultats d’une part, mais au delà vous fournir une analyse de ces résultats, ce qui est justement l’apanage des psychologues et d’aucun autre professionnel. Sur ce document doit figurer le numéro ADELI de la psychologue.

        Cependant, la psychologue qui est votre interlocutrice a raison en ce sens que le matériel lui appartient de même que ses notes personnelles. Le protocole des questions et réponses n’est pas transmis à la famille.
        Si le test a été corrigé sur Q-Global, le pdf de correction peut tout à fait être transmis à la famille et n’appartient pas au psychologue.
        S’il n’a pas été corrigé sur Q-Global mais version papier/crayon, la première feuille du protocole avec les résultats peut aussi être fournie à la famille.

        Cordialement,
        Patricia Garouste
        Psychologue EN EDA
        Administratrice AFPEN

    • Refus WISC psychologue scolaire  
      | par quentin detaeye |  10 juin 2021

      Bonjour,
      Tout d’abord merci pour cet espace de discussion.

      Mon fils a été testé en CP, par la psy scolaire de son école. Le bilan a montré un profil HP hétérogène.
      Nous sommes maintenant au collège.
      J’ai demandé à la psy scolaire d’orientation de le réactualiser ( ça a été un combat déjà pour mettre en place un PPRE entre le CM2 et la 6ème et le Covid n’a pas arrangé les choses...)

      Elle refuse , mon fils n’a rien à voir avec "l’échantillon" dont elle s’occupe.
      SI elle me dit oui," elle aura trop de demandes".
      Oui à l’école les apprentissages se passent bien sauf ennui mortel en maths et une grosse difficulté à faire preuve d’empathie en classe ce qui génère des tensions.

      La prise en charge CMP s’arrête on aimerait savoir comment son profil a évolué pour revoir si nécessaire le PPRE.

      A-t-elle le droit de refuser ?
      A qui pouvons nous nous adresser pour dénouer la situation "pacifiquement" ?
      Sur textes législatifs pouvons nous nous appuyer pour infléchir sa décision ?

      Merci pour votre réponse .


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par Lillia |  3 février 2013

     

    Bonjour,
    Dans le cadre de l’instruction en famille, le psychologue scolaire est-il tenu d’honorer le code de déontologie des psychologues ? Merci.

    • Les missions du psychologue scolaire  
      9 février 2013

      Bonjour,

      Le Code de déontologie des psychologues est une référence incontournable qui définit les conditions d’exercice de la profession et a pour objectif premier de défendre les droits de la personne et des usagers.

      Le respect du code de déontologie est donc un aspect fondamental de la profession.

      L’AFPEN est signataire parmi d’autres organisations, du code de déontologie des psychologues - actualisé en 2012.

      L’AFPEN met en avant le code et son respect et travaille à sa reconnaissance juridique.

      Bien cordialement,
      DT/BN/AFPEN


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par Jude06 |  17 janvier 2013

     

    Nous instruisons nos enfants en famille. Pour le prochain contrôle pédagogique, l’inspecteur chargé du contrôle veut nous imposer la présence d’un psychologue scolaire à notre domicile, sans notre accord. Le code de déontologie peut-il jouer dans ce cas pour que notre refus soit pris en compte ? Merci,

    • Les missions du psychologue scolaire  
      20 janvier 2013

      Bonjour,

      La question est délicate et a éventuellement des fondements privés et confidentiels.

      L’IEN soucieux d’évaluer plus largement la situation peut souhaiter s’entourer d’une conseillère pédagogique et d’un psychologue de l’EN.

      Je ne pense pas que l’IEN puisse aller contre votre refus d’un entretien entre vos enfants et le psychologue.

      Serait-il opportun que vous contactiez cet IEN afin de dire votre sentiment et peut-être les raisons qui vous conduisent à refuser la présence d’un psy ? Vous seriez peut-être mieux entendus.

      Bien cordialement,
      DT/BN/AFPEN

      • Les missions du psychologue scolaire  
        | par Jude06 |  2 février 2013

        Bonjour,
        Nous avons refusé deux fois par écrit, l’inspecteur est venu malgré tout à notre domicile avec le psychologue, nous avons de nouveau refusé sa présence, et l’inspecteur nous a menacé de saisir le procureur de la république et est parti sans faire le contrôle.
        Cet inspecteur ne connait pas notre famille donc il n’y a pas de fondements privés et confidentiels.
        Nous refusons car c’est notre droit, un psychologue scolaire doit obtenir notre accord libre et éclairé.
        Dans l’Académie de Nice, le Directeur Académique use donc de menace pour imposer en force les psychologues scolaires lors des contrôles pédagogiques malgré le refus des familles.
        Mon message n’attend pas forcément de réponse mais il est important que votre association soit au courant de cette situation. D’ailleurs nous avons réussi à savoir que le psychologue que l’on voulait nous imposer de force fait partie de votre association.
        Cordialement,


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par FAFB |  29 novembre 2012

     

    Bonjour
    quels sont les liens avec les médecins scolaires ?
    pour pouvoir diagnostiquer un trouble des apprentissages, le médecin a besoin des données chiffrées du bilan avec bien sûr le regard spécialiste du psychologue qu’il confronte avec les autres bilans ; le psychologue scolaire peut il refuser cette demande malgré l’accord des parents ?

    je vous remercie de votre réponse

    • Les missions du psychologue scolaire  
      | par COCHE Philippe |  1er décembre 2012

      Bonjour,
      il y a en fait plusieurs questions dans votre message.
      Les liens entre psychologues et médecins sont tissés de façon variable en fonction de plusieurs facteurs qu’il serait trop long d’exposer ici. Ici et là les relations sont souvent cordiales, constructives. Ils permettent alors de mener une analyse approfondie de la situation d’un élève, ses acquisitions, son fonctionnement cognitif et psychoaffectif, ses relations aux autres sans oublier son adaptation dans les différents contextes dans lesquels il évolue. Les données chiffrées peuvent être communiquées en précisant les zones de variation (il est indiqué de communiquer des zones et non des valeurs qui risquent de réduire l’élève à son QI qui on le sait bien ne rend pas fidèlement compte de l’ensemble des compétences, n’est qu’une probabilité et peut fluctuer).
      Si les résultats ne sont pas valides, il est impératif de le mentionner, ce afin d’éviter des erreurs d’analyse voire d’orientation.
      Le psychologue ne peut refuser à des parents la divulgation des données chiffrées. Nous pensons que ces données peuvent être communiquées dans un compte-rendu qui permet de souligner des aspects qualitatifs qui devraient permettre de mieux comprendre la situation dans laquelle se trouve l’enfant.
      Le bilan du psychologue ne se réduit pas à une mesure du niveau de développement des aptitudes intellectuelles. Il permet entre autres d’évaluer certains aspects de la personnalité de l’enfant.

      Cordialement,
      Philippe Coche


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par LYHIR |  23 octobre 2012

     

    Bonjour,

    Le psychologue scolaire est-il tenu, si les parents en font la demande, de formaliser son bilan par écrit suite à un test de QI, avec mention des résultats aux différents sous-tests ?

    Ou est-il en droit de refuser de poser par écrit ce qui a été explicité à l’oral ?

    Vous remerciant pour votre retour

    • Les missions du psychologue scolaire  
      24 octobre 2012

      Bonjour,

      Selon la circulaire du 10 avril 1990 (toujours en vigueur) sur les missions des psychologues scolaires, il est précisé §1.1 : ë la diversité des cas et des situations, celles des approches et des méthodologies impliquent pour le psychologue le choix de ses outils et de ses démarches, compte tenu des règles en usage dans l’exercice de sa profession.  » et § 1.2 : ë Ces examens donnent lieu à la rédaction d’un document écrit… le psychologue veille à ce que cette communication soit adapté à son destinataire  ».

      Vous pouvez vous appuyer sur les recommandations de la Conférence de consensus en psychologie : l’examen psychologique et l’utilisation des mesures en psychologie de l’enfant.

      Extraits :

      Les éléments chiffrés ( QIT, indices, IEC) sont des données importantes issues de l’examen psychologique qui doivent prendre place dans le compte rendu de celui-ci.
      Cependant, eu égard au caractère réducteur des éléments chiffrés, il est nécessaire de prendre des précautions particulières avec ces données : Il est préférable d’exprimer les valeurs des QI et indices avec l’intervalle de confiance qui prend en compte l’erreur de mesure inhérente à toute évaluation.

      Cette communication doit être accompagnée d’un commentaire. Il ne peut être envisageable de s’en tenir à la communication des seules données chiffrées. Il est recommandé de ne pas dissocier ces données chiffrées de leur commentaire même sur le plan formel, dans l’espace page.

      Les QI et indices sont des éléments importants de l’examen psychologique, à ce titre , ils ont vocation à être communiqués aux intéressés ( les parents) ou consultables par eux . il existe cependant des situations qui nécessitent une vigilance particulière quant à leurs transmissions. Les psychologues devront alors décider , au cas par cas, de la meilleure attitude à adopter.

      Ils pourront aussi pour ce faire, s’appuyer utilement sur le Code de Déontologie des Psychologues.

      http://www.codededeontologiedespsychologues.fr/LE-CODE.html

      Bien cordialement,

      DT/BN/AFPEN


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par LNAF |  15 juin 2012

     

    Bonjour, je suis enseignante. Avec l’accord de la famille, j’ai demandé un bilan psychologique pour une de mes élèves en grandes difficultés, et cela, afin de cerner au mieux ses capacités et d’avoir des pistes de travail plus précises. Ce bilan n’a pu être fait qu’en fin d’année scolaire (début juin). Suite au bilan, la psychologue scolaire m’a présenté oralement et très succinctement les possibilités pour cette enfant. Je lui ai alors demandé un écrit afin de garder une trace de cette entrevue de couloir afin que mon collègue de l’année suivante sache et puisse adapter le travail dès le début de l’année et cela dans l’intérêt de l’enfant et de son futur dans l’école. Sa réponse a été un refus immédiat car elle estime ne pas avoir à faire de compte rendu écrit pour les enseignants et que je n’avais qu’à transcrire ses propos si je voulais les transmettre. J’avoue être restée béate face à sa réponse. Je ne comprends pas, il est pourtant notifié dans une circulaire concernant les bilans du psychologue scolaire que "Ces examens donnent lieu à la rédaction d’un document écrit. Lorsque les informations contenues dans ce document ou certaines seulement d’entre elles doivent être communiquées, le psychologue scolaire veille à ce que cette communication soit adaptée à son destinataire". Ne sommes-nous pas, nous, enseignants un des destinataires ?? Nous en faisons la demande et nous n’avons pas de compte-rendu adapté. Il est bien normal qu’afin d’éviter tout malentendu ou mauvaise interprétation de ma part (car je ne suis pas spécialiste), je ne transcrive pas ses propos de couloir pour les futurs enseignants de l’élève en question, n’est-ce pas ??? Suis-je en droit d’exiger encore une fois un petit compte-rendu ? Je vous remercie par avance. Bien cordialement.

    • Les missions du psychologue scolaire  
      20 juin 2012

      Bonjour,

      Les psychologues sont appelés à signer le code de déontologie de leur profession et divers articles de ce code donnent des réponses à votre questionnement.

      La restitution d’un bilan se fait en direction du destinataire, à savoir, les détenteurs de l’autorité parentale ou des représentants légaux.

      La transmission à des tiers requiert l’assentiment du détenteur de l’autorité , ci-avant évoqué.

      Le compte rendu écrit, s’il est demandé, est remis aux familles et est confidentiel.

      Lorsque les conclusions sont transmises à des tiers, elles répondent avec prudence à la question posée et ne comportent les éléments d’ordre psychologique que si nécessaire.

      Les obligations concernant le secret professionnel s’imposent au psychologue.

      Dans le cas exposé, une réunion professionnelle trans-disciplinaire peut permettre aux partenaires d’échanger et de prendre des notes, pour le suivi de la scolarisation dans l’intérêt de l’élève.

      Bien cordialement,

      DT/BN/AFPEN


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par vero |  11 juin 2012

     

    Bonsoir ;
    Mon enfant est en CE2, dyslexique, a fait un test et bilan avec la psychologue scolaire en début d’année. Assez bon contact. Une réunion de l’équipe pédagogique a eu lieu ensuite, cela s’est assez bien passé. Aujourd’hui nouvelle réunion, la psychologue prend sans cesse des notes et ne prend pas la parole, et ce n’est que 15 mn avant la fin qu’elle me reproche de ne pas avoir trouvé de psychologue pour mon enfant et je découvre qu’elle a convoqué mon fils sans m’en avertir pour l’informer de cette réunion et la préparer avec lui... J’avoue ne pas avoir apprécié la démarche et les jugements qu’elle posait, cherchant à vérifier si je faisais bien comme elle l’avait demandé, plutôt que d’être dans une discussion d’équipe. Je suis partie.
    Ma question : a-t-elle le droit de convoquer ainsi un enfant sans en avertir les parents ?
    Je vois dans le forum que toutes les questions tournent à peu près autour de cela. Comment faire lorsqu’on ne sent pas un regard bienveillant et coopératif et plutôt un jugement comme si elle savait bien mieux que tous ce qui est bon pour lui ? Comment continuer à coopérer avec l’équipe éducative pour le bien de mon fils dans ces conditions ? C’est vraiment difficile pour les parents je dois dire...

    • Les missions du psychologue scolaire  
      19 juin 2012

      Bonjour,

      Ce qui est important à relever dans cette situation, me semble t il , est la mobilisation de toute l’équipe éducative pour étudier le dossier de votre enfant afin de lui trouver les aides les plus appropriées.
      Les psychologues ne peuvent travailler avec un enfant qu’avec l’accord explicite des parents responsables . Pour ce qui est de la question d’une visite en classe d’un psychologue de l’EN à la demande d’une enseignante, cela peut arriver, pour des observations ponctuelles en groupe classe.
      Un dernier mot, reprenez contact avec le /la psychologue, dès que vous le pourrez , pour échanger et lever les incompréhensions qui subsistent.

      Bien cordialement,

      DT/BN/AFPEN


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par mipouette |  26 avril 2012

     

    Bonsoir,
    J’ai fait faire un bilan à ma fille l’an passé. Le psychologue scolaire l’a testée et nous avons pris les décisions qui s’imposaient, mais je n’ai pas, à ce jour, de bilan écrit attestant de son niveau. Est-ce normal de ne pas avoir de bilan écrit avec les résultats de mon enfant ?
    Merci de me répondre.Cordialement.

    • Les missions du psychologue scolaire  
      27 avril 2012

      Bonjour,

      A priori, ces entretiens avec le psychologue ont permis de répondre à certaines questions et vous avez pris "les décisions qui s’imposaient".

      Le psychologue vous a certainement présenté à la suite de son bilan clinique et/ou de son évaluation cognitive ses conclusions de façon claire et compréhensible, ainsi que les limites de son intervention et les éventuels destinataires de ses conclusions.

      En général le psychologue reçoit la famille avant et à la suite d’un bilan et c’est au cours d’un entretien oral que des objectifs d’aides sont élaborés en concertation.

      Si vous désiriez un bilan écrit plus circonstancié, le psychologue pouvait vous le fournir suite à votre demande.

      Bien cordialement,

      DT/BN/AFPEN

      • Les missions du psychologue scolaire  
        | par mipouette |  10 mai 2012

        Bonsoir et merci de votre réponse.
        En effet, le psychologue scolaire nous a bien reçu et présenté les résultats de notre enfant. Suite à quoi, je lui ai demandé un écrit : afin de garder une trace de ce test effectué, également afin d’éviter tout malentendu avec la direction et les enseignants de la nouvelle école dans laquelle serait inscrite ma fille lors de notre déménagement... en vain, celui-ci m’a répondu ’qu’il n’était pas coutume" de réaliser un écrit et que la décision du conseil de cycle suffisait....
        Seulement, si je souhaite inscrire mon enfant dans une classe particulière (correspondant à ses attentes et à ses aptitudes) ce bilan est demandé afin de justifier ma demande, non ?
        Je suis un peu perdue là ....

        Cordialement


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par samy |  25 janvier 2012

     

    bonjour voila j ai un souci avec mon fils de 8 ans il est en ce1 et il a des probleme scolaire il a deja une reeducatrice en rased mai il mont proposer d allé voir la psychologue scolaire mais j n aime pas sa car j ai peur de ces gens pouver vous m eclaire pour les genre de question quel posera merci

    • Les missions du psychologue scolaire  
      25 janvier 2012

      bonjour Madame,

      Le ou la psychologue reçoit toujours les familles. C’est important pour l’enfant de voir ses proches venir à l’école.
      C’est important que des adultes s’intéressent à son devenir, à ses soucis, à ses difficultés.
      Le psychologue ne pose pas de questions qui pourraient vous gêner, il vous écoute pour mieux connaître et comprendre votre enfant. Allez y sans crainte , c’est dans l’intérêt de votre enfant.
      Bien cordialement,


  • Les missions du psychologue scolaire DANS LA PROTECTION DE L’ENFANCE  
    | par fabienne.poissy |  11 janvier 2011

     

    Bonjour,
    Pensez vous que le psychologue scolaire ait un rôle à jouer dans la protection de l’enfance ?
    De qui pourrais-je me rapprocher pour évoquer cette question, qui fait partie de mon objet de mémoire en sciences de l’éducation ; je précise que je suis professeure des écoles dans le privé spécialisé et que j’essaie de travailler sur le tabou du tabou de l’inceste à l’école. quelles sont les implications des psychologues scolaires sur le sujet sachant que la réforme du 5 mars 2007 réaffirme les rôles de tous les professionnels de l’éducation. Quels auteurs me conseilleriez vous, y aurait-il dans votre association une personne ressource disposée à m’accorder un peu de temps ? D’avance merci, très cordialement.


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par isabelle |  5 octobre 2010

     

    un psychologue scolaire peut il effectuer un bilan psychologique avec un enfant scolarisé en CLIS sans autorisation parentale. Sachant que s’il est en CLIS, un ou des bilans ont déjà étaient réalisé auparavant avec accord de la famille.

    • Les missions du psychologue scolaire  
      7 octobre 2010

      bonjour,
      Le psychologue est tenu dans sa pratique à demander le consentement des détenteurs de l’autorité parentale ou de tutelle. (cf code de déontologie des psychologues).
      Cordialement,


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par caro |  27 septembre 2010

     

    bonjour,
    Je suis enseignante. j’aimerais savoir s’il est normal que le psychologue scolaire prenne un élève de ma classe tous les quinze jours sans m’en avoir informé préalalblement suite à la demande d’un parent. S’il n’y apas de difficulté particulière enc classe, pourquoi le suivi de l’enfant n’est-il pas effectué à l’extérieur ? Le psychologue ne doit-il pas communiquer avec l’enseignante afin de trouver un horaire où le suivi ne gêne pas l’enfant ?
    Merci

    • Les missions du psychologue scolaire  
      29 septembre 2010

      Dans l’intérêt de l’enfant, la bonne communication des adultes entre eux est un préalable… et l’alliance des professionnels et de la famille autour de l’enfant un atout.
      Le psychologue exerce sa mission à la demande et avec l’accord des parents et vous la vôtre, ces actions sont complémentaires et non antagonistes.
      Il serait souhaitable de vous mettre autour d’une table pour échanger a minima afin que chacun puisse reconnaitre l’autre dans sa fonction.
      Bien cordialement,
      BN AFPEN


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par laetitia |  28 mars 2009

     

    Bonjour,
    Quel est le délai d’intervention upsychologue scolaire ? La directrice de mon fils a informé le psychologue scolaire des difficultés de mon fils (moyenne section de maternelle) il y a maintenant 5 mis et il n’est toujours pas venu le rencontré.
    Ca commence a devenir urgent.
    Merci

    • Les missions du psychologue scolaire  
      28 mars 2009

      Nous vous conseillons d’appeler vous même directement le ou la psychologue scolaire du secteur et de lui demander un rendez-vous. En général, ce premier entretien peut s’obtenir dans un délai raisonnable. Bien à vous.


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par Jules Ferry |  10 octobre 2008

     

    Bonjour,
    Est-il normal qu’un psychologue scolaire fasse passer des tests ou observe notre enfant individuellement sans avoir notre accord ni oral, ni écrit ?
    Est-il normal que ce même psychologue scolaire fasse de son plein gré des démarches d’investigation médicales auprès de thérapeutres privés suivant notre enfant ? (ou est le secret médicale ? un psychologue scolaire n’est pas médecin !)
    Est-il normal que ce même psychologue scolaire fasse des investigations dans un CMPP qui à suivi notre enfant pour des bilans sans accord des parents et nous fasse convoquer par le CMPP alors qu’un dispositif très élaboré à été mis en place conjointement avec les acteurs médicaux et l’équipe pédagogique de l’école ?
    Est-il normal qu’un psychologue scolaire remette en question les compétences professionnelles d’une pédopsychiatre très confirmée et d’une orthophoniste privée suivant notre enfant et nous incite fortement à choisir d’autres thérapeutes qu’il nous conseille en faisant son propre diagnostic (nous nous interrogeons sur ces aptitudes médicales) ?
    Est-il normal qu’un psychologue scolaire nous impose des réunions de suivi (avec un psychiatre privé, une orthophoniste privée, l’équipe éducative de l’école, le médecin scolaire, lui-même et les parents) alors que notre enfant suivra les cours du cned et ne sera plus scolarisé dans l’école dont dépend ce psychologue scolaire ?
    Est il normal qu’après chaque intervention du Psychologue scolaire, notre enfant nous dise qu’il est différent des autres enfants et se renferme sur lui-même (chose qu’il ne dit jamais en dehors ce contexte) ?
    Est il possible pour le psychiatre suivant notre enfant d’interdire au psychologue scolaire de rencontrer notre enfant ?
    Enfin nous aimerions connaitre, de qui dépend un psychologue scolaire, qui contrôle ses activités ? A qui devons nous adresser pour signaler de tels abus de fonction (si ce sont réellement des abus) et de comportement vis à vis des parents ?

    Merci de vos réponses.

    Pour des raisons de sécurité et de bien être de notre enfant, nous utilisons un pseudonyme.

    • Les missions du psychologue scolaire  
      | par REDONDO Richard |  12 octobre 2008

      Nous n’avons pas pour habitude ici de répondre à des situations particulières, surtout parce que nous avons rarement en même temps les deux côtés d’un problème donné .
      Cependant, les faits que vous signalez posent un certain nombre de problèmes éthiques et déontologiques.

      Nous vous signalons qu’il existe la CNCDP (Commission Nationale Consultative de Déontologie des Psychologues) qui donne des avis circonstanciés sur ce type de difficultés y compris pour les psychologues scolaires .

      Vous vous conseillons donc d’adresser un dossier à la CNCDP :92 rue du dessous des Berges
      75013 PARIS.

      Nous sommes certain que cette instance vous donnera les réponses adéquates aux questions posées .

      Cordialement

      • Les missions du psychologue scolaire  
        | par où va l’éducation nationale ? |  15 mars 2009

        Je trouve dommage que vous ne souhaitiez pas répondre à toutes les questions que pose cet internaute, car ces réponses me seraient bien utile. Un psychologue scolaire a observé mon enfant sans que je sois averti et souhaite maintenant me rencontrer.Ce qui est étrange c’est que ce psychologue n’a jamais parlé avec la maitresse de mon fils (maternelle moyenne section).

        • Les missions du psychologue scolaire  
          | par REDONDO Richard |  16 mars 2009

          On ne peut dans le cadre de forums ouverts répondre à des problématiques personnelles sans poser un certain nombre de problèmes éthiques et déontologiques.
          Pour répondre tout de même à votre cas particulier, il est possible qu’un psychologue scolaire puisse "observer" un cas particulier dans le cadre général de la classe et justement avoir besoin pour comprendre et éclairer le problème de rencontrer les parents pour pouvoir entamer un entretien ou une évaluation psychologique là avec l’accord des parents. Que la maitresse ne soit pas alertée peut être tout aussi plausible.
          si tel est le cas vous voyez bien que le psychologue scolaire fait son travail de dépistage, dans le cadre de son secret professionnel et que l’on est loin d’un examen psychologique fait sans l’accord des parents.
          Pour finir de vous répondre j’accepterai la rencontre avec ce professionnel et je poserai toutes les questions y compris celle que vous soulevez ici .
          Cordialement

          • Les missions du psychologue scolaire  
            | par dtsara |  5 novembre 2011

            donc la psy scolaire peut rencontrer notre enfant sans notre accord préalable ?
            mais la maitresse a-t-elle le droit de demander à la psy scolaire de rencontrer notre enfant sans en avoir avisé les parents ????

            • Les missions du psychologue scolaire  
              6 novembre 2011

              bonjour,

              Le psychologue respecte et fait respecter le code de déontologie de sa profession :
              "Article 10
              Le psychologue peut recevoir, à leur demande, des mineurs ou des majeurs protégés par la loi. Son intervention auprès d’eux tient compte de leur statut, de leur situation et des dispositions légales en vigueur. Lorsque la consultation pour des mineurs ou des majeurs protégés par la loi est demandée par un tiers, le psychologue requiert leur consentement éclairé, ainsi que celui des détenteurs de l’autorité parentale ou de la tutelle."

              Cordialement,
              DT/BN/AFPEN


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par Valérie Brebion |  19 décembre 2007

     

    Bonjour,
    J’ai posé une candidature en vue d’obtenir une formation pour préparer le DEPS.
    Un inspecteur ASH vient de me recevoir.
    Il m’a demandé quelles étaient les actions que pouvaient mener les psychologues dans les classes et en quoi leurs connaissances pouvaient éclairer les enseignants.J’ai un peu séché sur la réponse.
    Quelqu’un peut-il m’aider ?
    Valérie


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par Monsieur Dupont |  25 octobre 2007

     

    Bonjour,
    J’aimerais avoir votre avis sur les observations d’élèves que le psychologue scolaire est amené à faire à la demande d’un enseignant ou d’un inspecteur. S’il s’agit de l’observation d’un élève particulier dans sa classe, peut-on la faire sans autorisation des parents ? Quant à moi, il me semble que cela ne rentrant pas dans le cadre d’une observation collective il est nécessaire d’avoir une autorisation écrite desdits parents. Y-at-il des textes de référence (notamment sur le recueil de données individuelles... puisqu’il me semble que nous sommes dans ce contexte).
    Merci.

    • Les missions du psychologue scolaire  
      | par REDONDO Richard |  27 octobre 2007

      eh !oui on est dans ce contexte où il s’agit d’une observation individuelle où sil s’agit d’une obs collective d’un pb pédagogique ou d’une agitation d’une classe . on peut argumenter ,mais cela montre la limite de ce genre d’activités.

      De toutes façons il est recommandé d’avoir l’avis des parents ......

    • Les missions du psychologue scolaire  
      | par sandrine |  12 septembre 2008

      Bonjour,
      Je me permet de vous ecrire en tant que parent d’un enfant en difficultee scolaire .
      J’ai autorise en juin 2008 un bilan avec la psychologue scolaire de l’etablissement ou se trouve mon fils . Suite au bilan,il a ete decide que lors de la rentee un suivi serait mis en place et que nous devions recevoir des documents d’autorisation parentale a signer .
      Je n’ai pas recu les documents ,j’ai demande un rendez vous ,on m’a repondu que ce n’etais pas utile !et mon fils a ete recu ce matin par la psychologue ,sans que l’on m’avertisse !
      Quel sont mes droit et a t’elle le droit d’agir de la sorte .
      Je vous remercie pour votre reponse .
      Cordialement

      • Les missions du psychologue scolaire  
        | par TRAMONI Daniel |  12 septembre 2008

        Bonjour, vous avez donné votre autorisation pour que votre enfant ait des entretiens et un bilan avec la psychologue en Juin 2008. Ce travail peut nécessiter plusieurs séances. Peut- être, avez-vous déjà eu un rendez-vous pour le compte-rendu de ces séances. Un suivi a été envisagé. Téléphonez donc à la psychologue de l’école, et demandez lui un entretien.
        bien cordialement,

      • Demande de bilans hors secteur  
        | par Grignette  |  9 juin 2020

        Psychologue Education Nationale, ma hiérarchie me demande de réaliser des bilans hors de mon secteur sur une autre circonscription. Il n’arrête de me relancer.
        Il y a une absence de texte de loi concernant les secteurs des psychologues.
        L’administration peut elle obligée un psychologue d’effectuer des bilans même si c’est dans la démesure ? Un psychologue En est il en position de refuser de faire passer ces bilans puisque ils sont hors secteur ?
        Ma hiérarchie n’arrête pas de me relancer et d’ajouter de nouveaux bilans à réaliser !

      • conservation de bilans psychométriques  
        | par Lucille |  14 janvier 2021

        Bonjour,

        Psy EN en second degrés nous réfléchissons sur les modalités de conservations de nos bilans psychométriques.
        Combien de temps doit on les conserver ?
        Doivent ils être conservé par le Psy EN ou peuvent ils être centralisé, en CIO, sous clé ?

        La loi semble ne pas traiter cette question.
        Merci


  • Les missions du psychologue scolaire  
    | par Caubet Françoise |  20 octobre 2007

     

    Bonjour,

    j’aimerai savoir si un inspecteur a le droit de d’interdire à un psychologue d’aller dans les classes faire des observations quand les enseignants lui en font la demande directement.
    Est-ce que les enseignants qui font la demande d’avoir le psy sco dans leur classe doivent obligatoirement avoir l’accord de leur directeur ?
    Je vous remercie de m’éclairer.
    Cordialement
    FCaubet

    • Les missions du psychologue scolaire  
      | par REDONDO Richard |  21 octobre 2007

      bien entendu les enseignants dépendant de leur directeur, il est intéressant pour eux d’avoir son accord,sinon ce sont eux qui risquent des ennuis sur le plan hiérarchique.Si le psychologue peut ,et doit parfois ,avoir recours à ce genre de technique,si cette observation concerne un enfant ou un groupe d’enfants ,comme pour tout ce qui concerne les "recueils de données personnelles"il faut l’autorisation éclairée des tuteurs légaux,et les informer de cette demande directe..Les enseignants ont tout loisir pour faire des demandes directes au psychologue mais l’utilisation des réunions d"équipes éducatives serait judicieuse sur ce point et éviterait de mettre tout le monde,sinon dans l’illégalité juridique,du moins dans les difficultés .Si véto des directeurs il y aurait lieu de ne pas insister .Le psychologue aurait alors des difficultés pour travailler dans le contexte et il y fort à parier que son efficacité réelle s’en ressentirait S.Guillard

      • Les missions du psychologue scolaire  
        | par Caubet |  29 octobre 2007

        Que penser des observations dans les classes des maîtres E et G sans autorisation des tuteurs légaux et sans les en informer ?
        Je pensais qu’un directeur était un collègue au même niveau hiérarchique que les enseignants de son école et que tous dépendaient de l’IEN ?
        F.Caubet

        • Les missions du psychologue scolaire  
          | par ghislaine Morice Chouët |  25 novembre 2007

          Je pense aussi que le statut des directeurs nous a fait défiler dans les rues il y a bien des années... ils sont donc toujours des collègues sans aucun pouvoir hiérarchique sur l’équipe pédagogique de l’école... pour autant, si un directeur s’oppose à la présence du psy dans une classe, il y a lieu de s’interroger sur les raisons de cette position et le conseil des maitres ou un conseil de cycle devient un lieu idéal pour en parler avec l’équipe.
          Pour info, nous avons même des IEN qui s’opposent à ce que les maitres E fassent signer une autorisation aux parents pour des prises en charge (enfant sorti de sa classe !) au nom "de la reponsabilité morale des enseignants à faire ce qui est bon pour l’élève"...
          Ca fait un peu peur, non ?
          G. Morice Chouët - 44

          • Les missions du psychologue scolaire  
            | par STEPHANIE |  5 mars 2012

            bonjour je suis ds une situation douteuse la maitresse, de mon fils ki a 10 ans a entreprie un suivi A.S.H. INDIVIDUELLE et cela dur apperement depuis un moment je ne suis en aucun o courant de se suivi a t elle le droit de faiire ça ????

            • Les missions du psychologue scolaire  
              8 mars 2012

              Les enseignant(e)s font du soutien pédagogique avec l’accord des parents. Demandez un rendez-vous.
              Bien cordialement,

              • Les missions du psychologue scolaire  
                | par Karen Salim |  8 novembre 2015

                Bonsoir,
                pouvez-vous me confirmer qu’un psychologue scolaire doit, comme tout psychologue, être inscrit sur ADELI ?
                Que faire quand on demande la tenue d’une équipe de suivi de scolarisation pour un enfant ayant une reconnaissance MDPH et que l’école refuse de scolariser normalement, et que le psychologue scolaire répond à la place de la directrice qu’ils "organiseront une équipe lorsqu’ils le jugeront nécessaire et inviteront qui ils voudront" ? Donc aucun contact avec les professionnels (psychologue, psychomotricien et orthophoniste qui suivent l’enfant), par contre impose des "réunions privées" sans se soucier de la disponibilité des parents et fait un signalement parce que le parent avait averti ne pas pouvoir venir ?
                Merci