Je découvre avec désolation que la formation des enseignants va faire partie des nos missions. Cela me semble à la fois incohérent, irrespectueux et impossible.
Incohérent car on ne peut être en position de savoir quand on prétend à être psychologue et encore moins avec les enseignants de notre circonscription que nous côtoyons au quotidien.
Irrespectueux pour le métier de formateur car cela sous entendrait que sans formation de formateur on peut faire de la formation et irrespectueux pour les psychologues qui n’ayant déjà pas de formation pour eux mêmes devraient en faire pour les autres.
Impossible car les tâches se multiplient, l’instrumentalisation des compétences du psychologues de l’école par la MDPH entraîne des modifications importantes de la pratique. On est davantage prestataire de service pour le conseil général qu’au service des usagers que sont les enfants et leurs familles et non pas au service des institutions Education nationale et MDPH.
Mais je crois comprendre sur le terrain que certains collègues n’ont pas encore fait deuil du scolaire et se complaisent dans cette place de maître qu’ils peinent à abandonner pour verser dans le conseil pédagogique quand il ne s’agit de prescriptions didactiques pour le plus grand plaisir des IEN puisque lors conseillers pédagogiques ne peuvent plus assurer ces tâches qu’à la marge. Et ce qui viendra renforcer ces dérapages non contrôlés c’est ce nouveau concept de pôle ressource qui nous inscrira dans les équipes de circonscription.
La relation aux équipes enseignantes ne peut s’inscrire dans la verticalité.
Pour celles et ceux qui ne peuvent quitter le scolaire par pitié reprenez une classe ou devenez PEMF et ne laissons pas se déliter notre métier au prétexte que si on ne fait pas ce que l’on attend de nous on supprimera les psys dans les écoles.
Cette appellation de psychologue scolaire qui perdure est bien symptomatique de ce manque de positionnement. Nous sommes des psychologues et nous travaillons dans des écoles. Le psychologue scolaire n’existe pas juridiquement c’est la loi qui le dit. Mais la loi a-t-elle encore une quelconque valeur.
Pierre
Je découvre avec désolation que la formation des enseignants va faire partie des nos missions. Cela me semble à la fois incohérent, irrespectueux et impossible.
Incohérent car on ne peut être en position de savoir quand on prétend à être psychologue et encore moins avec les enseignants de notre circonscription que nous côtoyons au quotidien.
Irrespectueux pour le métier de formateur car cela sous entendrait que sans formation de formateur on peut faire de la formation et irrespectueux pour les psychologues qui n’ayant déjà pas de formation pour eux mêmes devraient en faire pour les autres.
Impossible car les tâches se multiplient, l’instrumentalisation des compétences du psychologues de l’école par la MDPH entraîne des modifications importantes de la pratique. On est davantage prestataire de service pour le conseil général qu’au service des usagers que sont les enfants et leurs familles et non pas au service des institutions Education nationale et MDPH.
Mais je crois comprendre sur le terrain que certains collègues n’ont pas encore fait deuil du scolaire et se complaisent dans cette place de maître qu’ils peinent à abandonner pour verser dans le conseil pédagogique quand il ne s’agit de prescriptions didactiques pour le plus grand plaisir des IEN puisque lors conseillers pédagogiques ne peuvent plus assurer ces tâches qu’à la marge. Et ce qui viendra renforcer ces dérapages non contrôlés c’est ce nouveau concept de pôle ressource qui nous inscrira dans les équipes de circonscription.
La relation aux équipes enseignantes ne peut s’inscrire dans la verticalité.
Pour celles et ceux qui ne peuvent quitter le scolaire par pitié reprenez une classe ou devenez PEMF et ne laissons pas se déliter notre métier au prétexte que si on ne fait pas ce que l’on attend de nous on supprimera les psys dans les écoles.
Cette appellation de psychologue scolaire qui perdure est bien symptomatique de ce manque de positionnement. Nous sommes des psychologues et nous travaillons dans des écoles. Le psychologue scolaire n’existe pas juridiquement c’est la loi qui le dit. Mais la loi a-t-elle encore une quelconque valeur.
Pierre
Bonjour,
Dans ce que je viens de lire (psy), il y aurait nouveau positionnement, d’abord géographique (pour G et Psy), puis de proximité avec les Inspecteurs ;
* on parle de psy scolaire ; il était question de psy Education N... ;
* il n’est pas fait allusion à un statut particulier (est-ce que je me trompe ?), reconnu et identifié en tant que tel, parmi le statut d’enseignants.
* il est mentionné une extension de nos interventions, notamment sur le collège ..
Ceci implique une surcharge de nos activités. Pour l’heure, il me semble FLAGRANT et REALISTE de dire, de clamer que nous ne sommes déjà pas en nombre suffisant (les psy) pour faire déjà la base : prévention, apport remédiation au niveau des enseignants .... Dans tout celà , où se trouve les conseillers pédagogiques, qui devraient, à mon humble avis, être dans l’équipe du RASED pour une partie de leur temps.
G.I. Psy GARD